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Retraite Anankea : une scientifique nous parle de son expérience avec les plantes chamaniques

L’univers fascinant des plantes chamaniques vous intrigue ? Dans cette rubrique, découvrez les témoignages de ceux et celles qui ont osé la rencontre avec les plantes sacrées à nos côtés.

Aujourd’hui nous donnons la parole à Claire, 44 ans. Originaire du Havre elle vit en Suisse avec ses deux filles depuis 2003. Après avoir été championne d’échecs et une chimiste brillante qui a dirigé son propre laboratoire et enseigné à des élèves de l’école Polytechnique, Claire a vécu en 2016 une manifestation spectaculaire de Kundalini en pleine nuit, toute à fait inattendue. Cette rencontre avec la dimension supérieure divine l’a complètement bouleversée, à tel point qu’elle a quitté son emploi et redéfini complètement ses priorités. Elle s’est révélée au fil des années une artiste de talent, peintre et poétesse. Ses œuvres, dont nous vous offrons un aperçu dans cet article, sont belles et saisissantes. Claire a suivi le Parcours Anankea dans son entier et est venue passer 15 jours à nos côtés pour prendre les plantes chamaniques et vivre une véritable Initiation. Voici son expérience.

1 Claire, as-tu aimé ton séjour ?
Oui, je l’ai trouvé profondément révélateur et unique.

2 Quels étaient tes défis et tes attentes en venant en séjour ?
Mes défis et mes attentes étaient très pragmatiques: me sortir de mes dépendances physiques (alcool et médicaments) et sortir de la zone de danger où je me trouvais psychologiquement, physiquement, énergétiquement. C’était une forme d’urgence absolue.

3 Qu’est ce qui t’a fait le plus plaisir ?
La façon directe, authentique de Ganji et de Iori de mettre en lumière les forces en jeu, les comportements déviants, les points à travailler. J’estime énormément cette approche qui me parle beaucoup.

4 Quel est le meilleur conseil que tu aies reçu durant ce séjour ?
Me relier au Divin. Les gestuelles pour y parvenir.

5 Est-ce que la diète a été difficile pour toi ?
Pas du tout. Elle s’est imposée naturellement et m’a fait énormément de bien.

6 T’es tu sentie protégée pendant ton séjour ?
Oui, à la fois par Ganji et plus tard dans le séjour par le Divin.

7 Quel fut le moment le plus vibrant ?
La séance de théâtre le premier soir où j’ai pu visualiser pour la première fois les forces obscures en action. La prise d’Iboga et le déblocage de mon mental, qui m’a permis d’entrer dans une nouvelle dynamique de travail.

8 A priori, qu’est ce qui a changé en toi grâce aux plantes ?
Beaucoup de choses ! Il est trop tôt pour le dire mais j’ai eu essentiellement la révélation d’un chemin de vie. Les plantes, chacune à leur manière, m’ont révélé leur intelligence de guérison, guidée par le Divin. C’est une révélation quasi-mystique qui va me transformer en profondeur sur bien des plans.

9 Qu’est-ce que la scientifique et cartésienne en toi pense de cette expérience et de cet univers chamanique ?

Ma formation scientifique m’a appris à reconnaître les faits au sens large (où j’inclurais aussi les pensées et le ressenti), les prendre sans idée préconçue et à les interpréter au regard de ce que je connais, ou, et c’est le cas pour l’expérience que j’ai vécu, d’élargir ma vision pour les prendre en compte quand je ne les connais pas. Dans ce cadre, la prise des plantes et plus particulièrement de l’Iboga a été très révélatrice car elle m’a permis d’expérimenter concrètement la dimension divine. Il n’y a donc pas à mon sens de contradiction entre être scientifique et vivre une expérience mystique. De même, je pense qu’un esprit scientifique comme le mien, pour qui la remise en question du système de pensée est une démarche fondamentale, sera très utile dans la reconnaissance et la remise en question des structures et comportements nocifs que j’ai et sur lesquels je travaille.

Pour le cartésianisme, c’est une autre paire de manche car ce système logique de pensée dérivé du mental est un formatage très rigide et provient d’un « apprentissage » forgé dès l’enfance et fortement encouragé par la société occidentale actuelle. Contrairement à l’esprit scientifique, naturellement ouvert sur le monde et ses manifestations, l’esprit cartésien est enfermé dans un système de croyances mentales qu’il n’est pas facile de faire bouger. L’Iboga a fait un travail incroyable en débloquant ce système, déblocage que j’ai réellement vu lors d’une vision. Il a ainsi permis à ce cartésianisme de voler en éclats, donnant ainsi une liberté au niveau du mental suffisante pour, entre autre, faire bouger les structures éculées de pensée et les réinventer dans un cadre plus riche et dynamique.

En conclusion, je me sens après ce séjour toujours scientifique, dans une moindre mesure tout de même, mais plus du tout cartésienne. J’ai acquis et je continuerai d’acquérir une dimension spirituelle, un rapport au Divin bien plus vaste, important et fondamental que la science, qui n’est qu’une façon restreinte de comprendre le monde. Il n’y a aucune comparaison possible entre le Divin et la science mais il n’ y a aussi pas d’incompatibilité non plus.

Je ne peux donc que conseiller aux scientifiques d’expérimenter le monde Divin grâce à l’Iboga, une façon très saine et enrichissante de remettre la science à sa juste place, car elle en a une (tout comme la poésie ou l’art), de briser la rigidité malsaine cartésienne (que beaucoup de scientifiques traînent malheureusement à la patte) , tout en s’ouvrant à un monde insoupçonné d’émerveillement Divin et d’épanouissement humain.

10 Qu’est ce que tu aimerais faire évoluer à l’avenir ?
Renforcer ma relation au Divin. C’est le pilier central autour duquel évolueront les thématiques diverses telles que la médiumnité, la dépendance affective et l’autonomie, la déprogrammation de structures éculées et l’amoindrissement du mental.

11 Comment décrirais-tu Iori et Ganji ?
J’ai vraiment découvert en Iori une femme sensible et indépendante avec laquelle j’ai ressenti une forte complicité féminine. Sa présence au début du séjour m’a été d’une grande aide pour m’accompagner humainement dans la prise de conscience souvent désagréable de mes blocages et comportements vampiriques.
Je m’attendais à découvrir en Ganji un homme, j’ai découvert un être merveilleux aux multiples facettes, qui dégage des énergies humaines, reptiliennes et divine incroyables. Cela m’a intimidé de prime abord mais je ressens maintenant un profond respect pour lui, en plus d’une profonde affection, et je lui suis infiniment reconnaissante d’avoir accepté de me servir de guide spirituel. Humainement, Ganji a une attitude directe et authentique que je n’avais jamais connue avant et qui me parle énormément.

12 Comment te sens tu à la veille de ton départ ?
Comme avant tous les départs, une sorte de tristesse de terminer un séjour qui s’est révélé profondément transformateur pour moi, mais aussi accompagné d’une très forte détermination à entamer et accompagner les changements de ces prochains mois. Maintenant que la graine a germé, il s’agit de travailler d’arrache-pied pour percer le bitume et fleurir au grand jour. Un travail de longue haleine, mais que j’entame avec enthousiasme, infiniment de sérieux et beaucoup d’abnégation. Le chemin vient à peine de commencer! 🙂

Un grand merci à toi Claire,

Iori et Ganji
Le temps des bilans

C’est le temps des bilans, c’est le temps de la chance
approche-toi tranquillement et entame une danse
endiablée tout d’abord, langoureuse par la suite

L’âme possède ton corps, elle te fait aller vite
dans des contrées perdues, où seules les élites
se regardent en riant, atypiques, insouciants
riches de leurs promesses, mental évanescent

Rejoins les tiens ma douce, apporte-leur ta joie
Ton amour pour les hommes, pour la vie, pour Gaïa

Et si jamais dans l’ombre tu n’y trouves ton roi
reviens vers moi Trésor, âme du monde entier
nous fêterons ensemble, l’unité retrouvée.

Claire, 2016

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