Témoignages

Raphaël : je dépasse mes schémas de vie limitants avec Ganji et Iori

Raphaël, 36 ans, est bien décidé à vaincre les schémas qui l’empêchent depuis toujours d’aller au bout de lui-même et de croquer la vie à pleines dents. Mais la préparation à la retraite chamanique révèle des résistances tenaces!

Qu’à cela ne tienne, nous avons justement développé le Parcours Anankea pour défier vos limites. Progressivement, la confiance que nous témoigne Raphaël et sa détermination farouche commencent à porter leurs fruits, il découvre l’origine de ses résistances et ses schémas de vie limitants. Voici son témoignage:

L’appel de la mutation intérieure

Depuis quelques années, progressivement, m’est venue la prise de conscience que la petite vie tranquille que je m’étais construite n’était qu’un édifice vide bâti sur les peurs et blessures de mon mental. J’avais opté pour la facilité. De mon mariage à mes centres d’intérêts, en passant par ma vision du monde, tout n’était que construction de ce mental. Et cette prise de conscience a progressivement fait voler en éclat ce mariage et mon mode de vie.

La seule voie que je voyais pour moi était de briser ce carcan à l’aide d’un travail sur soi profond. Profond, oui, mais le plus rapide possible ! Ça devait bien pouvoir se faire en quelques jours et sans trop d’efforts? Alors j’ai repensé à l’Iboga, cette racine hallucinogène africaine qui a de telles vertus thérapeutiques qu’on dit qu’elle offre 10 ans de thérapie en 3 jours. Exactement ce qu’il me fallait!

J’ai découvert le site www.therapie-anankea.com dans lequel Iori et Ganji, thérapeutes spirituels, proposent une retraite initiatique au Portugal en utilisant des plantes chamaniques comme l’Iboga. Il fallait passer par 10 séances préparatoires mais ce n’était qu’une formalité, après j’aurais accès à l’Iboga et je serais libre. Du moins, c’est comme ça que je voyais ce projet, plus ou moins consciemment.

Comprendre mon erreur a été long et douloureux. En fait c’est principalement grâce au style incisif de Iori et Ganji que j’ai dû me confronter à ce fantasme et à cette manière de vouloir progresser comme on goberait le bon cachet. L’investissement demandé pendant ce travail préparatoire de deux mois est profond et doit être sincère. Si vous ne vous donnez pas les moyens nécessaires, ils vous l’exposeront sans prendre de gants. C’était déroutant, mais leurs analyses, leur lecture de mon comportement étaient tellement pertinentes et justes que je ne pouvais que les accepter et les intégrer, et la sincérité de leur démarche d’aide à l’éveil spirituel ne pouvait que me questionner sur mes résistances.

J’étais venu à eux avec l’idée qu’il y avait “quelque chose”, un blocage inconscient, peut-être même une tare neurologique, qui empêchait mon vrai moi, mon “animalité”, de pouvoir s’exprimer et exister. Et je me contentais de cette analyse pour rester en surface, sans jamais essayer d’examiner les contours de ma cage, de creuser les tréfonds de mon être pour rencontrer cette “animal” dont j’ignorais tout. Et c’est précisément ce que les exercices distillées tout au long de ces rencontres hebdomadaires m’ont invités à faire, d’une manière simple et puissante.

Ma préparation aux plantes : de fortes résistances intérieures

Tout d’abord j’ai été invité à me poser, à me rencontrer moi-même, seul, sans brouhaha et artifices, par la méditation et le recueillement. Puis ensuite à plonger dans mes tréfonds et à lever le voile qui recouvrait mes ombres. Et pourtant j’ai résisté à cette analyse de moi-même.

Dès le début Ganji m’a prévenu que mon mental tout puissant faisait tout pour me garder prisonnier, à commencer par m’empêcher d’entrer en relation avec l’Autre, et le laisser voir qui je suis vraiment.

En fait, dès le second rendez-vous, il m’a prévenu que si je ne m’ouvrais pas plus, ils ne pourraient pas m’aider. Mais c’était inconscient de ma part, je ne voyais pas de quelle manière je pouvais m’ouvrir plus ? Je ne voulais pas voir. Par la suite, j’appliquais les exercices d’une manière scolaire, en faisant le minimum pour continuer. Ce qui ne trompait absolument pas mes mentors qui me le faisaient bien savoir.

Première découverte sur mon fonctionnement

Malgré ces résistances et stratégies, Ganji et Iori parvinrent finalement à percer mon fonctionnement basé sur la peur : une peur constante, permanente, du regard de l’autre, qui me paralyse presque complètement. Une peur tellement insidieuse et omniprésente que je ne la voyais pas vraiment, je fusionnais complètement avec elle ! Et aujourd’hui, je la vois dans tous mes réflexes, mes inhibitions, mes choix… En fait toute ma vie jusqu’à présent a été guidée par elle, ma peur de manquer d’argent m’a poussé dans des aventures commerciales plus ou moins heureuses, ma peur de l’abandon m’a poussé à épouser la première femme que j’ai connu, ma peur du rejet m’a coupé des quelques amis que j’avais, et ainsi de suite.

Bien sûr d’autres forces sont à l’œuvre, des forces dont je commence tout juste à prendre conscience grâce à mes deux guides.

Iori et Ganji m’éveillent peu à peu à la dimension « invisible » : un monde spirituel fondamental dans la fabrique de la réalité.

La dimension invisible est peut-être même la couche la plus fondamentale de notre existence, celle qui explique tout ce qui est visible. L’un des points qui distingue à mes yeux Ganji & Iori d’autres guides et thérapeutes que j’ai pu rencontrer est cette disposition à parler du « mal » et cette invitation à se tourner vers le Divin, loin du folklore New-Age, convenu et anesthésiant. Encore une autre source de résistance chez moi, mais également une inspiration à vivre plus proche du Beau et du Juste.

C’est cette première prise de conscience de l’omniprésence de la peur en moi qui m’a poussé à lâcher un peu prise, à me donner plus facilement aux exercices. J’ai développé une meilleure faculté d’auto-observation, découvrant ainsi un peu plus les reliefs de mon mental, les outils qu’il déploie pour m’asservir : la honte que je ressens si souvent, les schémas qu’il utilise pour filtrer mes émotions… J’ai pu rencontrer, apercevoir du moins, mon moi profond, mes pulsions instinctives, loin derrière les impératifs moraux avec lesquels j’ai grandi. Un moi qu’il est dangereux d’ignorer comme me l’ont expliqué Ganji et Iori.

Cependant, ces progrès n’ont pas été suffisants pour surmonter mes résistances, et Ganji et Iori m’ont expliqué que je n’étais encore pas prêt pour l’Iboga, qui est une plante sacrée très puissante et très exigeante. J’étais trop « jeune » dans mon travail spirituel. Il est vrai que je venais tout juste de m’éveiller à la spiritualité et à la nécessité de m’investir dans une démarche de connaissance de soi approfondie. Je l’ai ressenti comme juste, ayant perçu mes résistances depuis le début, et notamment cette envie de me perdre dans telle ou telle activité extérieure à la thérapie, plutôt que de pousser plus à fond les pratiques et exercices de rencontre avec moi-même proposés par Iori et Ganji.

Cette décision m’a fait grandir, c’est la meilleure chose qui pouvait m’arriver car je n’approchais pas l’Iboga de la bonne manière, je ne respectais pas cette plante et ne pouvais donc recevoir son aide. Plus tard, au cours de la retraite thérapeutique, pendant laquelle j’ai pris des plantes chamaniques plus douces mais également guérisseuses, Iori m’a expliqué que leur décision de reporter l’Iboga à une prochaine fois n’était pas une « sanction », mais que je n’étais pas prêt. Il faudrait poursuivre le travail, la découverte de mes tréfonds et le dépassement de certaines résistances qui perduraient en moi, pour que l’Iboga puisse réaliser un travail de guérison et de transformation profond sans se heurter à un mur : le mur de mes résistances et de mes peurs. Sinon l’expérience pouvait s’avérer très décevante, voir dangereuse, et c’est un risque qu’ils ne voulaient plus prendre.

En fait, cette décision a marqué un tournant dans ma progression, me mettant face à mes responsabilités. Aujourd’hui j’ai un bien meilleur recul sur mon carcan mental, je détecte beaucoup mieux ses feintes. Les peurs et les pulsions qu’il induit en moi ont beaucoup moins d’emprise. Je distingue un peu mieux le chemin vers une plus grande indépendance vis à vis de ces forces qui agissent dans l’ombre. Et c’est une progression qui continue avec force intensité.

La découverte de mon schéma de vie limitant

Ainsi, à la veille de notre rencontre au Portugal, j’ai enfin réalisé un schéma important que mon mental utilisait pour décider de ma vie et de mes relations:

Il y a une place toute prête dans ma vie pour une « partenaire de vie ».

Si une personne rentre dans cette case, tout un tas de schémas s’activent autour d’elle, dépendance affective, possessivité… tandis que les autres personnes de ma vie, amis, famille ou autres, passent en arrière plan. Et cela est totalement indépendant des sentiments impliqués, il s’agit vraiment d’un schéma mental qui détermine mes choix et me contrôle, les sentiments n’ayant que peu d’impact. Je cours après cette “personne virtuelle”, et mes relations sont à la merci de ces errements intérieurs, ce qui m’éloigne sans cesse du but que je veux atteindre : l’indépendance et la liberté d’être moi-même.

Retraite chamanique au Portugal

Je suis encore en train de contempler les implications de ce schéma comportemental majeur tandis que je roule vers le Portugal pour affronter vraiment mes démons intérieurs, me regarder en face avec sincérité, transparence, courage, pour être plus proche de mon authenticité, plus proche de la Source de toute chose. Je suis venu avec une idée précise de la manière dont je devais évoluer, et j’ai maintenant réalisé l’étendue de mon arrogance et de mon ignorance. J’ai beaucoup moins de certitudes, mais beaucoup plus confiance dans mon chemin. Iori et Ganji me sont d’une aide précieuse, des guides sans compromis mais profondément bienveillants, complètement impliqués dans leur mission d’être au service du Divin et de la libération de ceux qui recherchent le véritable épanouissement.

Merci à vous deux 🙂

Raphaël

Propos recueillis pas Iori

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