Témoignages

Le voyage chamanique de Stéphanie: reconnexion à soi, guérison des blessures et du parasitage éthérique

Stéphanie, 43 ans et accueillante d’enfants, a participé à notre Parcours Initiatique Anankea et pris l’Iboga, plante chamanique africaine, à nos côtés. Elle raconte son expérience, les différentes étapes, les révélations, ses prises de conscience et guérisons profondes.

La préparation à la retraite chamanique m’a éveillée à ma vérité

Dès la consultation, en première étape du Parcours Anankea, Ganji et Iori ont clairement cerné mon problème, je me souviens, je l’ai même nié, j’étais dans un complet déni au départ!

Mais ils sont les premiers à avoir vu ma souffrance, cachée sous d’épaisses couches, qui constituaient une véritable armure à la « Hercules », comme me l’a gentiment fait remarquer Ganji.

Tout au long de l’accompagnement thérapeutique, qui fait office de préparation psychologique, énergétique et spirituelle à la prise des plantes chamaniques, Ganji et Iori m’ont accompagnée dans de nombreuses prises de conscience, à commencer par la plus évidente (à leurs yeux en tous cas) : que je vivais dans un monde imaginaire basé sur l’ultra positivisme. Par peur certainement… mais pas seulement. Ce petit monde enchanté, je me l’étais fabriqué sur-mesure pour survivre à mon désastre intérieur.

Premier constat : je vivais coupée de mes émotions

Je ne manifestais jamais aucune émotion de fatigue, de tristesse, de contrariété… Là encore, Ganji et Iori m’ont fait remarqué que ça n’était pas très « normal » non plus. Peu à peu il m’ont montré comment de cette façon, je ne me dévoilais pas, je ne m’exposais pas, je ne prenais aucun risque. Je portais un masque en permanence, de gaieté certes, mais c’était un entrain artificiel et forcé, qui contraignait les autres aussi. Finalement, moi qui me voulait spontanée et enjouée, j’étais fausse et loin de moi. Je trompais les autres et je me trompais moi-même, tout le temps. Et cette analyse, j’ai pu la vérifier par moi-même grâce à leurs outils de connaissance de soi et aux visions que j’ai eu à la fin du parcours avec les plantes chamaniques.

Je me suis demandé comment j’avais pu faire toutes ces années pour vivre dans un tel mensonge, aussi énorme. Toujours occupée à prendre soin des autres, à redonner le sourire aux gens, à mes enfants, à tout faire pour les autres, tout pour esquiver cette douleur lancinante qui me rongeait à l’intérieur. Et après je me demandais pourquoi je n’arrivais pas à m’épanouir, pourquoi je procrastinais dans mes projets personnels, pourquoi ça ne menait jamais à rien. La vérité c’est que j’étais complètement à côté de la plaque, coupée de moi-même et de mes vrais sentiments, de mes envies profondes, de mon énergie de vie personnelle. Je me souviens des mots de Iori :

« Sans l’énergie de vie, on est comme un bateau à la dérive. Rien n’a de sens dans ce que l’on fait et on n’a aucune direction, nulle part où aller. Alors c’est tout à fait normal que la volonté, l’envie se dérobent, et qu’il n’y ait pas de continuité dans ce que l’on entreprend. Il faut retrouver ton énergie de vie personnelle et bien t’enraciner en elle. ».

Iori, à propos de la procrastination

J’ai appris à méditer correctement

Pour ce faire, la première chose importante qu’il m’ont transmise, c’est la pratique de la méditation. Mais rien à voir avec les méthodes que j’avais essayé sur internet, comme la méditation guidée. Ganji m’a expliqué que l’esprit originel de la méditation, son véritable sens et objectif ultime c’est le fameux connais-toi toi-même (et dépasse ton égo!). C’est ça la vraie liberté, la vraie libération. C’était très différent de la façon dont je voyais les choses. Ils m’ont guidée pas à pas dans ma pratique et m’ont renvoyée vers leur blog pour y trouver des conseils pratiques dans leurs articles sur la méditation.

Je me suis donc mise à méditer le matin au réveil et le soir avant de me coucher avec une certaine facilité. Ça m’a surprise, c’était plus simple que je pensais. D’abord 15 minutes et au fur et à mesure, je perdais la notion du temps pour arriver jusqu’à 45 minutes sans efforts. Parfois également l’après-midi, je pratiquais lorsque j’en avais l’occasion ou besoin. J’y ai pris vraiment goût et ça a peu à peu changé mon regard sur moi et sur les autres. Par exemple, je ne vis plus les situations imprévues comme des agressions, j’ai plus de recul et un sentiment de mieux maitriser ce qui m’arrive. La méditation est devenue indispensable à mon équilibre. Elle me permet de vivre plus dans le moment présent, d’être plus consciente et nettement plus lucide, plus objective sur ce que je vis et ce que je ressens intérieurement. Je sens vraiment que je me reconnecte à mon vrai moi.

Parasitée par la dimension invisible

Depuis un bon moment aussi, j’étais gênée par des bruits dans une oreille qui me réveillaient parfois la nuit. Et j’avais l’impression d’avoir quelque chose dans les yeux, comme un voile très gênant, qui m’empêchait de voir. Par moment également, et depuis toute petite, j’avais l’impression de voir des ombres autour de moi. J’en ai parlé à Ganji et Iori qui m’ont expliqué le sens de toutes ces manifestations et permis, avec leurs outils, d’observer ce phénomène et de le comprendre par moi-même. À leurs côtés, j’ai beaucoup appris sur la dimension invisible de notre monde.

Ces symptômes se sont amplifiés avant la retraite pour me faire peur et m’empêcher de partir. Mais Ganji et Iori m’avaient prévenue que c’était courant, je ne me suis pas laissée intimider.

Mon voyage chamanique avec les plantes sacrées

Initiation au Ponga : récapitulation de ma vie et guérison des nœuds

Cette plante chamanique est très douce, très rassurante et enveloppante. C’est une plante sacrée qui pousse dans la région où sont installés Ganji et Iori, et que Ganji cueille à des moments précis de l’année. Le Ponga provoque une transe plus ou moins forte selon le dosage, mais agréable. On peut aussi avoir des visions et des vomissements, quand la plante rejette quelque chose de mauvais. C’est une plante chamanique guérisseuse et enseignante.

Il y a eu pendant la retraite deux prises de Ponga. La première session m’a fait voir toutes les étapes de ma vie de la naissance à aujourd’hui. Les bonnes et les mauvaises.

La deuxième prise m’a fait vomir toutes les choses mauvaises qui me sont arrivées (enfin beaucoup!) et m’a encouragée à les changer. De nombreuses blessures et traumas du passé ont été libérés. J’ai trouvé le Ponga très doux et pédagogue.

Nota bene : retrouvez des informations sur les plantes que nous utilisons lors de la retraite chamanique en cliquant sur ce lien.

Initiation à l’Iboga : guérison du parasitage éthérique et transformation profonde

Le voyage a commencé en force très peu de temps après la prise d’Iboga, qui est une plante sacrée africaine très puissante. J’ai entendu un bruit dans mon oreille gauche de plus en plus fort, il devenait insupportable et angoissant. Mais je tenais bon, je ne paniquais pas parce qu’ils m’avaient prévenue que je traverserais des moments difficiles justement pour guérir.

Ensuite sont arrivés 4 monstres toujours du côté gauche de ma tête et là, j’étais terrifiée. Ils me disaient des choses affreuses pour que je perde la raison. Ils me montraient également des images affreuses… C’était extrêmement difficile. Heureusement Ganji et Iori étaient à mes côtés pour me rassurer et me soutenir mais j’étais vraiment très mal.

Ensuite de l’autre côté de ma tête, côté droit, il y eu une petite voix, cette fois bienveillante: N’aie pas peur, je suis avec toi… Viens avec moi, suis-moi. Je l’ai suivie. Elle m’a dit : Je t’emmène. Je suis là plante ancestrale guérisseuse, aie confiance. Elle m’a emmenée dans la forêt. Je me suis sentie au fur et à mesure vraiment rassurée. Elle m’a fait voir plein de choses… dont les faux dieux de ce monde, ceux qu’on appelle les démons et que Ganji et Iori qualifient souvent de forces noires. Mais elle m’a aussi montré la Source Créatrice de toute chose (le Divin), le principe Créateur au-dessus de tout, bon, bienveillant, protecteur, guérisseur et enseignant.

J’ai aussi vu que j’étais devenue comme une montagne figée, ensevelie sous d’épaisses couches qui me privaient de toute liberté. L’esprit de la plante a fissuré la montagne qui s’est complètement brisée. Des plantes, des fleurs, des papillons, des oiseaux ont jailli de partout. C’était magnifique. J’ai ressenti un sentiment de joie et de paix profonde dans mon cœur. Le fameux masque de fausseté est tombé à ce moment là. Je l’ai senti. L’Iboga m’a réellement libérée et guérie. Et puis elle a chassé toutes ces ombres qui s’étaient installées en moi depuis toutes ces années et dont je n’avais pas conscience, ces ombres qui dirigeaient ma vie et que j’apercevais parfois.

Le voile que j’avais constamment devant les yeux s’est levé lui aussi, je voyais tout à coup beaucoup mieux, tout devenait clair autour de moi.

Le Ponga et l’Iboga sont deux plantes merveilleuses, totalement complémentaires.

Les plantes chamaniques reconnectent à soi et initient à l’Invisible

Aujourd’hui, ma vie a visiblement changé. Et je sais qu’elle va continuer à changer.

Depuis que je suis rentrée de la retraite chamanique, je n’entends plus de bruit dans mon oreille et je ne vois plus d’ombres, les visions désagréables et inquiétantes ont cessé, je ne me sens plus importunée du tout. Tout me paraît plus clair, je me sens plus libre aussi, plus spontanée et plus vraie.

J’ai compris et assimilé énormément de choses ces dernières semaines aux côtés de Iori et Ganji et pendant ma retraite chamanique au Portugal, j’ai également été beaucoup enseignée par les plantes directement. On peut dire que j’ai fais le plein de confiance en moi ! Je me sens beaucoup plus à l’aise dans ma tête et dans mon corps, et je le ressens quand je suis avec d’autres personnes. D’ailleurs depuis mon retour, les gens me disent clairement que j’ai changé. Ils me trouvent différente, plus sereine, plus en paix. Et bien sûr, je continue de me relier à la Source Créatrice qui m’accompagne chaque jour – comme je le sais à présent – et à pratiquer la méditation, le mantra, le mur blanc et le salut au ciel (ce sont des pratiques que Ganji et Iori m’ont transmis tout au long du parcours initiatique).

Mon initiation à l’Invisible

Depuis ce séjour initiatique et guérisseur, j’ai un ressenti vis-à-vis de l’Invisible (ce que certains appellent l’astral, la dimension éthérique ou occulte) qui s’est beaucoup affiné. Depuis toute petite je sentais et parfois j’apercevais certaines choses. Je commence à comprendre que dans l’Invisible, tout un monde de forces et d’esprits existe. Que ces forces sont très présentes sous des apparences que je n’imaginais même pas. Avec le temps je m’étais dit que les ombres que je voyais, c’était mon imagination… Trois ombres en particulier revenaient tout le temps: trois silhouettes minces et noires. Mais depuis l’Iboga, je comprends bien que je n’ai rien inventé.

Ces forces peuvent nous manipuler sans que nous en soyons conscient. Elles rentrent dans l’homme pour le contrôler et en faire un pantin. Il y en a de différentes natures, je les sens mauvaises et perverses. Du coup je réalise que mon premier ressenti sur certaines personnes était le bon. Qu’il faut faire attention sans pour autant sombrer dans la paranoïa. D’ailleurs plus je suis lucide, moins j’ai peur, la peur c’est surtout quand on ne comprend pas ce que l’on perçoit.

Je sens aussi que ces entités aiment l’ego de l’homme. Qu’elles peuvent lui donner une certaine puissance mais mauvaise. Que l’ombre en ce moment se nourrit d’une fausse lumière attrayante pour beaucoup. Il faut donc travailler sur soi, travailler à diminuer son ego, se recentrer sur soi et non sur l’extérieur. C’est là que l’on trouve les bonnes réponses… En fait, je comprends de mieux en mieux ce que Iori et Ganji ont essayé de me dire, que la spiritualité réelle est à l’intérieur de soi et non à l’extérieur. C’est clair, c’est un long chemin pas toujours facile et parsemé d’embûches, pour grandir et évoluer mais c’est le plus beau des chemins.

Je me rends compte aussi que j’ai été ignorante, inconsciente et une proie bien facile pour ces ombres de l’astral. Il était temps que je me réveille et j’en suis heureuse. Il y a du chemin… mais je suis prête pour ce chemin. Jamais je ne pourrais faire marche arrière quoiqu’il arrive.

Je sais bien que le chemin n’est pas terminé et que ma nouvelle vie ne fait que commencer. Mais Ganji et Iori l’ont rendu passionnant et je suis exalté à l’idée de continuer !

Merci à tous deux pour vos enseignements, merci à vos guides et aux plantes sacrées, merci à la Source Créatrice, toutes les explications, tous les conseils, tous les encouragements, tout l’amour et la lumière reçus pendant mon parcours thérapeutique m’ont été indispensables pour avancer sur ce chemin et dans ma guérison.

Sans votre savoir et votre accompagnement profondément humain, rien n’aurait pu changer. Je me sens vraiment reconnaissante. D’ailleurs, aucun mot n’est assez fort pour exprimer ce que je ressens au fond de mon cœur.

STÉPHANIE

Témoignage recueilli par Ganji et Iori

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