Développement Spirituel

Quand le karma nous colle à la peau…

L’individu subit chaque jour les conséquences de son karma. En effet, l’héritage karmique influence à chaque instant nos pensées, actions et choix malgré l’illusion tenace de notre libre-arbitre.

Qu’est-ce que le karma ?

Le karma est la loi qui sévit sur Terre, une loi inhérente à la matière et indissociable. On peut l’apparenter au concept de « destin », plus familier dans nos cultures occidentales. Le Karma est multiple, on peut en effet différencier plusieurs types d’héritage karmique : le karma individuel, qui se rapporte à l’ensemble de nos vies antérieures, le karma familial, qui désigne tout ce qui nous est transmis par nos parents (héritage transgénérationnel) et le karma collectif, qui concerne l’histoire de l’humanité, de sa genèse à nos jours. Nous reviendrons sur ces aspects au cours de cet article.

Le karma : une impressionnante banque de données

Le karma peut s’apparenter à une banque de données gigantesque, d’autant plus vaste qu’elle est multimillénaire : mémoires, traumas, événements, tabous, traits de caractère, caractéristiques physiques et biologiques, maladies, évolution de l’humanité au fil des âges et mémoires collectives (guerres, cultures, traditions)… tout y est répertorié sous forme de « matière karmique ». Celle-ci communique ses informations aux futures générations, imprègne chaque événement, oriente chaque projet, paramètre notre vie et notre santé. L’héritage karmique est en toute chose et toute chose exprime cette loi universelle. Nul n’y échappe. Ainsi, lorsque votre esprit prend forme à travers l’incarnation, il prend la responsabilité d’assumer toutes les informations contenues dans cette matière corporelle.

Le karma : une fatalité ?

Bien souvent, le karma nous apparaît comme injuste et intolérable. En effet, il est responsable de nombreuses afflictions dont nous nous passerions bien : addictions, maladies héréditaires, névroses, psychoses, comportements toxiques qui se répètent malgré nous, blocages, traits de caractère indésirables (mélancolie, colérisme, tendances suicidaires, perversions…). Mais le plus difficile à vivre est sans nul doute son caractère inexorable : nous n’avons aucune prise sur lui, il nous échappe totalement. Le karma s’abat sur nous quand il le veut, gouverne nos vies et nos êtres de l’intérieur, il semble avoir toute puissance sur notre corps, notre cœur et notre esprit, tandis que nous ne sommes pas toujours d’accord avec ses manifestations et les directions qu’il nous impose (mauvais choix amoureux, professionnels et autres). Malheureusement, il n’y a rien que nous puissions faire pour changer cela. Pour tenter de déjouer ses pièges, nous courons d’astuce en astuce, de stratégie en stratégie, mais il nous rattrape toujours, d’une manière ou d’une autre. La fatalité caractérise ce principe.

Cependant cette loi n’est pas si irrationnelle que nous le percevons. Elle exprime avant tout les contradictions et paradoxes que la matière enfante depuis des millénaires, et qui s’accumulent : naissance, souffrances, illusions, dégradation et mort. Elle est l’expression même du théâtre de la Vie. Chaque événement, chaque expression biologique trouve sa raison d’être, cette loi n’est pas le fruit du hasard. Autrement dit, chaque élément de notre karma a sa raison d’être, son secret, son origine, et attend patiemment l’heure de sa délivrance. Il est donc du devoir du chercheur spirituel de relever le défi initiatique que représente le travail sur le karma.

Comment se libérer du karma et pourquoi ?

Non seulement il est extrêmement enseignant de se libérer de son karma mais également guérisseur et transformateur au plus haut degré. En se libérant de notre karma, nous cessons d’agir en automates pour devenir peu à peu les propres acteurs de notre vie. Nous cessons de subir également les dommages psychologiques et physiques qui ne sont pas – ou plus – de notre fait. Nous découvrons également que chaque épreuve karmique nous permet de nous dépasser, de débloquer un niveau de notre vie, d’apprendre et de grandir dans cette vie présente. Il n’y a donc pas de hasard ou d’injustice pure, simplement un travail à mener qui requiert une certaine patience et méthodologie (nous y reviendrons).

L’erreur la plus commune quand on veut se libérer du karma

Pour se libérer du karma, il ne suffit pas de vous mettre en quête de « révélations » sur vos vies antérieures ou sur les liens karmiques (concepts très en vogue et séduisants). La plupart des personnes qui se lancent dans l’aventure de la libération karmique tombent dans cet écueil : elles s’attendent à découvrir des choses merveilleuses au sujet de ce qu’elles ont été dans une ou plusieurs vies passées ou à comprendre pourquoi elles éprouvent une attirance irrésistible pour telle ou telle personne. Elles cherchent du rêve et une bonne raison de redorer leur image, de justifier leurs défauts, de s’aimer d’avantage et de reprendre confiance en leurs capacités. Pour cela, elles sont prêtes à croire tout ce qu’on leur dit. Elles courent de voyant en voyant en quête de révélations, et multiplient les expériences chamanico-thérapeutiques qui leurs promettent des régressions dans leurs vies antérieures. Elles découvrent toujours au moins une incarnation fabuleuse : elles ont été Pharaon (Akhenaton remporte la palme au hit parade des pharaons les plus plébiscités), ou encore reine égyptienne (Néfertiti souvent), passeur d’âme, guérisseur, chamane, et j’en passe. Leurs découvertes sont toujours spectaculaires, rarement humble, et flattent l’égo qui ne se sent plus de joie. Mais que faire de toutes ces informations et affabulations dans le fond ? En quoi nous font-elles avancer ? En quoi nous guérissent-elles ?

Quand aux fameux liens karmiques, il s’agit d’un faux problème. Ils existent en effet mais ils ne sont pas toujours nocifs et problématiques. Ce sont surtout les énergies en présence dans notre corps et notre esprit, dans cette vie présente, ainsi que nos schémas comportementaux internes, qui expliquent nos attractions, nos addictions et la nature de nos relations (bienfaisantes ou encore destructrices). Si vous avez à cœur de comprendre ce qui se joue dans certaines relations dites toxiques, je vous invite à lire cet article en cliquant sur le lien.

Vous l’aurez deviné, ce type d’exploration superficielle et narcissique n’apporte rien et n’a strictement rien à voir avec la confrontation réelle avec le karma. celle-ci peut prendre mille et une forme, et se révèle avant tout enseignante, transformatrice et thérapeutique. Rencontrer un fragment de notre histoire personnelle ou de l’histoire familiale est rarement une partie de plaisir, en revanche, c’est toujours profondément guérisseur et libérateur. La transformation et la guérison ont lieu immédiatement et sont visibles, et vérifiables dans le temps (car vous allez voir que vous changez vraiment, dans les faits). Mais alors comment vivre une telle rencontre et libération karmique ? Je vous entends vous impatienter.

énergies guérisseuses célestes

Faire appel aux énergies supérieures pour vaincre le karma

Pour se libérer du karma de façon authentique, le véritable chercheur fait appel aux énergies dites supérieures, que certains connaissent sous le nom de Kundalini. Indépendantes et libres, ces énergies sont la manifestation, le prolongement même, de l’esprit supérieur divin. Elles sont l’expression du principe de mutation qui sous-tend tout travail honnête de connaissance de soi, de guérison et d’élévation. Pour éveiller et bénéficier de la science enseignante et guérisseuse divine, il existe plusieurs moyens. Pour ma part, j’ai recours à la méditation, à la prière et aux plantes médecine. Toutefois, ces pratiques ne fonctionnent réellement que si on les associe à un authentique esprit de recherche : le désir de se connaître, de se remettre en question, de changer en profondeur, sans oublier d’y joindre le désir sincère et profond de se lier à la dimension divine (la foi).

La capacité à s’ouvrir à la vérité, quelle qu’elle soit, est ici primordiale. On ne peut pas forcer la manifestation de ces énergies, et tout ce qu’elles nous transmettent est sacré, le plus grand respect est donc requis si vous voulez réellement pouvoir expérimenter un jour un éveil de Kundalini. Pour ma part, j’ai vécu depuis près de 14 ans, la majorité de mes expériences de libération karmique grâce à l’usage des plantes médecine, associée à la méditation et à une foi solide. Je vais donc à présent m’attarder sur cette pratique chamanique multimillénaire qui est, selon notre expérience à Ganji et moi, la façon la plus sûre et la plus efficace pour se libérer du karma.

Les plantes chamaniques pour se libérer du karma

Lorsqu’il est pratiqué de façon saine et respectueuse, l’usage des plantes chamaniques permet en effet de remonter aux sources d’un problème karmique donné. Mais attention, en aucun cas vous ne pourrez guérir et vous délester de l’ensemble de votre karma en une seule session ! C’est tout simplement impossible car, si vous m’avez bien suivie, vous savez à présent que notre karma représente une banque de données pharamineuse : des millions d’informations et d’événements y sont enregistrés ! Les plantes vont donc s’attaquer aux priorités. Prenons un exemple précis : admettons que vous soyez atteint d’une maladie infectieuse au moment où vous prenez les plantes médecine, comme une cystite chronique : l’esprit de la plante va se déployer en vous et se diriger naturellement vers le noyau infectieux qui émet ses radiations nocives.

Aux abords de ce noyau nuisible, vous allez commencer à vous sentir un peu mal et c’est normal : vous percevez sa nature, son identité. Celui-ci est en effet chargé d’informations, de matière et d’émotions négatives, ce sont elles qui ont généré la maladie et lui ont donné sa forme (par exemple : une infection uro-génitale). Vous allez ainsi découvrir l’adn de votre maladie, sa vibration, son énergie, son « esprit » (esprit de dégradation, agressivité et énergie « feu » dans le cas de la cystite). Ce que vous allez percevoir dépend de la maladie en question. C’est le côté enseignant de l’expérience.

Vient ensuite l’immersion au cœur du noyau lui-même : l’esprit de la plante s’engouffre dedans et vous révèle l’origine karmique de la maladie (si l’origine est karmique, ce qui n’est pas toujours le cas). Il se peut à ce moment là que vous ayez des visions. Celles-ci peuvent être associées à des émotions très fortes et précises. Vous pouvez également revisiter une scène qui s’est déroulée au cours de votre vie présente ou dans une vie antérieure, cette scène peut tout aussi bien appartenir à la vie d’une autre personne, un parent proche ou lointain (voire très lointain). Parfois, la maladie se présente sous un autre aspect, un aspect cellulaire : vous pouvez visualiser très nettement les cellules atteintes, les bactéries infectieuses, les lésions… Dans ce cas, l’esprit de la plante va « opérer » et nettoyer la zone, assainir, de même que le pratiquerait un chirurgien. On appelle cela de la chirurgie énergétique, je vous invite au passage à lire l’article que j’y ai consacré en cliquant sur le lien.

Quel que soit l’origine karmique du problème et la nature de ce dernier (maladie héréditaire, addiction, trauma et autres), l’esprit de la plante médecine sait exactement quoi faire pour le détecter et l’évacuer. La plante procède toujours de même : elle identifie et cible le problème, puis elle le traite, le plus souvent en l’expulsant par les voies naturelles (vomissement, sudation, urine et selles). J’insiste sur ce point : seule les plantes chamaniques sont à même d’opérer ce type de travail. Comme vous pouvez le mesurer à présent, la libération du karma n’a rien à voir avec un exercice d’imagination, de visualisation ou de projection de la volonté que vous pourriez mener par vous-même ou qu’une tierce personne pourrait faire pour vous. Par ailleurs, vous ne pouvez jamais prévoir à l’avance sur quel aspect de votre karma vous allez travailler. Toute tentative d’aborder le problème à travers le mental est vaine.

Enfin, il est important, lorsque l’on se lance dans l’aventure de la libération karmique, de bien distinguer les deux types de karma auxquels vous allez faire face le plus souvent au cours de votre immersion : le karma individuel et le karma familial.

Karma individuel et Karma familial

Le karma individuel

Le karma individuel se rapporte à l’âme, il regroupe en effet l’ensemble de nos vies vécues sur Terre depuis notre première incarnation. Autant dire que c’est vaste ! Les plus terribles épreuves, les plus belles découvertes, les rencontres les plus marquantes, destructrices ou au contraire sacrées, les plus grands moments de notre histoire, nos échecs, nos défaites, nos plus magnifiques victoires, nos actions les plus nobles et nos moments de transcendance les plus sublimes… Bref, les plus grands enseignements que notre âme a reçu au cours de ses incarnations ainsi que les blessures et les cicatrices les plus profondes, sont inscrites en lettres de feu dans notre karma individuel.

Lorsque nous re-découvrons l’histoire de notre âme – cela se fait par fragments, en fonction de ce que nous somme prêts à vivre sur le moment et des priorités – nous comprenons peu à peu qui nous sommes réellement et d’où viennent nos peurs et nos blocages les plus tenaces. Nous prenons également la mesure de notre véritable dimension personnelle, quelques fois au travers de grands moments extatiques qui nous font découvrir les trésors qui sommeillent en nous. En effet, certaines de nos vies, à travers les épreuves que nous avons enduré, nous ont amené à développer des qualités d’âme qui peuvent nous faire défaut dans notre vie actuelle et qu’il est bon de se remémorer : le courage, la noblesse, le cœur, le don de soi, la force intérieure, le sens de la justice, le dépassement de soi… et d’autres vertus encore. Cette découverte de notre richesse intime nous aide à changer profondément notre vision de nous-même, elle redéfinit nos actes et nos priorités dans notre vie présente.

Le karma familial

Le karma familial ne nous appartient pas vraiment et pourtant il nous définit en très grande partie. Notre constitution physique, notre apparence, notre corpulence, notre métabolisme (ses qualités et faiblesses), notre vitalité, notre longévité, notre tempérament, nos blocages, nos comportements à répétition, nos peurs, névroses, psychoses, addictions et j’en passe, proviennent en grande majorité de notre héritage transgénérationnel. Nos parents nous transmettent en effet d’innombrables données sur leurs lignées familiales respectives, qui définissent ce que nous sommes, notre santé, et notre apparence.

Dans ma famille paternelle, plusieurs hommes ont été soldats, de génération en génération. C’est pourquoi il m’est souvent arrivé de visualiser des scènes de guerres et de voir des soldats. J’ai vu des champs de bataille, des hommes blessés à terre, des infirmières accourir… Tout cela avec moult détails, et les uniformes de l’époque. Il est évident que ces souvenirs ne m’appartiennent pas en propre ! Certaines souffrances en moi et comportements inexplicables étaient liés avec ce passé.

Pour conclure

Transcender notre karma relève de l’exploit mais il représente avant tout un défi à la portée de tous. Je dirais même que nous avons le devoir de nous libérer de notre karma pour apprendre et grandir dans cette vie-ci. Un véritable épanouissement personnel comme spirituel est le fruit de cette transformation, elle-même encouragée par notre volonté combinée à l’intervention des énergies supérieures. En s’élevant, l’individu échappe à l’héritage transgénérationnel et à la souffrance car il génère de nouveaux contenus d’information totalement inédits et, cette fois-ci bénéfiques, pour lui comme pour les autres.

Une nouvelle version de vous-même est alors en marche et c’est ainsi que vous parviendrez à défier la fatalité, l’illusion et la maladie pour trouver votre propre voie d’épanouissement, et déployer votre propre « voix » en ce monde.

Iori et Ganji

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