Développement Spirituel

À la rencontre de l’Intelligence Absolue

Aujourd’hui nous avons tout mais l’essentiel nous échappe encore: où se trouve donc la clé de l’épanouissement? Nous vous invitons à la Source de toutes les réponses…

Pourquoi on vit : la volonté et le scénario

Le philosophe Schopenhauer nous dit que l’homme est volonté. Cette formidable puissance d’expression, nous la vivons à chaque instant depuis le réveil jusqu’au coucher le soir. Mais nous ne faisons pas que la subir ou la suivre aveuglément, comme Schopenhauer le suggère, puisque cette volonté de vivre se rallie à nos objectifs conscients et inconscients. Nous lui donnons donc une direction particulière, c’est ce qui donne du sens à notre vie. Ainsi, il existe en nous une forme d’amnésie sélective :

Telle la belle au bois dormant, nous nous endormons profondément et nous réveillons le lendemain en ayant oublié la plupart des événements de la veille. Néanmoins, tous les détails de nos journées sont stockés et classés selon un ordre de préférence subjectif afin de satisfaire les besoins de notre scénario personnel. C’est pratique. Notre conscience est foncièrement d’ordre pragmatique.

Quelle est donc ce scénario ? Cette trame mystérieuse qui relie chacune de nos journées et qui rend notre existence apparemment cohérente malgré les cafouillages de notre esprit et l’apparent chaos quotidien ? Nous avançons dans la vie avec la volonté de réaliser coûte que coûte et à chaque instant nos objectifs personnels. Toute notre intelligence humaine se mobilise pour cela. Ce faisant, nous passons à côté de l’essentiel… de ce qui pourrait nous rendre réellement heureux et accomplis.

Car au-delà de notre conscience, au-delà des interprétations émotionnelles des événements de notre vie, si agréables, si rassurantes, si émouvantes soient-elles, nous voguons sans le savoir dans le vaste océan des possibles grâce à un élément invisible qui nous compose, un élément indispensable à notre survie. Le cerveau quant à lui n’est là que pour ordonner, organiser nos pensées et nos actes. Il est certes un outil raffiné indispensable, mais il n’est pas l’intelligence ultime. En effet, organisateur hors paire, mémorisateur singulier, notre esprit gonflé à bloc par tant d’années d’égo-narcissisme culturel nous fait tourner en rond en nous faisant croire que tout est nouveau. C’est un remarquable metteur en scène qui nous impose la foi en lui, l’amour de notre de notre propre reflet (notre image sociale), le désir de croire en chaque lendemain. Il est donc bien utile à notre existence parmi nos congénères, mais il n’est pas le siège de la véritable intelligence !

Tout notre être est convexe, flexible et malléable à souhait. En effet notre identité peut se tordre et se distordre en fonction des flux impérieux qui s’offrent à nous à chaque moment de notre journée, en fonction de nos besoins et de nos objectifs. Nous nous adaptons aux situations non sans une certaine habileté. Cette étonnante capacité d’adaptation nous la devons à notre talent pour survivre au milieu dans lequel nous évoluons, une énergie mystérieuse que d’aucuns appellent : l’instinct de survie.

Le Souffle : une porte vers le sacré

Soyez attentifs deux secondes à vos poumons qui se gonflent d’énergie vitale. Ce que l’on appelle communément l’air est en fait l’esprit même de l’univers, l’énergie suprême sans laquelle rien n’est possible en vous et autour de vous. En pénétrant en nous, cet « esprit » se répand dans notre corps, active nos organes et surtout impulse notre victoire sur la mort. En effet, à chaque bouffée d’air sans le savoir nous nous adaptons, mais surtout nous ressuscitons, nous survivons sans même en avoir conscience. À chaque instant, tout notre être est mobilisé pour la survie de notre corps, de notre « mission », mais aussi de l’espèce. Notre corps lourd et notre bonne vieille conscience ne suffisent pas à traiter ce genre défi, seuls et isolés ils n’y parviennent pas, mais l’air nous abreuve de son esprit créatif et énergétique. Au-delà de la survie, notre corps et notre esprit sont sollicités par la joie ineffable de l’esprit sacré même de la vie qui s’exprime à travers nous.

La Source ultime de la Vie

Oubliez à présent les livres, les best-sellers sur la conscience dynamique, jeter les drogues, mettez de côté vos fantasmes… Car oui il existe bel et bien une autre forme d’intelligence, une supra-intelligence : silencieuse et discrète, adaptative et intuitive, globale et dynamique, pertinente, et neuve, fédératrice et insaisissable. Non vous ne rêvez pas, je vous parle bel et bien de la porte des étoiles, celle qui nous relie à l’air, à l’Infini, à l’esprit universel, aux origines du monde. Elle est en nous et ne se trouve pas dans la tête, encore moins au sommet du crâne ou au niveau du cœur. En soi, elle ne se localise pas car elle n’est pas localisable. Je veux parler d’une conscience qui dépasse notre propre conscience, et je ne l’appellerai pas volontairement l’âme. Il s’agit en effet d’un « organe » invisible de la taille de notre poitrine, essentiel à notre survie, tout simplement parce qu’il est la Vie elle-même. Il est l’empreinte sacrée de la Vie en nous. Le don des Dieux.

Car la notion de vie est si limitée en nous qu’elle en est ridicule quand elle est définie par notre cerveau ou notre corps, ce ne sont là que des formules, des sensations, des théories, des principes réducteurs. Car ici il ne s’agit pas de définir, d’interpréter, d’organiser ou d’expérimenter, non non ! Ici nous sommes tout bonnement au cœur de la vie. La Vie comme nous ne l’imaginons pas, la vie pulsionnelle, le Big-bang au cœur de notre poitrine. Rien à voir donc avec les phénomènes tellement dépeints dans la littérature comme la Kundalini, le corps éthérique ou énergétique selon les mentions, rien à voir avec ce qui est connu ou fantasmé. Si je me risque un temps soit peu à la définir je dirai qu’il s’agit bien de la pulsion créatrice originelle qui gère l’Univers depuis le commencement… le tout commencement.

Transcendez vos limites

Si l’intelligence humaine nous permet de greffer un poumon et de rivaliser avec les planètes avec nos sondes spatiales, la porte des étoiles est quant à elle la conscience même de la Vie, elle transcende la petitesse humaine, si impressionnante, si éblouissante, si jouissive soit-elle et nous prouve que nous sommes bien plus que ce que nous observons dans la glace chaque matin. Nous sommes bien plus que ce reflet, plus que cette volonté magique et conquérante, car au fond nous conquérons quoi en somme ?… un autre reflet de nous-même ? un nouveau fantasme ? une autre idée de soi ?… nous conquérons notre prolongement en somme. L’intelligence dont je vous parle n’est pas là pour être quantifiée, définie, expérimentée, analysée, exploitée… Elle est la Vie elle-même et à ce titre, elle échappe totalement à notre perception humaine, réductrice par définition.

Nous sommes bien plus que cette précieuse et féroce volonté de vivre dont nous parle Schopenhauer. Sans en avoir véritablement conscience, nous sommes l’empreinte de la vie, la vitalité immortelle du Big Bang, la cristallisation de son expression permanente. Mais cela pour le croire nous devons le voir, nous voulons que des preuves supplantent notre bonne vieille croyance en nous, notre si prestigieux et pourtant si petit « moi », qui nous réduit chaque jour un peu plus.

Dites adieu à la peur

Cette conscience dont je parle, cette substance universelle, pourrait nous abreuver de tout ce qui nous fait aujourd’hui défaut et génère des peurs diverses qui nous mobilisent à chaque instant : peur de la mort, de la souffrance, ignorance, vacuité, crainte du non-sens. Cette super-conscience n’a pas besoin de questions et de réponses, elle n’a que faire de nos doutes, de nos craintes, de nos fantasmes, de nos critiques et de nos idéaux. Toutes ces expressions typiquement humaines prennent fin en sa présence. Tout ceci, tout ce fatras s’évanouit en sa présence. Mais nous ne la voyons pas cette conscience, nous ne l’honorons pas, nous ne la recherchons pas, nous la méprisons même, au nom de notre scénario personnel obsessionnel. Tant pis pour nous, nous devrons nous satisfaire de notre condition, de notre scénario, de nos projections personnelles et pour survivre à notre petitesse, nous vivrons comme nous avons toujours fait, reclus dans notre tête, notre chère tour de contrôle, notre propre système de production cinématographique. Au fond, c’est bien la peur et le contrôle qui ont patiemment élaboré notre civilisation de la performance et du « progrès ». Nous avons toujours confondu l’exploit et le prodige même de la vie. Grosse erreur de calcul.

Retrouvez le chemin de la « vraie » Vie !

Notre civilisation a échoué dans le sens où elle tire sa puissance d’un organe vétuste que nous admirons en contemplant nos actes, nos possessions, nos prouesses et notre reflet dans le miroir : notre cerveau. Notre langage n’a d’ailleurs guère évolué depuis des millénaires, il s’est tout au plus enrichit de nouveaux concepts liés à la consommation et à l’industrialisation. De nouveaux concepts, de nouveaux termes sont venus masquer notre fossilisation, mais la réalité s’exprime dans notre quotidien : notre intelligence nous a-t-elle rendus libres ? Chaque jour est-il nouveau pour vous, parfaitement nouveau ? Chaque jour vous donne-t-il l’opportunité de recevoir les conseils et les précieuses orientations de notre mère matrice, la Vie ? De toute évidence, non !

La vie, chers lecteurs, est vivante par excellence, aussi vivante, aussi imprévisible, aussi indéfinissable qu’un oiseau dans l’air, qu’un dauphin dans l’immensité de la matrice vivante qu’est l’océan. Le dauphin baigne dans la Vie et s’en réjouit en permanence, il est sa plus incroyable expression : libre, pulsionnel, diversifié, communicant, expressif, joueur, créatif… Sublime en somme. Il ne possède pas de mémoire réductrice, ce que pourrions appeler l’apprentissage mémoriel… Les dauphins se transmettent leur savoir-être, leur savoir vivre intuitivement, et puis il ne reste plus qu’à honorer cette existence autour d’eux et en eux à chaque instant. Ils sont les fiers représentants de cette super-conscience.

Ce culte, cet hymne à la vie est en soi un minimum vital pour l’être vivant conscient de cette omniscience qui nous enveloppe et qui s’étend en toutes directions depuis 4000 m de profondeur au cœur de l’océan jusque dans les hauteurs les plus glacées de notre atmosphère et même au-delà bien entendu, au-delà même de notre système solaire, de la galaxie, puisqu’elle est la Vie elle-même.

Si nous avions la capacité et le courage de nous extraire un moment de notre cerveau, la curiosité d’observer cette précieuse part de nous-mêmes, à coup sûr nous laisserions glisser notre personnalité limitée dans cette autre dimension car elle nous comblerait du miel vivant que je nomme la Vie Éternelle et Infinie.

Ganji Anankea

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