Témoignages

Retraite de plantes chamaniques : la revanche de Christel sur « Miss Cata »

Découvrez le récit de Christel, qui a participé à la retraite chamanique Anankea, où elle a fait une découverte de taille!…

Christel, 47 ans, vit en Martinique. Maman de deux beaux adolescents, elle se consacre à ses deux passions : la musique et le développement spirituel. Elle a suivi le Parcours initiatique Anankea pour faire une retraite chamanique à nos côtés au Portugal. Elle est venue des Caraïbes, deux jours pleins de voyage, c’est vous dire si sa motivation était grande !

Mais les ennuis commencent quelque semaines avant son départ et sa détermination est mise à rude épreuve : sa voiture tombe en panne, puis c’est au tour de son téléphone portable… Les contrariétés matérielles et financières s’accumulent chaque jour. Tout semble s’opposer à son départ, comme si une « force maléfique » voulait l’empêcher de faire un bond dans sa guérison et son épanouissement spirituel. Cela vous paraît irrationnel ? Et bien pas tant que ça… Vous le découvrirez dans le témoignage et le décryptage qui suit, Christel a bel et bien eu affaire à un esprit négatif puissant, un esprit attaché à sa famille, puisque celui-ci s’est manifesté pendant la retraite chamanique… Une révélation bouleversante et confrontante mais ô combien salvatrice!…

Contre toute attente, Christel remporte sa 1ère victoire sur la fatalité qui l’accable depuis toujours et dont la cause restait pour elle un mystère absolu. Voici son témoignage

La découverte d’une entité familiale négative

J’ai découvert pendant ma retraite Anankea l’existence d’un esprit maléfique familial, qui me vient du coté maternel. C’est une entité occulte invisible qui se manifeste constamment et veut s’imposer comme toute-puissante dans ma vie pour me manipuler et me contrôler. Son objectif : me posséder à vie. Elle s’exprime à travers moi à travers ce que je nommerai « Miss catastrophe » : cette facette de ma personnalité est une vraie tornade, elle ne fait que saboter mon quotidien et semer la confusion. Elle génère sans cesse dans ma vie et autour de moi des situations de conflits, d’humiliation et de sabotage. Elle me contraint aux difficultés matérielles et financières régulièrement, elle rend mon esprit confus et contrarie toutes mes démarches ! En particulier lorsqu’il s’agit de démarches liées à l’argent ou à ma liberté, des transactions financières, des projets qui vont me faire du bien et m’épanouir… Elle bloque ma connexion internet, fait dysfonctionner mon téléphone, mes applications, Skype, Whatsapp… Et tous ces phénomènes se sont accélérés et intensifiés avant ma retraite chamanique, un signe évident!

Avant le séjour : la malchance me poursuit

L’inconscience permet aux forces noires de nous manipuler

La force familiale s’acharne pour que je me décourage et ne parte pas au Portugal. D’abord ma voiture tombe en panne. Je dois trouver des stratégies pour aller au travail le matin car en Martinique, rares sont les transports en commun. Toute mon énergie passe dans le fait de trouver des solutions. Je suis épuisée et mais j’espère beaucoup de cette retraite. Mon téléphone portable tombe lui aussi en panne… et j’en passe. Pour couronner le tout, je ne cesse de pleurer comme si mon âme était en souffrance, voulait se décharger d’un poids bien trop lourd et avilissant pour elle. Cela me fait du bien, certes, mais je n’en comprends pas les raisons. La veille de mon arrivée au Portugal, le réseau électrique saute chez Ganji de façon assez spectaculaire, plusieurs lumières dans la maison ne fonctionnent plus du tout. Iori et Ganji m’avouent quelques jours après qu’ils ont tout de suite su que c’était lié à mon arrivée. Ils me racontent quelques expériences de séjours : à chaque nouvel arrivant, quelque chose se passe : la voiture prend un coup, un radiateur tombe en panne sans raison, une inondation survient, Ganji éprouve des douleurs inhabituelles à certains endroits de son corps etc… Ils sont donc accoutumés à ce genre de phénomènes qui expriment le mécontentement des entités familiales attachées aux personnes qui viennent faire la retraite.

Nota bene : une entité familiale est un esprit maléfique puissant. Chaque lignée familiale est gouvernée par au moins une entité négative. En savoir + sur les entités négatives

Arrivée au Portugal : les ennuis continuent !

Je fais un périple de deux jours pour arriver dans les montagnes du nord du Portugal. De Fort de France, je décolle pour Paris, où je fais une brève escale avant d’arriver à Porto. En débarquant de l’avion, j’apprends que mon bagage a fait le voyage dans un autre avion ! Il va falloir attendre. Je sens les ennuis qui recommencent… J’ai un car à prendre et je stresse. Combien de temps vais-je attendre ? J’ai trois heures devant moi afin de trouver une solution pour ne pas rater le car qui m’amènera de Porto à Valença. Un faux chauffeur de taxi m’aborde, il prétend m’emmener pour moins cher. Heureusement, Iori intervient au téléphone et le questionne en portugais : en fait il est beaucoup plus cher que les taxis officiels ! Je me passe de ses services, il s’en va penaud, démasqué. La valise arrive à la dernière minute et j’attrape mon car in extremis. À l’intérieur, j’entends les mots de cette chanson « Lost and Found » , « Perdue et retrouvée », comme un écho à ce qui m’attend pendant la retraite. Car je me sens perdue et j’ai le sentiment que je vais trouver ici des réponses et des repères essentiels pour ma vie, et aussi une véritable écoute. Et j’ai raison, je ne le sais pas encore mais je vais faire la trouvaille de ce qui me ronge depuis tellement longtemps : la force familiale maternelle.

Miss Cata : une force paralysante et envahissante qui sème le chaos

Dès mon arrivée, Miss Cata se surpasse : mon téléphone de rechange ne fonctionne plus correctement, je laisse le radiateur de la salle de bain allumé, au petit matin il ne fonctionne plus, je tâche mes draps, je brûle mon manteau, la matière fond et reste accrochée sur l’appareil tout neuf de Ganji, je trébuche sur une marche et je tombe ! Iori passe son temps à nettoyer derrière moi et le coût des dégâts que ma simple présence cause s’alourdit de jour en jour… Je me sens comme une poupée folle et désarticulée, sans contrôle sur moi-même.

Iori et Ganji de leur côté se sentent lésés et finissent par intervenir : ils m’expliquent que l’entité négative qui gouverne ma famille est en train de semer le désordre, l’énervement, la confusion et de faire des dégâts matériels, pour créer un climat de conflit entre nous. Elle prend un malin plaisir à faire courir Iori dans tous les sens. Iori m’avoue qu’elle aperçoit régulièrement dans mes yeux une présence puissante, autoritaire, dominatrice, malveillante, glaciale et méprisante, qui n’a rien à voir avec ma vraie personnalité. Ganji m’explique sa stratégie : ruiner nos relations et ce séjour. Tous deux me poussent à réagir car je suis inconsciente et je laisse faire, je ne me responsabilise pas pour les dégâts occasionnés et « la mauvaise ambiance » que je provoque. En attendant, cet esprit s’amuse beaucoup de voir Iori nettoyer, astiquer… Il aime humilier les gens que je côtoie.

Ce détail me parle tout de suite, je reconnais le portrait craché de ma mère qui est froide et mauvaise, et qui ne fait que m’humilier depuis toute petite. Parce que je suis différente. Elle n’a jamais aimé ma sensibilité et ma dimension spirituelle. C’est le propre des entités négatives, m’expliquent Ganji et Iori, elles méprisent ce qui est beau, subtil et délicat. Cette présence en moi complètement toxique, je la découvre ici sous toutes coutures. Miss cata ce n’est pas seulement toutes les catastrophes qui pleuvent sur moi depuis des années, c’est aussi toutes les nuisances que j’inflige autour de moi sans m’en rendre compte. Et ce séjour me met face à mon inconscience, à ma passivité, à mon propre déni, et à ma dangerosité. C’est affreux !… Je me sens très mal, avec le sentiment de n’être rien, et véritablement indigne. Je vois dans les yeux de Iori et Ganji une telle exaspération que cela m’inquiète au plus haut point. Je comprends alors à travers eux que je suis devenue au fil des années un fardeau pour moi-même et pour les autres. En même temps, je suis reconnaissante d’être face à moi-même, au cœur de moi-même. Là, où se cache le mal. Je sais maintenant où se trouve le véritable combat. C’est sur elle – miss cata – que devra porter mon action : pour ma liberté intérieure et extérieure.

C’est alors que mon « cycle » s’enclenche, alors que ça n’était pas du tout au programme ! Du coup je ne peux pas prendre l’iboga. Je consulte Iurikan, le guide de Ganji et Iori, qui me dit que c’est l’entité familiale qui a déclenché le cycle avant l’heure, pour que je ne puisse pas prendre l’Iboga, il me révèle à cette occasion qu’elle a énormément d’emprise sur moi, sur mon corps et mon esprit. C’est la goutte d’eau.

Heureusement, la nature sauvage environnante et sacrée me fait du bien. Elle aussi me donne la main par l’énergie si pure qu’elle distille en cadeau. Ganji et Iori m’amènent avec bienveillance à sa rencontre chaque jour pour de longues balades. Et j’y passe beaucoup de temps à méditer, le visage tourné vers le soleil.

La prise du Ponga : rencontre avec ma vérité

Sur les conseils de Ganji, Iori et Iurikan, je demande au Divin de me guider et me montrer qui je suis réellement. Et c’est précisément ce qui se passe de manière incroyablement structurée, cohérente et complète. Le Ponga (plante chamanique endémique) me montre la réalité occulte de mon être, attaché par un cordon familial puissant, et je suis bouleversée.

Les révélations s’enchaînent, tout en se gravant à jamais dans ma mémoire. Je me vois en un être tout petit comme une allumette, soumise au culte de sa mère toute puissante, représentée sous forme de momie. Je vois une femme sans tête, cette miss cata, engendrée par le cordon familial, toute puissante et bien enclavée à la Terre. Et tapie dans l’ombre, une araignée et un crabe avec une grosse pince, le crabe « sémafot » (c’est ma faute), caractéristique de la Martinique. Il porte le nom de la culpabilité et du manque de confiance en soi… Iurikan m’avait prévenu que j’étais emplie de culpabilité par rapport à ma mère, et ce, malgré sa méchanceté. Il m’avait dit aussi que la culpabilité était l’expression du cordon ombilical. Je vois aussi mes limites, mon visage qui, en un rictus horrible, me montre sa complaisance et sa passivité. Le message du Divin est clair et net : rejette le lien familial qui cause ta perte…

En opposition, c’est la nature verte, bleue et blanche qui m’apparaît soudain et accueille un lion portant un sceptre et une couronne que je vois clairement aussi. Comme si le courage et la force divine venant de son œuvre ( la nature ) pouvait être une aide dans ce combat…

Le jour de mon départ, mon téléphone récupère subitement sa connexion internet et Iori m’apprend que les lumières qui avaient sauté dans la maison sont revenues! Cela se passe de commentaires…

En conclusion

C’est avec ce sentiment de transformation profonde que je rentre en Martinique. Le sentiment d’avoir ouvert les yeux sur ma condition « d’handicapée », une accidentée de la vie qu’il me faut prendre en main, panser et rééduquer avec compassion. C’est ce défi que je veux relever. Ma dimension occulte existe bel et bien à travers un être profondément confus et dépendant qui fait miroir avec la réalité sociale Martiniquaise, si confuse elle aussi. Cette réalité, je l’ai vécue dans ma chair et je ne l’oublierai jamais. Chaque jour, je m’en souviendrai. Maintenant, le combat spirituel ne fait que commencer. Les résistances sont là. J’essaie de m’en détacher et c’est ce qui fait que je ressens au plus profond de moi un souffle nouveau, car je me sens éveillée, forte et puissamment déterminée. L’énergie de vie coule dans mes veines et me montre la voie à suivre… je suis confiante.

Christel

Un témoignage recueilli par Iori et Ganji, fondateurs du Parcours Anankea

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