Médecine Anankea

Mon magnétisme : la guérison au bout des doigts

La découverte de mon magnétisme et la façon dont je l’utilise aujourd’hui dans mes soins énergétiques pour guérir et soulager mes patients ont été pour moi un véritable parcours initiatique. Je le partage avec vous dans ce témoignage enrichi de trois cas concrets de soins. Si vous aussi pensez avoir un don, cet article vous apportera quelques clés essentielles pour mieux vous comprendre et apprendre à utiliser votre pouvoir de guérison pour le bien des autres comme pour votre propre épanouissement.

Comment j’ai découvert mon magnétisme

J’ai découvert mon magnétisme à la fin de mes études de médecine traditionnelle chinoise. C’est à cette époque que j’ai commencé à pratiquer le massage thérapeutique* très régulièrement. Chaque fois que je faisais un soin, je sentais que quelque chose « sortait » de mes mains ou bien, je recevais des fourmillements, des picotements, de la chaleur… ou encore un sentiment de répulsion et de danger. En fait, dés que j’approchais mes mains de quelqu’un, celles-ci m’envoyaient un message très clair. Mais je ne les déchiffrais qu’à moitié car, il y a 15 ans de cela, je n’étais pas vraiment au fait du langage de l’énergie. Je venais seulement de mettre le pied dedans grâce à la pratique de la médecine chinoise.

Pour être plus exacte, mon pouvoir de guérison ne se limite pas au magnétisme que produisent mes mains. C’est en réalité quelque chose de plus vaste, de global, une énergie qui émane de tout mon être, une énergie qui me définit depuis toujours. De nombreuses personnes m’ont remercié au cours de ma vie pour ma « bonne énergie » ou encore parce que j’avais selon elle, une présence extrêmement apaisante, que je les avais aidées à se « rassembler », à se poser, à comprendre quelque chose… Il m’est arrivé aussi très souvent que des personnes très anxieuses et insomniaques s’endorment spontanément à mes côtés. On me remerciait mais moi je trouvais cela normal et naturel. Je ne voyais pas en quoi mon énergie était si bienfaisante puisque je vis avec moi-même depuis ma naissance ! J’ai toujours eu un rythme intérieur très calme, malgré l’agitation et le rythme frénétique de notre vie citadine. J’ai toujours vécu pour ainsi dire dans une sorte de « bulle », un monde de bien-être et de paix inaltérable, qui me soutient à chaque instant. Mais je trouvais cela « normal ».

Je ne dis pas que je n’ai pas souffert. J’ai vécu exactement les mêmes tourments que tout le monde, les mêmes crises existentielles, les même souffrances. Mais c’est vrai, peu importe les intempéries de la vie, cette même source de paix et d’équilibre demeurait en moi, et je pouvais y trouver refuge et réconfort à chaque instant. Cette énergie est semblable à une source d’eau douce, apaisante et régénérante, s’écoulant paisiblement à un rythme toujours égal, à l’unisson des battements de l’Univers.

* On appelle le massage thérapeutique « Tui Na » en médecine chinoise. Le Tui Na comprend au moins une trentaine de techniques et mouvements différents pour traiter de nombreuses affections et douleurs qui affectent le corps, les articulations, les muscles, les tendons.

Comment j’ai apprivoisé mon magnétisme

Il y a près de 14 ans, j’ai rencontré Ganji dans mon cabinet en région parisienne, où je pratiquais la médecine traditionnelle chinoise. Celui-ci m’a initié aux plantes chamaniques et la médecine énergétique pour traiter chez moi une fibromyalgie sévère et des migraines chroniques qui résistaient à tout traitement, y compris à la médecine chinoise, malgré des améliorations notoires. Grâce aux plantes, aux techniques d’introspection, à la méditation et aux orientations de Ganji, j’ai pu guérir progressivement et retrouver une bonne santé globale. Mais surtout, je suis entrée de plein fouet dans le monde de l’énergie en vivant mes premières expériences initiatiques et guérisseuses. Certaines expériences m’ont littéralement projetée dans la dimension énergétique de l’être humain que j’ai pu appréhender, observer, et explorer de façon très concrète. Certaines rencontres avec les plantes m’ont enseigné l’art du massage énergétique et de l’imposition des mains, elles m’ont montré comment développer et utiliser mon don pour transformer mes massages thérapeutiques en véritables soins énergétiques. Année après année, j’ai été guidée sur ce chemin jusqu’à ce qu’il y a près de 8 ans, Ganji et moi décidions de nous installer au Portugal pour organiser des retraites thérapeutiques à base de plante chamaniques et offrir à nos patients un thérapeutique idéal. Après une longue exploration, nous avons fini par repérer le site idéal et notre activité est à présent implantée dans un magnifique parc naturel protégé.

C’est comme cela que j’ai commencé à proposer des massages énergétiques à nos patients. L’idée était au départ de les préparer à la prise des plantes chamaniques. Le massage permet en effet de relancer l’énergie vitale et de relaxer la personne, ce qui favorise une bien meilleure réceptivité aux plantes chamaniques. Mais les effets de mes soins ont dépassé nos attentes ! Rapidement, j’ai eu des retours étonnants.

Trois cas concrets de soins énergétiques

Dans chacun de ces exemples, mes soins énergétiques, réalisés à partir de mon magnétisme et des enseignements reçus des plantes chamaniques, ont permis la guérison profonde de ces personnes venues passer quelques jours à nos côtés pour guérir et transformer leurs problématiques de vie : insomnie sévère, dépression profonde et crises d’anxiété extrêmes.

L’insomnie sévère : le cas de Séverine

Séverine, 38 ans, était insomniaque. À l’époque, elle était la gérante d’une petite pharmacie provinciale qu’elle avait hérité de ses parents. Mais celle-ci étouffait, ressentant en permanence un grand vide et un total non sens à sa vie. La pharmacie lui apparaissait de plus en plus comme un fardeau et elle recherchait une voie d’issue. L’une des conséquences fâcheuses de cette contrariété constante – le fait de gérer une activité en contradiction avec ses réelles aspirations et valeurs – était l’insomnie. Depuis près de 8 ans, Séverine ne dormait pas plus de 2 à 3 heures par nuit ! Celle-ci vivait en mode « automatique », accomplissant avec brio toutes ses fonctions et devoirs de gérante, mais elle se détériorait d’année en année, ressemblant de plus en plus à un zombie. Les idées noires et la folie commençait à gangrener son esprit. Lorsqu’elle nous contacta, l’urgence pour elle, c’était de venir à bout de son insomnie chronique. Et elle comptait beaucoup sur les plantes chamaniques pour cela. De notre côté, nous l’invitâmes durant tout le processus thérapeutique de préparation à la prise de plantes, à prendre d’avantage conscience du paradoxe de sa vie, de la contrariété que cela générait en elle, responsable en grande partie de ses insomnies. Il était urgent pour elle d’envisager une reconversion mais surtout, de se demander qui elle était vraiment dans le fond, quelles étaient ses valeurs à elle, son moteur dans la vie. Nous l’encourageâmes, à travers nos échanges et ateliers, à rencontrer sa vérité et à découvrir le Sens de son existence.

Quelle ne fut pas notre surprise de constater que les plantes chamaniques ne firent rien pour son insomnie ! En revanche, elle lui permirent de faire un bond vers elle-même en la libérant du fardeau familial : Séverine avait, dans le secret de son cœur, fait le vœu de ne jamais trahir l’entreprise familiale quand elle était petite-fille et ce « pacte secret » l’avait tenue en laisse toute sa vie, sans qu’elle en ait conscience. Les plantes lui montrèrent et l’aidèrent à défaire ce nœud majeur.

Séverine était resplendissante de joie mais n’avait toujours pas réussi à trouver le sommeil depuis son arrivée. Une après-midi, aux alentours de 17 heures, je lui proposai donc un soin énergétique pour la détendre, m’attendant par avance à ce que mes efforts soient peine perdue. Mais au bout de cinq minutes à peine mon magnétisme agit si bien sur elle qu’elle s’endormit ! Elle plongea dans un sommeil si profond et si réparateur qu’elle dormit jusqu’au lendemain matin ! Lorsqu’elle se réveilla, son visage avait changé. Elle semblait rajeunie de dix ans. Cela me causa presque un choc et je réalisai avec peine toute la violence qu’elle avait dû endurer ces 8 dernières années en étant privée de sommeil jour après jour. Je réitérai le soir même et de nouveau, elle s’endormit près de 10 heures. Nous continuâmes donc jusqu’à la fin du séjour pour lui permettre de récupérer au maximum avant son retour en France.

Libérée de ce nœud familial et régénérée par cette énergie guérisseuse, Séverine avait l’esprit parfaitement clair quand elle rentra en France. Elle décida de se défaire de la pharmacie au plus vite et finit à la longue, par retrouver un sommeil normal. Elle vit aujourd’hui en Norvège, avec le compagnon qu’elle a connu là-bas. Ensemble, ils ont ouvert une… pharmacie ! Sauf que celle-ci ne vend que des plantes naturelles qu’ils font pousser eux-mêmes et des produits dérivés biologiques.

La dépression profonde : le cas de Philippe

Philippe également était très insomniaque mais il était d’abord et avant tout en profonde dépression. Depuis un an il donnait tout, absolument tout à son entreprise pour ne récolter au final que du mépris, des railleries et de constants reproches sur la qualité de son travail. En total burn out, il ne désistait pas pour autant et c’est sa femme qui prit finalement les devant en nous contactant. Celle-ci n’en pouvait plus, ils avaient deux enfants et cette situation ne pouvait tout simplement plus durer. Elle me confia que selon elle, Philippe faisait tout cela parce que ses parents l’avaient toujours méprisé et rabaissé. Travailler dans cette grande et puissante entreprise, à l’envergure internationale, faire partie des hauts responsables, récolter chaque mois un salaire de ministre, était pour lui l’occasion rêvée de prendre sa revanche sur la vie. Sauf qu’il était en train de couler et mettait sa vie était en danger ainsi que l’équilibre et le bien-être de sa famille. Ne sachant plus quoi faire, sa femme pensait de plus en plus au divorce. Face à cet ultimatum, Philippe accepta de nous rencontrer et entra en thérapie avec nous.

Lorsque je le massais pour la première fois, il m’avoua qu’il ne dormait plus du tout depuis des semaines. Il travaillait le jour et la nuit pour préparer ses réunions et rendre des rapports que ses supérieurs descendaient en flèche la plupart du temps. Il était rouge écarlate, les traits de son visage étaient profondément marqués et boursouflés. La rage et la dépression le ravageait de l’intérieur et il menaçait d’imploser. Lorsque j’imposai mes mains sur lui, je sentis un tel relâchement dans tout son être que j’eus presque l’impression que son cœur s’arrêtait de battre. Il entra dans un profond et paisible sommeil et je laissai dormir. Une demi-heure plus tard, à son réveil, il sourit pour la première fois depuis notre rencontre. C’était bon signe. Évidemment, je continuais mes soins sur lui tout au long de la retraite thérapeutique.

De jour en jour, son attitude changea. Il sortit peu à peu de son mutisme d’ours. Et ce pas vers le dialogue fut déterminant. Cette ouverture et confiance nouvelles, jaillies de mes mains, lui permirent de vivre une guérison profonde lorsqu’il prit les plantes chamaniques. Philippe ne nous dit pas ce qu’il avait vu – on ne peut pas changer totalement une personne du jour au lendemain ! 😉 Et nous respectâmes son silence. Mais son attitude introspective, son regard tourné en lui-même, chargé de tristesse et de pensées profondes, nous laissèrent présager que quelque chose de crucial lui était arrivé au cours de sa session avec les plantes chamaniques. Peu à peu la tristesse laissa place à l’apaisement et il sembla refaire surface. Il nous dit en partant qu’il ne regrettait pas d’être venu, qu’il avait compris ce qu’il avait à comprendre. La première chose que fit Philippe en rentrant fut d’emmener sa femme et ses enfants en voyage. Puis il prit ses dispositions pour le bien de tous. Cela ne se fit pas du jour au lendemain ni sans difficultés… Il lui restait bien des choses à régler et à affronter. Mais il alla au bout de ce qu’il avait entrepris.

Les crises d’anxiété : le cas de Mélanie

Mélanie, 19 ans, souffrait de crises d’anxiété récurrentes pouvant aller jusqu’à l’attaque de panique. Depuis quelques temps, les crises de panique devenaient récurrentes à tel point qu’elle n’osait plus sortir de chez elle. Surtout, elle était terrorisée à l’idée de se rendre en cours, la plupart des attaques se déclenchant quand elle s’enfonçait dans les couloirs du métro ou quand elle arrivait sur le campus de la fac. Personne, dans son entourage proche, ne parvenait à comprendre l’origine de cette extrême anxiété. Mélanie avait grandi dans une famille aimante et plutôt équilibrée, elle n’avait jamais subi d’agression ou de trauma important qui puisse justifier ces accès. Elle était jolie, avait un petit ami, s’impliquait dans de nombreuses activités : la danse, le théâtre, le chant… Pour finir, elle avait toujours été bonne élève et préparait un concours pour devenir professeur des écoles. Pourquoi avait-elle malgré tout développé de tels symptômes d’anxiété depuis l’âge de 14 ans ? Elle nous fut adressée par sa tante qui avait elle-même suivi le Parcours Anankea et venait d’achever son séjour à nos côtés.

La première fois que Ganji et moi l’avons rencontrée sur Skype, lors de la phase de préparation à la retraite chamanique, elle était si anxieuse qu’elle ne voulait pas brancher la caméra. Le fait de nous voir ou que nous puissions la voir l’effrayait. De notre côté, l’expérience ne fut pas inintéressante puisque, sans l’image, nous étions plus réceptifs à ce qui se dégageait d’elle. Et nous perçûmes assez rapidement chez Mélanie une vibration frénétique, quelque chose qui s’affolait pour un oui ou pour un non. C’était tout à fait anormal et excessif.

La retraite chamanique fut pour Mélanie un véritable défi. Il lui fallait prendre les transports puis l’avion… voyager seule des heures durant. Heureusement, les techniques de méditation et de relaxation que nous avions pratiquées ensemble durant la phase de préparation l’aidèrent beaucoup à gérer son stress et à prévenir les crises. Je la massai dès le soir de son arrivée pour la débarrasser de l’angoisse du voyage. Mon magnétisme confère en effet à mes mains une incroyable qualité : tandis qu’elles dégagent les émotions négatives emmagasinées dans le corps, elles l’enveloppent avec une sorte de baume réparateur qui réconforte tout de suite la personne. Cependant ce soir-là, dès que j’imposai mes mains sur Mélanie, celles-ci sursautèrent, refusant presque le contact. Une énergie extrêmement désagréable et virulente émanait de la jeune-fille, pourtant délicate et apparemment inoffensive. Je compris immédiatement qu’il s’agissait d’une énergie étrangère et parasite. Nous venions de mettre le doigt sur le fautif ! J’utilisai le Salut au Ciel, qui est une gestuelle que nous avons développé Ganji et moi pour se relier aux énergies supérieures, puis je repris le massage. Au bout de quelques minutes, l’énergie sembla comme anesthésiée et Mélanie commença à se relâcher.

Je rapportai ce que j’avais senti à Ganji qui est médium et bénéficie de l’aide d’esprits protecteurs. En les consultant, il eut immédiatement la confirmation que Mélanie transportait en elle une énergie parasite extrêmement agressive qui générait de la peur et de la panique en permanence. Grâce à cette information, nous pûmes préparer au mieux Mélanie à la prise des plantes chamaniques. Les plantes allaient cibler cette présence étrangère et l’expulser de son corps. Il y aurait donc une lutte, nous le savions par expérience, et il fallait préparer Mélanie à cet affrontement. Celle-ci était déterminée et nous étonna par sa vaillance ! Lors de sa session avec les plantes, elle sut affronter « l’ennemi » en toute confiance, ce qui permit aux plantes de la débarrasser du parasite qui s’avéra coriace !

Mélanie récupéra au cours des jours suivants une vitalité et un tonus surprenants, ainsi qu’une grande clarté d’esprit. En effet, cette présence indésirable n’était pas seulement anxiogène, elle aspirait en permanence son énergie vitale !

Pour conclure

On a tendance à croire qu’une personne qui a un don est une personne extraordinaire et qu’elle accomplit des miracles. Ça n’est pas toujours le cas et il existe une quantité indéfinissable de magnétiseurs et de guérisseurs qui travaillent chacun à leur façon en fonction de ce qu’ils sont, de leur énergie personnelle et de la nature du don qu’ils possèdent. Comme pour tout, si vous pensez avoir un pouvoir de guérison, vous devrez passer par certaines phases, allant de la découverte de votre don jusqu’au « coming out », sans oublier la phase d’apprentissage de votre faculté par la pratique. Il s’agit d’un véritable parcours initiatique qui vous permettra de mieux vous connaître, de gagner en confiance en vous et de vous épanouir, car lorsque l’on fait du bien à l’autre, on se fait du bien à soi. Et j’achèverai cet article par une légère mise en garde : « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ». Ne l’oubliez jamais et travaillez, comme moi, à la connaissance de soi et au dépassement de l’égo, afin d’utiliser au mieux votre don.

Belle continuation et longue vie à votre pouvoir de guérison!

Iori

*Certains prénoms ont été modifié afin de respecter l’anonymat de ces personnes

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