Enseignement

Le caillou énergétique, un récit chamanique authentique

Découvrez le récit chamanique 100% authentique d’un homme en quête de réponses et de guérison, venu passer quelques jours à nos côtés pour prendre les plantes chamaniques. Au-delà de la guérison, il a rencontré et vaincu un maléfice dans sa propre chair.

Christian, 46 ans, a suivi le parcours Anankea dans son entier et a pris les plantes chamaniques pour guérir un problème de santé sérieux dont ni la médecine conventionnelle ni les thérapies naturelles ne parvenaient à venir à bout. Sa retraite chamanique à nos côtés lui a transmis la clé du mystère et cela relève véritablement de l’enseignement chamanique. Il nous raconte ici ce qu’il a vécu et comment s’est déroulée sa guérison.

J’habite en haute montagne avec ma femme, dans une région assez isolée et austère, dont je tairai le nom pour des raisons évidentes, quand vous aurez lu mon histoire. Nous y sommes installés depuis une dizaine d’années mais on est originaire de Lyon.

Au début j’étais très motivé, hyper enthousiaste, ma femme et moi nous avions bon espoir de tisser des liens enrichissants avec les locaux. Mais au fil du temps mon moral a commencé à dégringoler. Je m’en rendais pas vraiment compte d’ailleurs. C’est un jour, en me voyant dans le rétro de ma voiture, j’ai été choqué, j’avais une vraie gueule d’enterrement! Je me suis vraiment demandé ce qui m’arrivait. Et puis depuis quelques temps, mon ventre n’arrêtait pas de gonfler sans raison, ça devenait préoccupant… J’avais perdu mon appétit depuis un moment, je mangeais presque plus, j’avais un truc qui bloquait dans le bas du ventre, dans les intestins. Ma femme a d’abord pensé à un problème de constipation, elle s’y connaît un peu en plantes médicinales, elle m’a conseillé un traitement. Comme ça ne marchait pas, j’ai commencé à bouquiner, à faire des recherches sur internet, j’ai changé ma diète radicalement, je me suis même essayé au jeûne. Ça m’a fait beaucoup de bien mais je m’affaiblissais plus qu’autre chose entre mon appétit de moineau et le jeûne !… Y avait rien à faire, ça passait pas.

Ça commençait sérieusement à nous inquiéter. Évidemment on a pensé au pire, après tout ça pouvait être une tumeur, ça n’arrive pas qu’aux autres. Je suis allé chez le toubib, j’ai fais des analyses, une échographie, une coloscopie… Tout ce bazar a bien duré des semaines encore et toujours rien ! Les médecins comprenaient pas, ils ont pensé à un problème psy et m’ont conseillé de consulter. J’étais rassuré tout de même, au moins c’était pas le cancer. Du coup, je me suis dis faut que je me trouve un thérapeute sérieux.

Ça faisait un moment que je suivais Ganji et Iori sur internet, on aimait bien leur blog, on avait déjà lu pas mal de leurs articles et témoignages, ça nous parlait beaucoup. Je me suis décidé à les contacter pour avoir leur avis. Je m’y attendais pas mais ils connaissaient très bien la région où on est installé ! Spontanément j’en suis venu à leur parler de mes problèmes avec les locaux, comment ça me minait depuis des années, tous les problèmes qu’on avait eu ma femme et moi… Ganji et Iori écoutaient et acquiesçaient, ils avaient déjà leur petite idée sur l’origine de mon « mal ». J’ai eu envie de faire le suivi avec eux (à distance) et puis je me suis rendu chez eux en mars pour prendre les plantes.

Ma première nuit avec les plantes chamaniques

C’est Ganji qui m’a administré les plantes chamaniques pendant le séjour. Le premier soir, Ganji et Iori avaient disposé un plateau dans la pièce avec un lit et quelques plaids au cas où. Mais il ne faisait pas bien froid finalement. Sur le plateau il y avait une préparation que je ne connaissais pas et qui m’intriguait beaucoup, un verre d’eau et du miel. Ganji a commencé à faire une gestuelle pour demander aide et protection au Ciel. Iori et moi l’avons suivi. Nous sommes restés un bon moment dans le silence, à savourer cette énergie bienfaisante. J’en avais besoin, ça m’a beaucoup calmé parce que j’étais très nerveux. Puis, Ganji m’a fait signe de m’approcher de lui et il m’a présenté le breuvage. Son guide lui avait indiqué auparavant quelle plante je devais prendre ce soir là et en quelle quantité. Iori m’a expliqué que le miel et l’eau c’était pour faire passer le goût, au cas où. Mais j’en ai pas eu besoin. La plante chamanique qu’il m’a fait prendre était douce et a eu un effet vraiment étonnant, je m’y attendais pas du tout : c’était vraiment drôle, pour la première fois depuis des années j’avais envie de sourire, j’étais super bien, relax. Je m’étais même pas rendu compte à quel point j’étais ultra tendu depuis des mois. Là, je relâchais tout, j’étais comme ivre, ivre de joie et de bien-être, comme un gosse.

Vers 22 heures ça a commencé à vibrer sérieusement dans mon bas ventre. J’ai senti comme une grosseur, une sorte de bouchon. Tiens te voilà ! Je me suis dis. J’étais content que la plante sacrée le détecte, c’est vraiment cette grosseur que je sentais depuis des semaines. On aurait dit que l’esprit de la plante l’avait mis à jour, comme quand on fait un zoom et qu’on ne voit plus que ça. Et ça poussait, ça poussait… La plante a poussé le bouchon un bon moment et d’un coup, je l’ai pas vu venir, elle l’a éjecté de mon ventre, comme si elle le décollait des parois intestinales ! Je me suis levé d’un bond pour vomir. Quelle libération !!!

Et là j’ai vraiment éclaté de rire, je me sentais tellement bien, léger comme une plume ! Je me suis rassis un moment, une énergie de paix s’est mise à circuler partout dans mon corps jusqu’à inonder complètement ma tête et je suis resté là un bon moment à savourer le vide, le silence, la paix, le bien-être absolu parce qu’il n’y avait plus rien pour me tourmenter. Le cauchemar était terminé. Et subitement, on aurait dit que mon cerveau comprenait tout, je jubilais, en fait ce « bouchon » obstruait tout en moi ! J’ai vu passer les scènes que j’avais vécu depuis le début, j’ai senti le climat lourd, pesant, déprimant qui s’installait tous les jours en moi, depuis des années, le rejet des locaux (que j’avais pas voulu m’avouer), le sentiment de castration omniprésent, ma femme et moi on riait plus, on sortait plus, on prenait même plus plaisir à faire des choses toute simples comme le jardin, le potager, s’embrasser… Tout ce que j’avais pas voulu voir s’était transformé lentement mais sûrement en un espèce de caillot énergétique dur comme de la pierre ! C’était à peine croyable… Ça m’a fait pensé à toutes ces pierres justement que l’on voit dans la région, et puis ces maisons massives en pierre lourde, tristes et sévères. De la pierre partout. Et bien cette pierre, je l’avais dans le bide ! C’était un « caillou » énergétique qui vibrait un truc puissamment négatif et castrateur, et ça me refilait un malaise permanent, de l’oppression, de l’abattement.

La faim s’est imposée immédiatement et j’ai demandé quelque chose à manger. Ils m’ont apporté une crème maison, c’était délicieux, comme si je redécouvrais le plaisir de manger pour la première fois depuis une éternité. J’étais bien dans mon corps, léger, souple, je bougeais, je faisais des mouvements fluides que je fais jamais, mes gestes étaient totalement libérés. Finalement je me suis laissé glisser sous la couverture et je me suis endormi complètement apaisé, le sourire aux lèvres je crois.

Le lendemain j’ai tout raconté à Ganji et Iori, ils étaient trop heureux pour moi. Ganji m’a proposé une rencontre l’après-midi avec son guide et esprit protecteur Iurikan pour éclaircir tout ça et surtout, pour me donner des clés pour affronter la suite, parce qu’il allait falloir rentrer maintenant… J’ai accepté l’offre avec enthousiasme et soulagement ! Ganji s’est levé pour me laisser me reposer mais moi je me sentais tellement bien, j’ai eu envie de sortir prendre l’air. Et là, pareil, c’était comme si je redécouvrais la beauté de la nature pour la première fois. Je respirais l’air à fond, je sentais les odeurs, je regardais les montagnes au loin, c’était un spectacle magnifique. Iori est venue me tenir compagnie un peu, elle avait le regard amusé. Tu sais, m’a-t-elle confié, lorsque tu nous as appelé pour la première fois et que tu nous a parlé de ton problème… Le soir même, je faisais ma méditation quotidienne, j’étais bien, dans un silence profond, et tout à coup une image s’est formée dans mon esprit. J’ai vu un homme avaler un rocher ! C’était assez burlesque ! Complètement impossible. Mais j’ai compris que cette vision me parlait de toi, de ton problème. Et bien, je ne savais pas à quel point ! Et nous avons eu un sacré fou-rire.

Un peu plus tard dans l’après-midi, Ganji s’est installé devant son tarot et je me suis présenté devant lui. C’était assez intimidant car je sentais que Ganji n’était plus tout à fait là, c’était bien sa voix mais le ton, la « vibration » était différente. C’était une présente puissante et profondément bienveillante en même temps. Iurikan, son guide, a d’abord confirmé tout ce que j’avais ressenti pendant la séance : c’était bien un caillot ou plutôt un caillou énergétique, sa nature était pareille à celle de mon environnement. Mais là où j’ai été surpris (je suis tombé des nues) c’est quand il m’a expliqué que les habitants du petit bled où on vivait avaient un pouvoir ancien, qu’ils se le passaient de génération en génération, et c’est les pierres qui le leur transmettaient. Ils étaient extrêmement liés à la roche, ça je l’avais déjà remarqué mais je trouvais ça plutôt normal. Je pouvais pas imaginer que je vivais parmi des sorciers !

Certains des habitants avaient vu notre installation d’un très mauvais œil et s’étaient juré de nous faire partir. Ils voulaient nous avoir à l’usure ! Leurs mauvaises intentions, leur malveillance quotidienne s’était matérialisée, « calcifiée » je pourrais dire, au fil du temps, dans ce caillou énergétique logé dans mon bas ventre. Le but c’était de m’ôter toute joie de vivre, de me faire me sentir tellement mal dans cette région qu’on déciderait finalement de partir, ma femme et moi. Et ils avaient bien failli y parvenir. Mais la bonne nouvelle c’est que je venais de récupérer ma force et ma pleine vitalité ! Mieux encore, cette épreuve m’avait transmis une joie de vivre absolue, un pouvoir capable de venir à bout de leur malfaisance. Iurikan a conclu en me disant que c’était pleinement mérité parce que j’avais eu le courage d’aller au bout, de chercher les vraies réponses, de recevoir la véritable guérison. Et j’avais reçu l’enseignement de la plante. J’étais donc digne de ce nouveau pouvoir personnel. Il m’a encouragé à répandre cette nouvelle joie autour de moi, ma femme en avait grand besoin, et cette joie nous protégerait désormais.

Ce fut mon premier séjour chez Iori et Ganji, je pense qu’il y en aura d’autres! Je dois dire que leur modestie et leur simplicité m’ont beaucoup touché. Je me sentais à ma place, accueilli, aimé. En partant j’avais les larmes aux yeux.

Merci.

Christian

Un grand merci à toi Christian pour ce témoignage généreux et riche en enseignement!

Ganji et Iori

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