Et non, l’échec ce n’est pas forcément négatif ! Nous le savons tous mais il reste difficile de digérer un projet qui tombe à l’eau. Dans cet article, j’aborde avec vous les différentes manières de tirer parti de nos échecs pour s’épanouir encore plus !
Contrairement à ce que notre culture du succès nous enseigne, les erreurs et les fautes ne disparaissent pas dans des trous noirs : elles existent bel et bien au fond de nous et orientent sournoisement notre vie. Si nous n’en tenons pas compte, ces épreuves auront été non seulement stériles, mais nous serons passés à coté de belles leçons de vie tout en polluant inutilement notre esprit.
Conditionnés pour la réussite
Aujourd’hui l’échec est un véritable tabou, un sujet qu’il faut éviter d’aborder. Nous avons honte d’en parler car nous ne sommes pas éduqués pour le faire. Nous avons peur d’être montré du doigt, du regard critique de notre entourage.
Dès notre enfance on nous dicte la marche à suivre, on nous dit « ne fais pas ça », ou encore « fais attention à cela », l’échec est synonyme de culpabilité. Perdre est socialement mal vu, c’est une preuve que l’on fait de mauvais choix, une preuve de bêtise et d’irresponsabilité. Nous sommes conditionnés pour la réussite et ne sommes pas préparés pour vivre l’échec.
À présent imaginons que vous avez fait de mauvais choix, que vous vous êtes planté !
Les échecs peuvent être valorisés et devenir de véritables sources d’inspiration. Quelles sont les options positives et dynamiques qui se présentent à nous dans ce cas, nous en avons décelé au moins 6 que nous partageons avec vous:
1. Sachez renoncer à temps pour mieux rebondir
Parfois il vaudra mieux abandonner un projet et passer à autre chose plutôt que de s’entêter dans une voie sans issue. Abandonner n’est pas nécessairement synonyme de faiblesse, parfois cela est nécessaire et générera à terme un dynamisme inattendu.
Après un abandon volontaire, une nouvelle porte s’ouvre toujours devant nous. Désister débouche forcément sur une nouvelle opportunité. Il faut par conséquent être attentif aux signaux, apprendre à écouter les autres et prendre les mesures qui s’imposent en temps et en heure. La souplesse et la patience sont de mise dans ce cas.
Le temps tranchera pour les plus obstinés et les plus aveugles, il nous montrera infailliblement que l’on a fait les mauvais choix.
Certains projets ne peuvent survivre plus de deux ou 3 ans. Cet aspect temporel est à prendre également en compte si l’on veut pouvoir amortir un changement en toute sérénité.
Nous ne repartons jamais totalement de zéro. Chaque échec nous apprend quelque chose sur nous et nous aide à nous perfectionner en nous remettant en question. L’important est de savoir exporter de nouvelles données et importer les leçons que les échecs nous ont transmis afin de créer de nouvelles opportunités.
Quand on tombe de cheval, il faut savoir immédiatement se remettre en selle. Autrement dit, chaque fois que nous élaborons un nouveau projet sur les cendre d’un échec, nous devenons plus fort.
2. Quittez votre zone de confort
Parfois encore, pour retrouver un certain dynamisme, il faut savoir sortir de sa zone de confort et tenter de nouvelles situations, des logiques inédites et encourager ainsi l’apparition de nouveaux plans de conscience.
À tout instant, nous devrons être prêts à quitter l’espace étriqué dans lequel s’est développé l’échec et ceci n’est pas une question d’âge, de statut ou de sexe. Chacun d’entre nous peut y parvenir quelque soit son profil.
Le tout et de rester motivé et curieux, car la vie se renouvelle sans arrêt à chaque instant. Certes nous ne sommes pas tous des aventuriers prêt à tout perdre, mais à notre échelle il est toujours bon de savoir se remettre en question et se renouveler.
Quoiqu’il vous arrive, il est important d’avoir une source d’inspiration concrète (valeurs, foi, philosophie, dépassement de soi) pour que les échecs et autres épreuves aient du sens.
3. Ne cherchez jamais à revenir en arrière
C’est la pire des choses à faire si vous voulez vous enliser dans une situation dévalorisante et passer à côté de l’occasion inestimable de vous renouveler et de vous améliorer à travers l’échec. Revenir en arrière est un petit jeu sournois qui peut vous entraîner au fond du trou si vous ne l’êtes pas encore. Sachez prendre du recul, faites une longue pause, clarifiez vos idées, profitez-en pour consulter vos proches et des professionnels avisés, faites le plein d’énergie et laissez vagabonder votre imaginaire avant de repartir. Vous verrez que ce temps d’arrêt profitera à votre esprit qui va pouvoir se régénérer et se débloquer pour vous offrir de nouvelles perspectives et solutions.
4. Visez plus haut
Plus votre objectif de base sera élevé (humainement et spirituellement), plus votre échec sera surmontable et à terme glorieux car il sera mis au service de votre projet. et non de votre seul égo. Vous parviendrez à vous surpasser grâce à la portée humaniste et/ou spirituelle de votre objectif. Voilà pourquoi vous devez insuffler à votre projet des valeurs, une ambition humaniste ou spirituelle qui dépasse votre propre personne, une dimension élevée qui vous portera quoi qu’il arrive.
5. L’échec : c’est dans la tête !
L’échec n’est qu’un point de vue moral ultra conditionné : dans la vie et dans la nature en général il n’existe aucune frontière entre l’organique et l’inorganique (actes et mental) et de ce point de vue-là les échecs ne sont que de simples étiquettes en papier. Autrement dit, l’échec n’est pas une réalité, tout au plus un point de vue mental limité.
Ce qui est important ce sont la dynamique, la curiosité, la force de volonté, l’amour de la vie et la foi en vous-même que vous aurez développées à ce moment-là.
Si vous considérez toute prise de risque comme synonyme d’échec, c’est que vous êtes victime d’un programme psychique d’auto dévalorisation * et cela paralyse votre vie. Il est temps alors de remettre en question votre propre structure mentale.
6. Oui à la vie !
Il faut avancer sans avoir peur de l’échec, sans redouter de tout perdre. Dites-vous bien que vous n’avez pas grand chose à perdre, si ce n’est votre confort psychologique.
Partir ou repartir de zéro est la chose la plus enrichissante qui soit, elle vous met face à vous-même, vous découvrez votre véritable personnalité, vos facultés cachées, votre potentiel inavoué… C’est ainsi que l’on se construit avec authenticité et en parfaite autonomie.
J’espère que ces quelques conseils vous auront redonné le sourire et la motivation! Ils nous accompagnent Iori et moi dans notre propre aventure, en tant que thérapeutes et accompagnants spirituels, depuis quelques années maintenant.
Ganji