Enseignement

Victoire sur la maladie karmique – Chroniques Reptiliennes volet 5

Dans ce volet 5, Ganji réchappe à une maladie karmique qui le condamnait à une mort certaine grâce à la bienveillance et à la science exceptionnelle de son guide GoAl, maître reptilien blanc qui va le mener pas à pas vers une guérison spectaculaire.

Les Chroniques Reptiliennes relatent les enseignements majeurs que Ganji a reçu depuis 2007 grâce à sa complicité hors du commun avec un maître reptilien. Le 1er chapitre présente la rencontre de Ganji et de GoAl, enseignant reptilien bienveillant.

Un rêve prémonitoire

Un rêve, une nuit de janvier 2006

Une salle de cinéma à moitié pleine. Des gamins au premier rang qui se chamaillent bruyamment. Assis au centre de la salle, excédé, je leur demande de se calmer. Je me replonge dans mon fauteuil aux côtés de ma petite amie. Je sens une présence malsaine derrière moi. Un individu se penche et susurre à mon oreille : « Tu cherches quoi au juste ? » Je sens le métal froid du pistolet qu’il colle contre ma tempe. La décharge déchire mes tympans. Je ressens physiquement la balle pénétrer mon cerveau. Et là, je me réveille effrayé, totalement en nage.

Pendant 2 ans, ce rêve me revint régulièrement. Chaque fois, je me réveillais en sursaut. Jusqu’à ce printemps 2008… au cours duquel l’énigme me fut enfin révélée.

Quand l’amour frappe à ma porte

Le 1er mars 2008, je fis la connaissance de Iori dans son cabinet de médecine chinoise. Elle était telle que je l’avais entraperçue dans une vision quelques mois plus tôt : pétillante, chaleureuse et profondément curieuse. J’ai attendu quarante ans pour que la femme de ma vie fasse son entrée dans mon existence. Nos esprits enfin réunis entrèrent immédiatement en ébullition et ouvrirent les portes de nouveaux horizons.

Un soir, au cours d’une méditation, GoAl fit de nouveau irruption dans mon esprit et me projeta les images d’un paysage sauvage d’une grande beauté où les eaux de gorges profondes serpentaient furieusement. Je suivis de mon regard intérieur la sinuosité de ces lieux sauvages, moi qui était assis dans mon appartement parisien. Ces visions me fascinèrent et m’emplirent du désir profond de visiter cet incroyable décor. Malgré cette jubilation insensée, j’étais en proie à une profonde tristesse : je songeais à cet étrange voyage qui allait sceller mon destin.

Iori adorait la nature et avait envie de me faire découvrir les joies du camping. Nous décidâmes d’organiser une petite virée dès que le temps serait plus clément. En mai, nous descendîmes en voiture dans le centre de la France et fîmes une halte de quelques jours en Auvergne. Comme il faisait vraiment froid, nous descendîmes plus bas encore afin de trouver un peu de soleil. Nous nous arrêtâmes pour des raisons techniques à Saint-Flour dans le Cantal: notre voiture nous lâchait mais fort heureusement ce n’était rien de grave.

Nous n’étions pas loin de Florac dans les Cévennes que je connaissais déjà, quand nous eûmes la curiosité de pousser un peu la route jusqu’aux Gorges du Tarn, site merveilleux qui se trouve à quelques kilomètres de Millau, porte d’entré vers le midi.

Le constat fut immédiat : en arrivant sur place je fus impressionné par la grandeur des paysages et surtout, je me rendis compte qu’il s’agissait du lieu que j’avais visité dans la vision transmise par GoAl. Les Gorges sont effectivement spectaculaires. Il me semblait que n’avais jamais rien vu d’aussi beau et de pur. Pour couronner le tout, des vautours survolaient les lieux de leur grandes ailes. C’était magique.

Présage de mort

Nous nous mîmes d’abord en quête d’un camping mais nous sentîmes rapidement que nous avions besoin d’autre chose. Finalement je m’assis sur le sol devant un rocher, comme tel une plante ou un lézard. Je ressentis profondément l’appel d’un lieu plus authentique, plus sauvage, quelque part dans les hauteurs. Nous partîmes donc à la recherche de ce lieu particulier. Notre Ford K serpentait péniblement le long de la falaise du Causse Méjean jusqu’à son sommet, de quoi donner le tournis. Arrivés tout en haut, le spectacle fut encore plus impressionnant. Nous déambulâmes à la recherche d’un site qui pourrait nous accueillir mais ce n’était pas chose aisée, partout des panneaux précisaient que le camping sauvage était interdit.

Nous rencontrâmes finalement un fermier qui nous proposa généreusement un terrain familial laissé à l’abandon sur lequel un vieux domaine en pierres tombait en ruine. Nous saisîmes immédiatement cette opportunité pour nous installer au milieu de nul part, entourés d’immenses blocs de granit qui surplombaient la vieille demeure. Une fois la tente montée, nous décidâmes de nous asseoir au bord du précipice afin de contempler l’horizon baignée d’une lumière chaude de fin de journée. Iori me fit remarquer que des vautours planaient au-dessus de nos têtes. Évidemment nous trouvâmes cela magnifique sans réellement en comprendre la signification profonde, en ressentant toute fois comme un présage.

Je ne voyais toujours pas qu’elle était la nature de notre présence ici. Éreinté par cette journée de voyage et de recherche, je me laissais aller à une rêverie reposante, je me souvins alors des instants de ma vie qui m’avaient marqués, depuis mon enfance jusqu’à ce jour. J’étais entrain de faire un bien curieux voyage intérieur.

Révélation

Il faisait maintenant très sombre. Avant de nous coucher, nous décidâmes de flâner dans ce lieu hors du temps. Il était tard déjà et je sentais une transe profonde se préparer en moi. Je décidai donc de méditer dans la tente. Peut-être aurais-je enfin droit à quelques réponses ? Iori se tenait près de moi tout en respectant mon espace intime. Se sentant étrangement concernée par ma méditation, elle décida de veiller encore un peu, pendant que je pénétrais doucement dans une nuit noire profonde. Semblable à un mourant, je fus saisi par un froid interne terrible qui me cloua immédiatement au sac de couchage. Je m’allongeai lentement, comme au ralenti. J’étais glacé. Il s’écoula un temps où il ne se passa strictement rien. Juste le sentiment d’être mort et enterré. La transition fut saisissante, je n’étais plus moi-même. Je ne distinguais plus rien. Tout autour de moi s’était évanouit.

C’est alors qu’au beau milieu de la nuit je me réveillai et me redressai tel un cobra. Je me mis à dandiner lentement, lourdement, comme si mon corps était devenu beaucoup plus massif et plus grand. Sa nature avait changé également : je bavais et des bulles sortaient de ma bouche comme chez certains animaux, les batraciens par exemple. Les yeux mi-clos, j’étais absent à moi-même, complètement à la merci des forces qui opéraient à cet instant. « Te voilà parti pour un long voyage », entendis-je.

Mon bassin fut traversé par une puissante énergie qui s’éleva alors et s’empara littéralement de moi avec une intensité foudroyante. Puis elle jaillit dans mon cerveau de façon assez brutale. Elle fouilla très minutieusement les moindres recoins de ma tête pour se figer soudainement, concentrée sur un noyau qui s’y trouvait enraciné. L’énergie serpentine s’en empara et le tira jusque dans mon ventre à travers le réseau énergétique de mon corps, avant qu’un mouvement irrésistible ne l’en arrache pour finalement l’expulser à travers ma bouche ! Je vomis à deux reprises dans une bassine en plastique que Iori, pressentant la chose, avait placé tout près de moi. Lorsque la masse arrachée à mon cerveau passa à travers ma bouche grande ouverte, sa nature m’en fut révélée, car à cet instant j’en pris très clairement conscience.

Victoire sur la fatalité du karma

Iori avait observé toute la scène non sans une certaine inquiétude et en avait suivi toutes les étapes. J’observai son regard compatissant et plein d’humanité et me rallongeai paisiblement, épuisé par cette épreuve inattendue. J’entendis au fond de moi le rire approbateur de GoAl tout en observant une multitude de lézards serpenter dans mon esprit transformé pour l’heure en un kaléidoscope d’une rare beauté. Les éléments autour de moi semblaient parfaitement organisés, je me sentais léger et pleinement satisfait. Je sentis circuler dans mes veines une énergie puissante totalement nouvelle, il me semblait avoir des ailes. Enfin, je me tournai vers Iori et lui annonçai que je venais de régurgiter le mal qui avait terrassé mon grand-père en 1951: un cancer du cerveau.

Cette après-midi là, les vautours tournoyaient au-dessus de ma tête pour avoir flairé la mort en moi. J’avais quarante ans. Tout comme mon grand-père lorsqu’il fut emporté. Pour Iori et moi qui venions tout juste de nous rencontrer, ce fut un choc terrible. Mais les chaînes de la fatalité brisées, un monde nouveau s’offrait à moi, l’horizon paraissait plus vaste et plein de promesses.

Je suis revenu d’entre les morts pour tout vous dire. J’étais en vie, c’était tout ce qui comptait. J’étais plus en vie que jamais.

Ganji et Iori

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