Témoignages

Avec le Parcours Anankea, j’ai vaincu des angoisses profondes et chroniques

Julien, 38 ans et professeur de lettres, nous raconte son aventure à nos côtés: d’exploration en découvertes surprenantes, il a démystifié et vaincu ses angoisses chroniques.

Infatigable chercheur de vérité, Julien nous a contacté pour comprendre l’origine de ses angoisses chroniques et explorer certaines problématiques enracinées nuisant à sa vie amoureuse. Relativement déçu par les diverses thérapies déjà entreprises, il a cependant choisi de nous faire confiance pour aller plus loin dans la compréhension et la guérison. Et il ne le regrette pas. Dans ce témoignage très riche, il relate son expérience à nos côtés durant la 1ere phase du Parcours Anankea : la préparation à la prise des plantes chamaniques. Celle-ci s’effectue à distance, pendant 10 séances, à raison d’une rencontre visio hebdomadaire. Elle a surgi de plus de 15 ans d’expérience dans l’accompagnement à la prise des plantes et s’avère indispensable. En effet, de cette façon nous préparons efficacement le corps et l’esprit à la rencontre des plantes sacrées pour une expérience plus sûre et beaucoup plus aboutie.

De l’angoisse à la réconciliation

Je suis venu à Iori et Ganji dans une période d’angoisse profonde. J’étais désemparé de voir que les diverses thérapies que j’avais réalisées jusque là me menaient face à un mur. Depuis mes 15 ans, je vivais avec des idées morbides, parfois obsessionnelles, qui ne semblaient pas venir de moi, et qui tranchaient avec le reste de ma personnalité plutôt optimiste, positive, avec un mental sûr de lui et se nourrissant d’une perpétuelle et infatigable curiosité intellectuelle. Les « idées » dont je pensais être victime tranchaient d’une manière absurde avec ce beau tableau. En effet, il me venait régulièrement à l’esprit des pulsions de violence, en complet décalage avec la situation. Un peu comme les TOC chez certaines personnes, ces idées faisaient irruption dans mon esprit subitement, heureusement j’avais suffisamment de recul pour sentir que tout cela ne m’appartenait pas. Seulement ces intrusions soudaines provoquaient en moi un grand trouble et des angoisses intenses, chroniques. J’avais besoin de comprendre.

Depuis l’adolescence, deux personnalités cohabitaient en moi : le garçon sympathique, bien sous tous rapports, à l’aise dans les relations superficielles et dans le blabla intellectuel… et l’homme torturé par ces idées noires, à la vie amoureuse chaotique, incapable de s’ouvrir complètement à l’amour et aux femmes. Ces deux aspects de mon mental ne formaient en réalité que les deux faces d’un même tableau. Ça, j’allais le découvrir plus tard…

Un protocole de connaissance de soi décisif

La base et le succès de la thérapie Anankea reposent sur une connaissance de soi approfondie et concrète: la découverte de nos mécanismes mentaux, de nos failles, de notre structure intime psychique, émotionnelle, énergétique et karmique se fait à l’aide des différents outils développés par Ganji et Iori, et permet une confrontation directe et concrète avec notre monde intérieur. Les résultats que j’ai obtenus, suivis des commentaires de Ganji et Iori, étaient saisissants, troublants, incisifs et indubitables, de sorte que j’ai rapidement progressé dans la connaissance de moi-même et la compréhension des racines profondes de mes problématiques.

La découverte de mon mental : une rencontre inattendue!

Dès notre première rencontre, Ganji et Iori pointèrent du doigt mon mental labyrinthique, et cette pression qu’il exerçait sur moi (et que je pouvais exercer sur l’autre). Cette pression angoissante, je la percevais comme un diablotin me pourrissant la vie. J’étais loin du compte… Ganji et Iori me révélèrent au fil de ma progression et de mes découvertes que cette pression et les idées de violence me venaient d’une entité négative, liée à ma famille. Ça faisait sens car j’avais déjà perçu quelques fois en moi cette « présence » étrangère et indésirable, mais ce fut tout de même assez bouleversant, ça se précisait, ça devenait concret. Ce qui m’étonnait beaucoup, en revanche, c’est que cette même entité soit également à l’origine de ce mental intellectuel « obèse », aux dires de Ganji, qui m’expliqua par la suite que les forces noires (ou entités négatives) aiment à gonfler l’égo et l’orgueil, elles rendent l’individu narcissique et égocentrique, l’embarrassent de mille et une connaissances inutiles. Celui-ci se déconnecte de son être profond et authentique, il se perd et se noie dans un égo spirituel de plus en plus fort. Selon Ganji, il faut revenir à la spiritualité dans son sens originel : la quête de la connaissance de soi et le dépassement de l’égo. C’est à travers la connaissance de soi que l’on acquiert la vraie connaissance: celle qui libère, enseigne et guérit.

Nous commençâmes donc un travail d’analyse de mes mécanismes mentaux, à travers des tableaux d’auto-observation, un outil de connaissance de soi très pertinent que Iori et Ganji ont mis au point. Mes pensées et mes émotions me révélèrent peu à peu un visage que je n’avais jamais perçu : celui d’un chef d’orchestre brillant mais finalement assez ennuyeux.

J’observai mon mental discourir sans fin pour se perdre, le plus souvent, dans une pensée labyrinthique stérile. Philosophe par nature, j’avais toujours placé la pensée et le processus de pensée très haut, au cœur même de mon activité intellectuelle et spirituelle. J’en tirais un certain plaisir et, je peux le dire, un certain orgueil. Mais l’observation détachée de ce fonctionnement me permit de prendre du recul et de me voir autrement. La personne que je découvrais me paraissait assez figée et limitée, je voyais ce discours intérieur, apparemment brillant, comme un programme qui tourne en boucle, alors que jusqu’alors j’avais pris ces facilités intellectuelles comme de la vivacité d’esprit. C’était à la fois déconcertant et amusant à voir.

Les angoisses s’éloignent

En découvrant le fonctionnement étouffant et invasif de mon mental, j’eus spontanément envie de me libérer de ce brouhaha inutile et castrateur pour mon âme. Je cessai d’écouter mon mental se répandre et décidai de créer de l’espace en moi, plus de silence, pour autre chose… Je compris également que ce changement profiterait à mon entourage, parce que j’allais laisser plus de place à l’autre. Plus tard, au cours de l’accompagnement thérapeutique de Ganji et Iori, la méditation du Souffle (autre outil au programme de la méthode Anankea) me permit de poursuivre cette découverte de mon monde intérieur et ce détachement par rapport au mental.

Moi qui avais enchaîné diverses thérapies : psychanalyse, hypnothérapie, PNL, soins chamaniques et énergétiques, et même des prises de plantes (Ayahuasca), je pensais bien me connaître… Pourtant, c’est vrai, cela n’avait pas suffit à démasquer et à arracher la racine de mes obsessions et de ma violence intérieure. La vérité est que toutes ces thérapies, ces soins divers et formations ne faisaient que nourrir mon mental et l’encourager dans ses constructions toujours plus complexes.

Le venin « mortal » (mental)

Ganji releva un jour, avec intérêt et amusement, un lapsus que je fis au cours d’une discussion : j’employai le mot « mortal » au lieu de « mental »… On ne pouvait faire plus révélateur ! Ce serpent venimeux avec qui j’avais jusque là entretenu des rapports finalement cordiaux et complices m’empoisonnait en fait l’existence. M’arracher à ses griffes devenait vital !

Comment la société fait de nous une « bonne personne »

Le « guerrier de la bonne humeur » : un exemple de ma suradaptation

Un soir, Iori mît en avant un aspect fondamental de ma personnalité que je nommai alors le « guerrier de la bonne humeur ». Cette aptitude que j’avais à être toujours dans l’entrain, dans le dynamisme, me maintenait à la surface de moi-même, dans une personnalité certes joviale et sympathique, mais somme toute assez superficielle. Je pris subitement conscience que cela cachait en fait une suradaptation et un manque d’authenticité dans mes relations à l’autre, comme à moi-même. Cela me fit l’effet d’un coup de tonnerre… mes côtés « cool », « sympathique » perdirent quelque peu de leur attrait. Certes, mon égo en prenait un coup, mais ce fut une première réconciliation avec mon âme !

Iori ajouta que cette personnalité, tout le temps de bonne humeur et « parfaite » sous tout rapport, ça n’était pas vraiment moi, que je devais d’ailleurs produire un effort constant pour maintenir cette attitude.

Le guerrier de la bonne humeur, c’était finalement chez moi comme une politique, ça avait quelque chose de despotique. En plus, cette bonne humeur faisait écran et m’empêchait d’accéder à ma profondeur, à mon Moi authentique.

Je le confirme, je ressentais souvent beaucoup de pression intérieure et j’avais le réflexe de prendre régulièrement ma température, pour rétablir aussitôt suffisamment de « bonne humeur » en moi. Sans le savoir, je répondais à des injonctions inconscientes de mon mental, finalement pas si « cool » que cela, et plutôt intraitable. Iori conclut en exprimant que c’est beau d’être simplement soi, qu’il n’y a rien de plus réparateur et de plus jouissif, « même quand c’est dans les larmes ».

Tout à coup cette mélancolie, ces chagrins, ces larmes qui me venaient parfois subitement, sans raison apparente m’apparurent sous un jour nouveau. Mon âme était là, s’exprimait à travers ces larmes, comme une captive dans une prison faussement dorée. Le « mortal » n’avait pas tué mon âme, elle était bien vivante… et elle n’avait cessé de m’appeler depuis bien longtemps.

Retraite avec les plantes chamaniques : réconciliation et reconquête de moi-même en perspective

Aujourd’hui, je me sens à la croisée des chemins. Il est grand temps pour moi de choisir mon âme, la vie et le divin ! Oui, c’est un chemin exigeant, difficile, déstabilisant, mais c’est une passionnante et bouleversante aventure au fond de soi qui ne fait que commencer. En à peine trois mois, je sens un nouvel être qui exige de vivre en moi. Plus calme, plus profond, plus centré. Mes pensées se font moins dispersées, moins dictatoriales. Je me sens plus libre et plus serein, tout en étant impatient de la suite de ce voyage.

La poursuite de ce périple dans mes profondeurs, ce sera bien sûr la prise des plantes, la rencontre enfin réelle avec Iori et Ganji, et la rencontre avec mon ombre. Car au-delà du « gentil garçon », que Ganji et Iori m’ont aidé à déceler, il existe un tout autre moi, plus authentique mais bafoué, en attente de se donner à l’existence. Un moi que la société et mon éducation m’ont volé. Ganji et Iori me l’ont expliqué ainsi : tout ce qui est tabou, condamné par la morale judéo-chrétienne, nous le refoulons sous la pression de la société et de notre éducation. Nous créons au fil de notre vie un « moi social » acceptable, une « bonne personne », et maintenons dans l’ombre tout ce que nous avons appris à juger comme négatif, mauvais, malsain (les pulsions sexuelles et la colère, entre autres). Les forces s’en emparent et nous développons une sorte de dualité, de double personnalité: d’un côté le gentil garçon et de l’autre, le bad boy.

Quand nous sommes ce « bad boy », il y a quelque chose de jouissif mais en même temps de terriblement déstabilisant et culpabilisant car nous agissons parfois de façon déviante, choquante à nos propres yeux, non conforme à l’ordre moral accepté. Alors nous refoulons cette part de nous-même et cherchons à perfectionner le « gentil garçon », l’individu soumis, sympathique, suradapté, bien sous tous rapports. Mais cela nous rend tristes et inhibés, incomplets et insatisfaits. Cette part de moi-même peu reluisante, le bad boy, je commence à l’apercevoir plus clairement, porteuse de pulsions mais aussi de vie, d’authenticité, de virilité, de créativité… Il est temps que je me la réapproprie, que je cesse de me sentir menacé par elle et que je sois enfin libre et vivant. Car le but de ce voyage, c’est avant tout un combat de vie.

Pour conclure, ce qui m’a d’abord frappé avec Iori et Ganji, c’est leur profondeur. Leur souci de transparence et de vérité en font des êtres rares, profondément humains et authentiques. Je suis reconnaissant au divin de vous avoir mis sur ma route, et il me tarde de poursuivre ce voyage avec vous !

Julien

Propos recueillis par Iori et Ganji

Nota bene : Julien a, depuis ce témoignage, participé à la retraite thérapeutique et chamanique Anankea. Nous publierons prochainement son expérience à nos côtés et ce que la prise des plantes chamaniques lui a apporté! 🙂

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