Enseignement

Combien de niveaux séparent l’homme de Dieu ? Chroniques reptiliennes volet 2

Combien « d’étages » nous séparent de Dieu ? Dans le premier volet des Chroniques reptiliennes vous découvrirez comment Ganji est devenu l’élève privilégié d’un maître Reptilien, après avoir vécu une longue initiation à sa propre médiumnité. Ce deuxième épisode, vous dévoile l’enseignement le plus percutant que Ganji ait vécu auprès du reptilien GoAl : l’existence des quatre degrés de conscience qui séparent l’homme de la conscience divine.

Faut-il y croire aux reptiliens et aux extraterrestres ?

Au cours d’un dimanche après-midi, je profitais de la visite de mon meilleur ami pour lui confier mes doutes et mes questionnements au sujet de l’existence des reptiliens et des extraterrestres. Manu était un geek, spécialiste des couloirs labyrinthiques du deep web.

– Tu crois aux entités invisibles ? Pour toi elles existent ? Lui demandai-je

– Pourquoi pas, ça ne m’étonnerait pas trop… J’ai lu des tas de choses à ce sujet. Pourquoi ça?

– Et si ces créatures étaient dangereuses ? Je parle pas des démons ou des esprits malfaisants. Il existe peut-être aussi des extraterrestres qui cherchent à nous contrôler à distance.

– Je pense pas. Certains auteurs racontent que des extraterrestres de forme reptilienne contrôlent l’humanité, surtout les personnalités influentes. Tout ça ne me paraît pas crédible. Les reptiles ne sont même pas des mammifères, encore moins des extraterrestres !

– Hum… Mais tu crois qu’il existe des extraterrestres de nature animale, tu crois aux reptiliens ? Ai-je encore demandé à Manu.

– Tout ça c’est des conneries, reprit-il. Ça n’existe pas. Les gens ont besoin de rêver alors ils s’imaginent beaucoup de choses. Il se peut que des êtres invisibles existent mais pourquoi des extraterrestres s’intéresseraient à nous ? Et pourquoi ils seraient forcément malveillants ! Je vais te raconter une truc, une fois j’étais en vacances à la campagne, on explorait une maison en ruine avec des copains. On allait partir quand j’ai vu dans le coin du jardin de cette maison une petite silhouette sombre. On aurait dit un enfant avec une très grosse tête. J’ai eu une sacrée trouille ! Pour moi c’était un extraterrestre qui m’observait en douce. En voulant fuir, j’ai glissé et suis tombé par terre. Et bien cette ombre, c’était la voisine, une vieille femme avec un chapeau.

– Hum… C’est un peu normal en même temps, j’aurais flippé aussi. Tu as tout de même entendu parler des abductions ?

– Bien-sûr ! Certaines personnes prétendent que des petits gris ou des géants aux cheveux blonds ont pratiqué sur eux des expériences dans leurs vaisseaux spatiaux. Mais tout le monde sait que c’est des conneries. Sur Internet il circule énormément de témoignages de ce type, mais ça ne tient pas la route, à mon avis personne n’y croit vraiment.

Mon initiation aux 4 degrés de conscience

C’est en 2007 que je suis véritablement devenu l’élève de GoAl, maître reptilien blanc. Auparavant je l’avais rencontré à diverses reprises lors de mes méditations mais d’avantage en position d’observateur. Il était clair que le savoir de GoAl et sa façon de le transmettre venaient tout droit d’une culture et d’une civilisation complètement différente de la nôtre. Son apparence physique en témoignait, mais il se dégageait de lui une sorte de bonté et cela me rassura un peu.

Cette formation s’est déroulée dans mon appartement parisien. Car GoAl se présentait toujours durant les méditations que je pratiquais le soir en rentrant du travail. J’étais toujours éreinté et parfois je m’endormais bien malgré moi au cours de la soirée. Plusieurs mois après notre première rencontre, ma vie n’avait pour ainsi dire pas changé : chaque journée s’écoulait de même, monotone et décevante. Certes mes diverses expériences spirituelles m’avaient rendu heureux par le passé, mais je demeurais en décalage avec la société, en opposition profonde. Parfois, à travers la fenêtre de mon salon, je regardais le boulevard Voltaire, et me rappelant mes années sur l’île de la Réunion, je pleurais.

Un soir, je sortis de la boutique où je travaillais en tant que vendeur et j’arpentai les grands boulevards avant de prendre le métro pour rentrer. Je me sentais perdu et désemparé, en proie au doute. Ma vie n’avait plus de sens. Je regrettais amèrement d’avoir quitté l’océan indien et surtout je me demandais bien qui était cette créature qui apparaissait régulièrement, quoique furtivement, le soir dans mon appartement. Je trouvais cette situation surréaliste. Le ciel était orageux, je préférai donc rentrer à la maison. Affamé, je me préparai un rapide repas avant de me poser sur le canapé pour méditer. Je m’asseyais toujours au même endroit. C’était une façon pour moi de créer une sorte de rituel indispensable. Le ciel s’était obscurci déjà et je ne distinguais plus tout ce qui m’entourait dans le salon.

Une heure s’écoula, peut-être plus, sans que rien ne se révèle à moi. J’essayais consciencieusement de sentir la présence de l’entité mais mais je manquais de vivacité. Mon esprit s’engourdissait et je commençai à me sentir très fatigué. Il me sembla que je perdais mon temps. Pour finir, je me laissai glisser sur le côté et restai un long moment sur le dos avant de m’assoupir. Soudain, au beau milieu de la nuit, j’eus conscience d’un changement en moi. Les yeux écarquillés, je me réveillai. Je ne sentais plus les limites de mon corps malgré la formidable masse qu’il paraissait représenter à présent. Je constatai que j’étais uni à l’espace infini, comme fondu dans sa matière sans commencement ni fin. J’étais toujours allongé sur mon dos, au même endroit sur mon canapé.

Pendant je crois un quart d’heure, je restai ainsi sans pouvoir vraiment comprendre ce qui m’arrivait. D’ailleurs je ne cherchais pas à comprendre. J’étais l’Infini et mon corps n’existait plus pour moi. Pas plus que mes pensées habituelles, ma curiosité intellectuelle, tout cela se taisait humblement. Le vulgaire n’avait pas sa place à cet instant. Mes bras se levèrent naturellement vers le ciel comme un enfant qui cherche sa mère. Mon torse était légèrement cambré. Mes bras tendus au-dessus de moi et mes doigts crispés, je cherchais la Conscience de toutes choses. Elle était toute proche de moi. D’abord je ne compris pas ce qu’il se passait, mais j’avoue que cela n’avait aucune espèce d’importance. J’étais du reste incapable d’expliquer une telle situation. Je n’avais pas peur. Mes sentiments humains avaient totalement disparu. J’étais parcouru par une force supérieure inconnue, je me sentais régénéré et heureux.

Puis, à la façon d’un appareil de radiologie médicale, je fus parcouru des pieds à la tête par un processus graduel de segmentation de mon corps. J’étais convaincu que cette expérience m’était imposée et que je ne devais pas chercher à m’y soustraire. Je sentais que je pouvais avoir confiance. Lorsque le premier « balayage » de mon corps fut terminé, je constatai avec déception que j’étais redescendu à un niveau de conscience inférieur. J’étais à présent dans une dimension de conscience un peu moindre : je quittais l’Infini, la pureté et l’équilibre. Mon corps s’épaississait, il reprenait un peu de sa forme humaine. Cette opération me coûtait: tout mon être se lamentait et se récriait. C’était plus fort que moi, je ne voulais pas quitter cette quiétude, cet état de complétude absolue, cette intelligence, cette bienfaisance… Puis un deuxième balayage vint bientôt me surprendre de nouveau, mon corps était une fois de plus passé au scan, découpé par d’invisibles rayons qui évoluaient inflexibles, de la tête aux pieds. Je sentis alors la fatigue et le doute se réinstaller en moi comme si l’atmosphère en était chargée.

Mes bras appelaient désespérément la Source qui s’éloignait toujours plus, c’était pour moi un véritable déchirement de me sentir inexorablement happé par les abysses terrestres. Mais déjà une troisième opération de segmentation parcourait mon corps qui s’emplissait à présent de mille tensions, tant il pouvait ressentir la peur inhérente au troisième niveau de conscience. La peur et l’angoisse formaient comme un liquide épais inextricable dans lequel je baignais tout entier. L’influence de ce « milieu » sur mes pensées était instantané et je pouvais les voir s’emplir d’inquiétudes, de questionnements sans réponses. Enfin lorsque le dernier balayage acheva de me restituer à la dimension humaine coutumière, je compris que j’avais définitivement réintégré mon corps physique et ma conscience (ultra) limitée.

Je constatai avec tous mes sens que ce quatrième niveau correspondait à l’incarnation terrestre et qu’il était tout entier imprégné de peur, de violence, d’ignorance et de maladie. Telle était son identité intrinsèque et nous ne pouvions y échapper. Je compris plus tard que notre combat quotidien consistait à oublier cette condition et à y survivre coûte que coûte. Je pus voir notre fragilité humaine mais aussi une grandeur inconnue jusqu’alors, une grandeur inimaginable qu’aucun livre ne saurait retranscrire, qu’aucun maître spirituel ne saurait décrire tant les mots sont limités et dépourvus de sens réel. Il s’agissait d’une grandeur surhumaine, discrète et qui pourtant nous définissait. Peu après, je sentis le corps massif de GoAl me quitter. En pénétrant dans mon corps énergétique pendant mon sommeil, il m’avait montré cette structure secrète de la conscience. Assoupi pendant un temps, je m’étais pleinement abandonné à l’expérience sans que mon Ego n’oppose de résistance. Je le vis m’observer avec sérieux et disparaître, satisfait. Lentement, je me rendormis.

En lui n’existait aucune notion de profit ou d’intérêt personnel, il était vide de tout aspect égocentrique. Son corps et son esprit étaient tout entiers dévoués aux « intérêts » divins, aux plans universels auxquels nous n’avons pas accès.

Je crois que je perdis à jamais cette peur qu’il suscitait en moi ainsi que mon besoin de rationaliser cette aventure. Quant à GoAl, il semblait approuver mon attitude et me considérait à présent à la hauteur de son enseignement sur l’Au-delà des apparences. Nous étions sur le point de débuter une singulière collaboration qui s’étendrait sur plusieurs années. Je n’avais cependant toujours pas idée de qui il était vraiment et quelles étaient ses intentions.

Le lendemain matin en me réveillant, je me sentis extrêmement fatigué et je ne pus me résoudre à aller travailler. Je restai toute la journée « scotché » à mon canapé que je n’avais pas quitté depuis la veille au soir. Je n’étais plus qu’ un organisme serein, respirant paisiblement, sans projets, sans stratégies, sans pensée aucune. J’étais vide et plein en même temps.

À bientôt pour la suite

Ganji

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