Témoignages

Ma rencontre avec le Bois Sacré (Iboga), le témoignage de Marie

Trois ans de travail avec l’Iboga auprès de Ganji et Iori

Marie, infirmière relaxologue à la retraite, témoigne de son expérience avec l’Iboga

Bonjour à tous, je m’appelle Marie, j’ai 66 ans (63 au moment de l’expérience relatée). Je suis infirmière-relaxologue à la retraite depuis 2 ans. J’ai choisi de m’installer au Portugal afin de suivre les orientations thérapeutiques de Thérapie Anankea suite à la thérapie entreprise avec Ganji et Iori en janvier 2014.

Mon expérience avec l’Iboga, encadrée et soutenue par Ganji et Iori, a commencé il y a plus de 3 ans au détour d’une crise existentielle majeure qui m’a progressivement amenée à reconsidérer toutes les « valeurs » auxquelles j’adhérais. Pour en savoir + sur l’Iboga, cliquez sur le lien rouge.

Chaque session avec l’Iboga fut un périple au plus profond de moi-même dans des strates ignorées de nos capacités d’investigations humaines. Une Intelligence supérieure m’accompagnait et me guidait avec une Connaissance omnisciente de la nature humaine et des multiples pièges dans lesquels elle se débat. Combien de fois ai-je été enveloppée et soignée par son humour, sa liberté, sa légèreté, sa fulgurance qui me décollaient du drame humain et me donnaient un avant-goût de paradis quand elle ouvrait dans ma conscience la porte du Sacré… Et j’ajouterais que ce Sacré là ne connaît aucun répit à traquer l’Enfer bien présent, bien réel, au cœur de l’humain… Car il s’agit d’un combat à mort, contre la mort de soi, au cœur de soi, dont l’Iboga est la Clé. Les sessions furent toujours précédées d’un temps de préparation essentiel avant pareille rencontre.

À ma dixième session, si je me réjouis de retrouver la merveilleuse Présence qui à chaque cérémonie me guide et me conduit toujours plus avant dans le labyrinthe intérieur de ma condition humaine, j’éprouve aussi une légère appréhension. En effet, je me sens alourdie par le passage de ma fille, de mon gendre et de leurs deux enfants, venus de France pour passer quelques jours à mes côtés au Portugal. Il m’a été difficile de retrouver le formatage bien français des sacro-saintes vacances, mues par un esprit de consommation, le besoin de se lâcher, le besoin de se distraire qui rappelle le tristement « donnez-leur du pain et des jeux (à la foule) » …pléthore d’appétits à satisfaire et qui détourne insidieusement de la véritable rencontre humaine. Ces 10 jours passés ensemble, riches de confrontations et de décalages, m’ont mises à l’épreuve de ma liberté fraîchement mais durement acquise. Étais-je prête à renoncer au rôle de grand-mère assigné et attendu par la famille ou bien à préserver mon combat et mon intégrité pour m’affranchir d’une condition humaine obligée ? Mon regard plus aiguisé me fit percevoir au fil des jours chez mon petit-fils une hyperactivité et une agressivité anormales, « électriques », ponctuée de hurlements aigus quand il faisait un caprice. Un fois, l’un de ses cris fut tellement strident que j’en ai loupé la marche qui reliait le couloir à la salle à manger où il se trouvait. Mon constat auprès de ses parents s’est heurté à un mur d’incompréhension et de fermeture. Un abîme nous séparait entre leur réponse « Mais c’est normal, il est petit voyons ! » et ce que je percevais – une forme d’emprise invisible qui manipulait cet enfant ainsi que tout son entourage.
La séance d’Iboga qui eut lieu une semaine après leur départ m’apporta des explications précieuses.

Les révélations de l’Iboga sur la condition humaine

Cette fois il y eu peu de préambule et si je devais définir la caractéristique de cette session d’Iboga, je dirais « sauvetage divin et fin d’illusions ». Contrairement aux fois précédentes où le travail de l’Iboga commençait en douceur, l’esprit de la plante se présenta fièrement à moi, surgissant de l’extrémité d’un couloir encadré par 2 Anges. C’était son rayonnement intense qui forait au cœur d’un noir absolu le passage lumineux où il s’est engagé. Il n’y avait pas de mélange entre l’obscurité et la lumière. Ces trois êtres progressaient rapidement le long de ce couloir. J’ai juste eu le temps de me glisser dans leur sillage, je me voyais et me ressentais si petite à côté d’eux… Si j’ai vu le visage des 2 Anges dont l’expression était paisible et déterminée, la Présence qui les accompagnait apparaissait sous forme d’une silhouette violette qu’on aurait dit couronnée et composée de fines aiguilles violettes et lumineuses en leur centre. Elles s’ajustaient parfaitement les unes aux autres, composant une sorte de long vêtement fluidique. Cette entrée en matière assez fulgurante m’a fait vivre et comprendre le caractère incorruptible absolu du monde Divin face à ce qui allait suivre (le « mal » à l’état pur). C’étaient 2 mondes, 2 matières, 2 temps inconciliables, sans mélange possible.

Voici les séquences dont je me rappelle :
=>Je me retrouve rapidement engluée dans les méandres de ma discutaillerie intérieure… Un concert de voix de gouilles réglées par les automatismes, les rythmes et les hormones d’une foule sourde, aveugle depuis des millénaires dirait-on. Répétition, répétition sans fin, martelée et dont je me vois pétrie. Je comprends que ce lègue multi-millénaire de l’humanité meut mon quotidien, discipline, orchestre, rythme ma vie de tous les jours, mes activités qui se déroulent sous mes yeux… Je me vois prise dedans, sans libre arbitre aucun.

=> Le remplissage des mots, du langage dont j’ai fait ma mission d’incarnation ici-bas (j’ai un amour pour les mots absolu). Mais qu’ont-ils fait ces mots, sinon définir et figer ma perception du monde, comme autant de miroirs réfléchissants qui m’en renvoient sans cesse le même écho, la même image inchangée ? Je me vois remplie de ces mots, de ces sons privés de vie, vides de sens. Je suis prisonnière du mirage virtuel de mes mots … Je m’entends dire « je me suis donc remplie de çà, de cette illusion ».

=> Mon petit- fils me scrute de son regard intense, il en sort un petit nuage noir qu’il me lance à la figure. Un zoom apparaît et je perçois clairement la structure de ce petit nuage noir, composé de fines billes noires qui, en explosant, projettent des sortes de « mouchards » nocifs en direction de mon cerveau.

=>Je suis plongée dans une succession d’instants qui précèdent l’activisme qui me caractérise dans mon quotidien. À chaque fois, dans cet espace vide de temps et d’intention, l’inutilité de tous ces élans d’activisme s’effrite et me décolle d’une très vieille illusion. Toute ma vie je me suis crue ambassadrice du Divin alors que je constate à présent la distance qui me sépare de Lui. Force est de constater que je n’en suis pas le prolongement : je ne suis qu’automatismes. Je baigne dans ce non-sens jusqu’à la nausée.

=>Trouée lumineuse d’un visage angélique. Pas un atome de cet être n’est égo, il diffuse une vibration de joie et de pureté. Musique d’opéra céleste. Un peu plus tard, j’entends « tu veux servir le Divin, alors REGARDES !… »

=>Plongée dans l’enfer de visages, tous plus hideux les uns que les autres, de bouches obscènes, d’êtres difformes. Plongée dans des temps très reculés où se déroulent des cultes immémoriaux, scènes de sacrifices humains. Après d’infâmes détours dans des fosses desquelles émergent des visages et des corps torturés, tout au fond d’un puits noir, d’énormes adhérences-racines sont arrachées… une montagne de détritus abominables disparaît dans une sorte d’entonnoir… (travail profond sur le karma humain) J’ai le sentiment horrible d’une terre mutilée, souillée à l’extrême par une abjection sans nom… Je suis enfant de cette matière, plongée dans l’impuissance totale de ma condition à m’en extraire et l’abysse d’un temps millénaire qui me garde prisonnière. Pour la première fois au cœur de moi-même monte cette évidence que la matière qui me compose ne connaît pas, ne peut connaître le Divin. Je vis une sorte de capitulation intérieure de tous mes pauvres moyens… Mais je vis aussi et surtout la fin bienfaisante d’une illusion. J’ai mis tout ce temps-là pour y parvenir….

Vers la fin du travail, j’entends « on va s’attaquer à la tour de contrôle » (le mental/l’égo). Dans mon champs visuel apparaît un arbre noir qui explose de toutes parts, comme le bouquet final d’un feu d’artifice, avant de s’effacer. Les sillons de mon cerveau semblent se vider.

Libération du karma humain multimillénaire

Lors des vomissements qui m’ont saisie durant la session, j’ai eu l’impression que cela venait de très loin, du plus profond de mes entrailles. J’ai vomi l’Imposture, le Mensonge absolu, vomi l’Horreur et l’Inconscience criminelle de cette matière dont je suis faite, jusqu’à la sensation de finalement mourir à ma vieille condition humaine devenue obsolète. J’ai rencontré l’Illusion universelle et m’en suis libérée.

Lorsque l’effet de l’Iboga s’est dissipé, j’ai vécu un moment un peu délicat où j’éprouvais un sentiment de nostalgie et une certaine difficulté à réintégrer mon corps. Je me sentais suspendue entre terre et ciel dans un défilé ininterrompu d’images et je serais volontiers restée dans cet état. Je sentais également revenir mon mental et ses réflexes de contrôle.

Et après l’Iboga ?…

Des mois sont nécessaires pour laisser décanter une telle session avec l’Iboga, tant la richesse des informations qu’elle délivre est colossale. Néanmoins, à travers les quelques bribes d’informations parvenus à ma conscience pendant la session, le Bois Sacré m’a délivré un enseignement inestimable et parfaitement ajusté à ce que j’étais prête à aborder dans mes profondeurs, ainsi qu’à l’actualité que je venais de vivre avec ma famille.

J’ai ici expérimenté l’impasse définitive de ma condition humaine. Point de non- retour où s’est allumée l’Étincelle d’un renversement fondamental de mes valeurs. Plus que jamais, j’ai à cœur de mettre en application la nouvelle lucidité qui m’est conférée, pas à pas. Et cela se pose en choix, en actes concrets, en actes de liberté et de combat conscient dans ma vie de tous les jours. Cesser d’obéir à l’injonction d’un enchaînement intergénérationnel, se dévêtir du rôle de mère et de grand-mère, s’engager à devenir une femme authentique et accordée au Vivant n’est-il pas le plus précieux des cadeaux que l’on puisse (s’)offrir ? Il donne une saveur incomparable à la vie. Me positionner ainsi n’est pas facile. C’est s’exposer à une certaine incompréhension de l’entourage mais cela pose au final les bases d’une vraie rencontre humaine basée sur le respect et l’écoute mutuelle. J’ai pu en observer les retombées avec ma fille qui suite à l’échange de certaines « vérités », m’a abordée en tant que femme avec une distance juste et un regard nouveau. C’était bon…

Lorsque l’on pose un regard nouveau sur une réalité modifiée, cela change nécessairement les rapports à soi-même et au monde. Dès lors on perçoit avec une acuité toute nouvelle les jeux d’illusion, de pouvoir, de manipulation et d’emprise présents dans les relations humaines. La famille en ce sens est un riche terrain d’exercices, assez redoutable mais très révélateur.

Le combat mené ces dernières années auprès de Ganji et Iori m’a permis de me distancier de mon égo arrogant et limité et de faire émerger en moi cet îlot de « Vrai » face auquel le mensonge et l’inconscience criminelle qui m’ont habitée ma vie durant commencent à reculer. Sans ce travail préliminaire, je n’aurais pu vivre une telle initiation avec l’Iboga. Cet îlot de « Vrai » me rend également consciente d’un enjeu millénaire à travers lequel chaque « démystification » du Mensonge enclenche une réaction en chaîne et donne Sens à ce combat.

J’ai vécu cette session d’Iboga hautement intense accompagnée par le soutien bienveillant et attentif de Iori et Ganji, qui m’ont véritablement permis de reprendre pieds dans une réalité que je perçois aujourd’hui différemment. J’ai savouré le réconfort de vivre cette étape dans un lieu protégé et en bonne compagnie. J’en éprouve une profonde reconnaissance, une Confiance intrinsèque dans le cheminement vécu auprès d’eux.

J’ai choisi de témoigner en tant que « pèlerin » d’une Vérité qui peut s’offrir à tout chercheur sincèrement désireux d’ouvrir les yeux. Je garde de cette session avec L’Iboga Sacrée le contact d’une traversée dont chaque étape s’est inscrite au plus profond de moi… déroulement d’un opéra subtil… parfaitement orchestré, harmonieux, unique et propre à chacun.

Il est peu d’endroit où l’on peut vivre cela. Il est peu d’êtres aussi intègres que Ganji et Iori pour l’accompagner…

Marie

Iori et Ganji

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