À l’origine de nos maux et souffrances se trouve notre « vrai moi ». On le surnomme aussi : la face obscure de soi. Obscure, parce qu’elle nous est inaccessible et méconnue, mais surtout parce qu’elle regorge de monstres qui gouvernent notre vie, notre santé et notre équilibre.
Le sommet de l’Iceberg qu’est notre personnalité n’est en réalité qu’une façade, une élaboration savamment structurée de mille et une intentions, mille et une représentations de soi, idéalisées et artificielles. Cette représentation de soi ultra-conditionnée présente surtout l’avantage de doter l’individu de caractéristiques « positives » qui lui permettent de s’adapter à la société, de se sociabiliser. Mille artifices la définissent. Elle est par conséquent souvent assez frustrante et barbante.
Cette pseudo-personnalité est également le résultat d’une somme d’expériences, ce qui la limite considérablement en comparaison avec l’identité de fond, véritable détentrice du pouvoir et de notre destinée.
Voici comment Freud décrit cette partie occulte qu’il appelle le “Ça” (l’inconscient):
“C’est la partie la plus obscure, la plus impénétrable de notre personnalité. [Lieu de] Chaos, marmite pleine d’émotions bouillonnantes. Il s’emplit d’énergie, à partir des pulsions, mais sans témoigner d’aucune organisation, d’aucune volonté générale; il tend seulement à satisfaire les besoins pulsionnels, en se conformant au principe de plaisir. Le Ça ne connaît et ne supporte pas la contradiction. On y trouve aucun signe d’écoulement du temps”.
Au fond de vous agit en toute impunité, en toute discrétion l’esprit tout puissant du Ça, qui régit vos troubles émotionnels ainsi que vos projets et plus secrètes intentions.
Le Ça, que j’ai coutume d’appeler « l’identité occulte » de l’individu, est enraciné dans les origines du monde. Il est également en lien direct avec l’identité intime de l’univers. Il se situe au-delà de la morale, dont il n’a que faire, qui régit tant bien que mal la personnalité de surface ; la bonne image de soi (le moi et le surmoi selon les termes de Freud).
Alors que la personnalité sociale de surface n’est au fond qu’une vitrine rassurante et valorisante, l’identité occulte (de nature énergétique et subtile) nous entraîne au cœur même du tourbillon primitif des origines du Vivant. Elle est la détentrice des clés qui ouvrent les portes “interdites”.
Notre vraie identité, notre « ça », sont donc de nature occulte et énergétique.
Grâce à nos propres parcours d’éveil et de guérison mutuels, Iori et moi avons découvert que toute forme de maladie, toute expression symptomatique, prend d’abord racine dans le corps de distribution énergétique. Si le système d’irrigation énergétique n’est pas fluidifié, clarifié et purifié, si l’énergie ne peut circuler convenablement à travers les canaux du corps d’énergie, si celle-ci est de faible qualité, alors des noyaux pathogènes se forment et engendrent des maladies psycho-physiologiques.
Pour rappel, le corps énergétique est un vaste système d’irrigation du corps et de l’esprit en énergie vitale et en informations subtiles. Il sous-tend notre existence organique, cérébrale et émotionnelle. Son entretien est donc indispensable à l’équilibre et à la bonne santé de notre corps et esprit.