Alex a déjà pris l’Iboga plusieurs fois mais cette session est différente : il ne l’oubliera jamais! Pour la première fois, l’esprit de l’Iboga s’adresse à lui pour lui transmettre des enseignements et des visions d’une intelligence exceptionnelle. Son expérience, réellement passionnante et bouleversante, il la partage aujourd’hui avec nous.
Alex, 23 ans, Suisse, travaille à nos côtés depuis plus de 2 ans.
Un samedi du mois de mai
C’est l’histoire d’un samedi pas comme les autres, un samedi du mois de mai qui va se révéler transformateur…
Je suis venu passer quelques jours chez Ganji et Iori, dans les montagnes du Gères au Portugal, pour prendre les plantes chamaniques sous leur surveillance.
J’aime beaucoup cet endroit, leur maison est située au beau milieu d’une nature sublime, abondante et sauvage.
J’ai d’ailleurs déjà eu le loisir de visiter la région et ses nombreux sentiers pédestres lors de mes précédentes visites…
Cette fois-ci je vais rester 3 jours, Iori vient me chercher en voiture, à Melgaço, le vendredi après-midi.
Il pleut et fait plutôt froid aussi, un léger brouillard cache les montagnes qui se dessinent habituellement dans le paysage…
Il faut dire que le climat est capricieux depuis déjà plus d’une semaine dans cette région du nord du Portugal.
Ce soir là, en guise de préparation pour le lendemain, je dois prendre un breuvage préparé par Ganji et Iori à base de Ponga, un champignon sacré qui pousse dans la région.
Ma session avec le Ponga se passe plutôt bien, et après avoir rejeté quelques matières indésirables, je me sens léger, un peu comme sur un nuage et je m’endors assez rapidement, paisiblement.
En plus d’avoir un effet purgatif, le Ponga rend assez somnolent, il est très relaxant et favorise les rêves et le sommeil profond.
Le lendemain matin, je me réveille assez tôt, il doit être autour de 7h, j’ai bien dormi et je décide de faire un tour pour prendre l’air, il fait toujours un peu froid mais au moins il ne pleut plus.
La végétation est gorgée d’eau et je la respire à plein poumons, c’est agréable d’être dehors, ça sent bon la fraîcheur, mais les sentiers sont mouillés et il m’est difficile de m’aventurer très loin, ce qui écourte beaucoup mon escapade matinale…
Le reste de la matinée se passe plutôt bien, après un petit déjeuner que nous prenons tout les trois ensemble, Ganji et Iori partent à leurs occupations matinales et moi je m’allonge sur le canapé pour lire.
Un peu après, je décide de méditer et le petit Zigou, un des chats de mes hôtes, vient me tenir compagnie.
Plus tard, Ganji suggère que nous nous retrouvions pour partager et discuter tout les trois sur un thème qu’il a en tête. Nous discutons beaucoup sur la nature humaine et la manière dont fonctionne le mental, moi j’écoute, surtout.
Une discussion passionnante qui me donne matière à réfléchir plus tard durant l’après-midi…
Comme la prise de plantes exige le jeûne, je ne vais plus manger, et comme le soleil a entre-temps pointé le bout de son nez, je décide alors d’aller me balader à nouveau et de monter au lac.
Un peu plus haut dans la montagne, il y a un grand lac, c’est un endroit magnifique avec un point de vue spectaculaire qui permet de voir toute la vallée et je veux me recueillir là-bas pour prier et me préparer à la session qui m’attend.
Cette après midi, je vais prendre l’Iboga, une plante Sacrée africaine ô combien transformatrice et révélatrice, un pouvoir guérisseur incroyable. J’en ai déjà pris sous leur tutelle et je dois avouer que j’étais un peu nerveux, en effet, c’est une plante formidable mais le moment de la prise est toujours assez difficile à cause du goût très fort de la plante…
Après avoir marché pendant environ une demi-heure, j’arrive au lac et j’y rencontre un troupeau de chevaux sauvages qui prennent peur en me voyant et s’en vont, me laissant du coup seul avec moi même…
J’en profite alors pour m’arrêter un moment, pour prier et demander sincèrement l’aide de l’intelligence supérieure pour que ma session avec l’iboga se passe bien et que la plante sacrée puisse bien travailler en moi, que j’offre le moins de résistance possible.
Je reste là haut un long moment, je salue le ciel et profite du silence et du spectacle offert par le paysage.
À ce moment là, je ne me sens plus du tout anxieux, je suis confiant et me sens prêt à vivre ce qui m’attend.
Le soleil s’est à présent complètement levé, il commence à faire très beau et comme il est un peu plus de midi et demi, je me dis qu’il est temps de redescendre…
Ma session avec l’Iboga
En rentrant, je tombe sur Iori qui est en train de manger, nous discutons et elle me conseille de me reposer un peu et de méditer en attendant qu’elle et Ganji ne viennent me chercher pour prendre la plante.
Je m’asseois donc en tailleur, ferme légèrement les yeux et me concentre sur ma respiration, le temps passe sans que je m’en rende vraiment compte et en ouvrant les yeux, je vois Ganji qui me dit que c’est déjà le moment de prendre la plante…
Nous sommes assis tous les trois en train de prier et Ganji me tend deux cuillères de la racine de la fameuse plante réduite en poudre, que j’aide a faire passer avec de l’eau et un peu de miel.
Iori me donne une dernière cuillère avant de me laisser seul, je regarde l’horloge, il est 15h …
Je commence petit à petit à sentir mes perceptions s’altérer et je m’enfonce toujours plus profondément en moi même, je ne le sais pas encore, mais cela va être très intense…
Cela doit faire environ deux heures que j’ai consommé la plante et je suis maintenant complètement sous effet, mon esprit est très actif, très éveillé, mais il m’est difficile de garder les yeux ouverts trop longtemps, je me sens comme happé, absorbé par mon monde intérieur.
Ma perception du temps a complètement changé et est quasiment inexistante à ce moment là, une minute ou 1 heure, je ne peux pas faire la différence, c’est pareil…
Le pouvoir du moment présent selon l’Iboga
Je commence à sentir la plante travailler plus profondément en moi, je la sens bouger dans mes viscères et elle commence à me montrer des choses.
J’entends une voix s’adresser à moi :
“Nous allons t’expliquer des choses, mais nous allons le faire avec ta propre voix, essaie de ne pas penser en même temps, tais-toi et accroche toi, ça va bien se passer”.
La plante me montre alors et m’explique une quantité incroyable de choses, il m’est impossible de me rappeler de tout malgré le fait que j’ai noté beaucoup de choses.
Elle m’encourage notamment à vivre ma vie différemment, à mettre beaucoup plus en doute mon mental, à remettre en question ce que je pense et ce que je crois être vrai.
Elle me dit de vivre plus spontanément, sans tout le temps réfléchir à tout, de vivre de manière beaucoup plus dynamique, plus Vivante en somme.
Elle m’explique par exemple avec l’aide de certaines visions que tout ce que je peux voir et tout ce à quoi je peux penser n’est qu’une infime et minuscule partie de ce l’existence est vraiment en réalité.
L’être humain peut avoir accès à une source d’intelligence beaucoup plus vaste que la sienne mais son mental l’en empêche, il agit comme une sorte de filtre qui le coupe de la vraie vie, un peu comme des jumelles qui permettent de voir que ce qui est dans le viseur uniquement, en oubliant tout le reste…
Elle me dit aussi que je dois prendre la responsabilité de ma vie, vivre plus pleinement, ne pas avoir peur de mal faire, prendre des risques, quitte à me tromper…
Elle m’incite à m’observer beaucoup plus aussi, à me rendre compte que la plupart du temps je suis coincé dans ma tête et que je laisse mes pensées dominer ma vie, que je prends mes décisions en fonction de ce que je pense et « sait » intellectuellement, mais pas du tout par rapport à ce que je ressens vraiment ou à ce qui est réellement en train de se passer. Intérieurement, je revis plusieurs situations que la plante prend comme exemple pour illustrer ce qu’elle tente de me faire comprendre.
À travers elle, je suis beaucoup plus présent, beaucoup plus vivant, plus vif d’esprit que dans mon état “normal”, je ne suis plus vraiment bloqué entre les 4 murs de ma tête, je ne suis pas non plus préoccupé par ce qui va se passer le lendemain ou dans une heure, ni par ce qui m’est arrivé la veille ou la semaine dernière. Tout ça n’existe pas, ce qui m’importe c’est ce qui était en train de se passer sous mes yeux ébahis, à ce moment là, c’est absolument TOUT pour moi.
Elle me montre que l’état dans lequel je suis, “sous effet” (état de pleine conscience) est beaucoup plus intéressant et plus riche que mon état habituel et que c’est une leçon en soi. J’ai l’impression de finalement comprendre que l’existence se passe ici et maintenant, en continu, en direct.
Elle me dit que dans la tête, il y a un futur et un passé et que nous, les humains, nous faisons toujours la même chose, toute notre vie passe en mode “automatique” et le vrai changement, la vraie vie, ce qui nous tient à cœur, nous nous disons: “je m’en occuperai demain”.
Mais tout ça au final, ça reste des mots…
Elle me dit aussi qu’il ne faut pas essayer de savoir ce qui va se passer et qu’essayer de prévoir le futur en fonction du passé n’a pas de sens, que la vie se réinvente a chaque instant, qu’il faut tenter sa chance.
La vie c’est comme une danse avec l’inconnu et il faut apprendre à danser, il ne faut pas essayer de prévoir les prochains pas, ni retenir les anciens.
Il faut recommencer à chaque fois, il faut danser.
“Il faut vivre dans la Vie, sinon tu passes à côté…”
Peu de temps après je vomis pour la première fois de la session un gros jet de matières indésirables que l’Iboga a détecté en moi.
Je m’entends me demander naïvement: “Comment c’est possible, comment la plante peut faire ça ? ”
Qui aurait cru qu’elle allait me répondre ?
D’où vient le pourvoir guérisseur de l’Iboga ?
En regardant dans la bassine dans laquelle je viens de vomir, je suis absorbé, transporté dans une vision…
L’Iboga va me raconter une histoire, son histoire…
Je vois comme des sortes de paillettes, fluorescentes et brillantes, de couleur blanc-bleu et très lumineuses…
Je les vois qui commencent à s’agiter, à bouger, elles se déplacent, et mon esprit se met à les suivre.
Au loin je peux voir l’astre terrestre, je le vois tout entier, depuis le ciel et je vois ensuite les “paillettes” qui se dirigent sur lui…
Elles continuent d’avancer et en suivant leur course, je peux maintenant distinguer l’Afrique vue d’en haut, puis la côte de l’Afrique centrale, vers le Gabon et la Guinée équatoriale…
Les paillettes y tombent comme une sorte de pluie magique, et toujours en me rapprochant de plus en plus, je vois qu’elles imprègnent la terre, le sol de cette region…
Je comprend alors que la plante qui poussera à cet endroit sera gorgée d’énergie Divine, et à ce moment précis je vois un arbuste y pousser en accéléré et grandir.
Chacune des fibres de ce petit arbre contient ces particules divines en lui, ces paillettes lumineuses, cet arbuste là c’est L’IBOGA.
Je comprend alors instinctivement (rien de tout ça ne m’est expliqué avec des mots, je le « sais », c’est tout) que cette plante agit en tant qu’intermédiaire en le monde Divin (énergétique) et le monde de la matière, le monde physique.
Pendant que la partie physique et solide de la plante s’accroche aux éléments pathogènes dans le monde de la matière, dans les “tripes”, en même temps, la partie Subtile, énergétique, de la plante agit comme une sorte de “portail” pour que la dimension Divine et les énergies supérieures puissent travailler à la guérison de l’individu depuis le monde énergétique, et retirer les élément malsains par la purge… (le vomissement)
Les enseignement et les visions continuent ainsi pendant plusieurs heures.
Guérison d’un parasite énergétique
Plus tard, en moi-même, je vois ma colonne vertébrale depuis l’intérieur en vision super rapprochée, comme on peut la voir avec un appareil IRM sophistiqué qui zoome dessus, elle émet un faisceaux lumineux intense qui se déploie vers le haut en rejoignant le ciel…
J’ai l’impression que cette colonne lumineuse émet un signal, comme si elle « contactait » le ciel, au bout d’un moment je vois certaines de mes vertèbres se transformer en une sorte de navette, comme un vaisseau, et utiliser ma colonne vertébrale comme une rampe de lancement. Cette “navette” décolle comme une fusée et suit le tracé du faisceau lumineux jusqu’à disparaître tout là haut.
Après un certain temps, je la vois redescendre et “aterrir” devant moi, deux êtres blancs en sortent et je les vois qui s’approchent de moi, ils viennent retirer quelque chose qui est accroché, agrippé à mon corps énergétique, sur le flanc gauche au niveau des côtes, je peux distinguer quelque chose qui ressemble à des griffes ou à des pattes enfoncées en moi, sûrement un parasite éthérique qui s’est logé à cet endroit depuis un moment… Les deux êtres s’en approchent et le retirent: je vomis quelques instants après…!
Mon expérience avec l’Iboga se poursuit jusque tard dans la nuit et les effets ont commencé à s’estomper entre 1h et 3h du matin.
Je suis physiquement très fatigué mais je ne dors pas, mon esprit est beaucoup trop actif, en jubilation, je me sens vraiment bien, mon monde intérieur est vaste, ça n’a aucune limite, c’est tout.
Lorsque j’ai les yeux fermés, je ne peux pas sentir de différence entre le haut et le bas, entre la gauche et la droite, je ne peux pas non plus sentir les limites de mon corps, toutes mes cellules sont en fête…
« L’être humain est comme un ordinateur »
L’Iboga m’a expliqué plus tôt que l’homme est comme une sorte d’ordinateur, un système bio-informatique et qu’elle agit sur lui à la manière d’un ordinateur en mode « redémarrage ». Pendant que le système d’exploitation habituel est en “veille”, la plante peut alors changer la configuration de l’individu et non seulement le fait de redémarrer est en lui même hautement bénéfique et régénérateur, mais en plus, pendant ce temps là, elle en profite pour retirer les programmes qui ne sont plus utiles, reconfigurer complètement le système et corriger quelques bugs…
Le lendemain matin, je me sens comme un nouveau-né, le soleil s’est levé et vient réchauffer une semaine froide et pluvieuse, pendant un moment on se croirait en été.
En moi-même aussi j’ai l’impression que le soleil s’est levé… c’est une journée sublime.
Je ne pense à rien, je suis fatigué mais je me sens incroyablement bien, juste parce que je suis en vie.
Il fait vraiment beau dehors et le simple fait de s’asseoir et de regarder le paysage est un délice, les couleurs sont vives et je peux entendre les oiseaux chanter, ça me contente et me remplit profondément.
J’apprends quelques jours plus tard par Iori, que ce soir là, j’ai réellement été initié à l’univers des plantes chamaniques. En effet, ça n’était pas là première fois que je consommais la racine d’Iboga mais cette fois-ci, je m’étais vraiment bien préparé physiquement et spirituellement à la prise de la plante, et ce que j’ai vécu ce soir là a été le résultat d’une préparation profonde, en suivant les conseils avisés et les directives de Ganji et Iori et de leur expérience en la matière.
Il va sûrement me falloir plusieurs mois pour comprendre, assimiler et “digérer” tout ce qui s’est passé ce soir là, mais ce qui est sûr c’est que le “Alex” qui est arrivé le vendredi après midi n’est pas le même que le “Alex” qui est reparti le lundi…
Je tiens à préciser, pour toutes les personnes curieuses ou intéressées de faire par elles-mêmes l’expérience de cette magnifique plante que la confiance et l’ouverture d’esprit sont déterminantes pour que la plante puisse travailler profondément et révéler son plein potentiel guérisseur.
Je ne sais même pas comment exprimer toute la gratitude et la reconnaissance que j’ai envers les plantes et le Divin pour tout ce qui s’est passé ce jour là, pour m’avoir donné la chance de voir tant de choses et l’opportunité de pouvoir changer, j’espère réellement pouvoir m’en montrer digne à l’avenir.
Je tiens aussi et surtout à remercier Ganji et Iori pour leur soutien et leur accompagnement infaillibles tout au long de ce parcours d’initiation, de découverte du monde des plantes chamaniques et de chemin vers la connaissance de Soi…
Je suis vraiment heureux que la vie aie fait en sorte que nos chemins se croisent.
J’espère un jour pouvoir vous rendre la pareille et vous montrer toute la reconnaissance que j’éprouve pour vous deux et pour tout ce que vous avez fait pour moi.
Merci Infiniment 🙏🙏🙏
Et nous, nous sommes extrêmement fiers de toi Alex! Et profondément heureux d’avoir pu te mener là...