La civilisation Inca nous a laissé autant de merveilles que de mystères : d’où tirait-elle sa science et son génie spirituel ? Cet article nous éclaire d’une vision inédite et passionnante, grâce à l’intervention du médium Ganji.
Les Incas font partie des civilisations qui m’ont depuis longtemps questionné et fasciné. Fasciné, car ils nous ont laissé une architecture, des mythes et une histoire remarquables. En témoignent les vestiges du Machu Pichu. Quiconque s’y est rendu ne peut qu’être fasciné par l’atmosphère mystique qui imprègne ce lieu, par ailleurs très emblématique : il fut un des sites sacrés majeurs des incas, et un refuge pour leurs élites spirituelles persécutées par les conquistadors. Cette architecture et ces cultes qu’ils nous ont laissés ont donné lieu à beaucoup de théories, de rêveries, des plus farfelues à d’autres plus intéressantes..: Les archéologues, les new agers, penseurs ésotériques (ou prétendus tels) s’en donnent à cœur joie.
Mon intuition, à la suite de mes réflexions et de mes voyages au Pérou, est que ce peuple avait développé une spiritualité tournée vers le divin. Bien loin d’autres empires comme les aztèques, pratiquant le sacrifice humain et rendant vraisemblablement un culte aux forces obscures. Rien de tel chez les Incas : le culte rendu au dieu Viracocha évoque le Divin dans toute sa simplicité et sa noblesse, de même que les cultes solaires qu’ils pratiquaient. La méconnaissance que nous avons de cette culture, comparé aux peuples d’Amérique centrale, est d’ailleurs suspecte : les espagnols n’avaient-ils pas intérêt à effacer la mémoire d’un peuple tourné vers le Divin, et les faire passer pour des barbares qu’il fallait civiliser ? Alors, quelle est donc la vérité sur les Incas ?
Julien, chroniqueur invité pour cette question spécial « Incas »
L’étonnante science ésotérique de la civilisation Inca
La fascinante civilisation Inca était-elle à l’image du rêve de Julien, que nous sommes nombreux à partager ; une civilisation fondamentalement mystique ? Puissante et extrêmement sophistiquée, elle nous a laissé des vestiges qui présagent une science sans pareil et une dimension religieuse omniprésente, qui gouvernait, alimentait et protégeait tous les domaines de la société. Il suffit au voyageur d’observer l’imposante cité sacrée du Machu Picchu, son osmose avec l’élément naturel, ses temples et autres constructions, bâtis sans mortier, avec un assemblage étonnant de pierres sculptées, ajustées à la perfection les unes aux autres… pour constater qu’une forme d’intelligence « supérieure », plus intuitive et dynamique, était à l’œuvre dans cette civilisation hors du commun.
Grâce au précieux éclairage de notre historien préféré Iurikan, nous allons tenter de percer les mystères de cette énigmatique civilisation, ou du moins, de réduire l’écart qui nous sépare de sa compréhension. Ici, la médiumnité de Ganji, qui nous offre le point de vue de son guide céleste Iurikan, nous sera précieuse puisqu’elle nous permettra de sortir de la vision « fantasmée » et occidentale, pour un regard plus affûté et certainement plus fidèle à la réalité.
La civilisation Inca expliquée par Iurikan, esprit protecteur de Ganji
La civilisation Inca était exceptionnellement raffinée et sa science avait atteint un niveau rarement égalé dans toute l’histoire humaine. Tournée vers la connaissance du visible comme de l’invisible, cette société était essentiellement d’ordre religieux et c’est ce qui fit sa force durant de nombreux siècles. Elle dominait et conquérait les peuples, non par les armes et la violence, mais avec sa supériorité spirituelle, scientifique et ésotérique. Elle était donc aussi redoutable que respectable, chose rare. Toutefois, les Incas n’étaient pas des sur-hommes, comme on pourrait le croire, des êtres d’une sagesse absolue aux mœurs exemplaires. Nous aurions tort de les idéaliser, et de projeter sur eux nos fantasmes spirituels, réducteurs. En effet, lorsqu’il s’agit d’appréhender une autre culture ou civilisation, nous ne pouvons faire de projection, il faut savoir sortir de son propre conditionnement culturel.
La civilisation Inca n’était donc pas si mystique et irréprochable, d’un point de vue spirituel et humain, que certains aimeraient à le penser. Mais elle fut sans nul doute l’une des civilisations les plus riches et prestigieuses de tous les temps parce qu’elle possédait une conception très spirituelle du monde et une très grande science de l’ésotérisme qui lui permettait de prévoir absolument tous les phénomènes : climatiques, politiques, sociaux, géopolitiques… notamment grâce à l’astrologie, science qu’elle avait poussé à un niveau jamais égalé par nos civilisations contemporaines.
Les Incas avaient compris que l’univers et les astres sont le corps de Dieu.
Au sens propre. Dès lors, ils s’appliquaient à lire dans les astres, sachant qu’ils pouvaient en retirer toutes les vérités, présentes et à venir, utiles à leur vie, à leur société, à leur peuple. Mais comment procédaient-ils ? C’est ici que cet article devient passionnant car nous allons pénétrer à présent la quintessence de la civilisation Inca : sa science de l’astrologie.
Les prêtres astrologues Incas
Les prêtres astrologues Incas étaient extrêmement formés et savants, mais pas tout à fait au sens où nous l’entendons. Aujourd’hui, nous pensons que se former en astrologie passe par la tête, des formations diverses, des connaissances intellectuelles et mathématiques que l’on accumule et conjugue, auxquelles il suffit d’ajouter une pincée d’intuition personnelle. Les Incas nous auraient traités d’hérétiques et auraient bien ri de nous !
Voici ce que signifiait être astrologue, au temps des Incas :
Premièrement, cela signifiait une abnégation totale de l’égo, des plaisirs des sens et du sexe. Cela signifiait aussi un dévouement sans faille à la science divine, à travers la pratique de disciplines qui purifiaient le corps et l’esprit, les préparant peu à peu à devenir le reflet du corps de Dieu. Le corps du prêtre devenait en quelque sorte un « tarot » de lecture des astres. Très jeune, l’enfant quittait sa famille pour rejoindre la cité sacrée et démarrer là-bas son instruction et sa vie de dévot. Le plus souvent, ce sort était réservé au cadet de la famille, comme c’est encore le cas dans de nombreuses familles tibétaines. Mais contrairement à l’idée répandue dans notre culture moderne basée sur le confort, le cadet n’était pas le plus plaindre, au contraire, c’était celui qui allait avoir la meilleure vie !
Les aînés étaient généralement dévoués au travaux les plus durs, dès leur enfance, ils recevaient peu d’instruction et ne vivaient pas vieux, l’épuisement les emportant assez jeunes. En fait, le cadet était l’enfant chéri, celui qui allait recevoir une instruction tout au long de sa vie, une famille aimante de prêtres spirituels et instruits, pour devenir peu à peu un personnage savant, dévoué à une science hermétique particulière, indispensable à tous les niveaux de la société. Les prêtres astrologues étaient extrêmement respectés et chéris par le peuple Inca.
La formation des prêtres astrologues
Les enfants suivaient très jeunes des cours de théologie et d’ésotérisme hermétique, ils apprenaient tous les principes relatifs à l’hygiène et à l’élévation du corps et de l’esprit. Ils embrassaient dès leur plus jeune âge la pratique de la transcendance de toute forme de vulgarité, à travers les disciplines spirituelles, comme la méditation, le jeûne, et d’autres techniques d’introversion et de contemplation, de sorte qu’ils développaient peu à peu une capacité à « contacter le Divin » de l’intérieur. C’est-à-dire qu’ils apprenaient à intérioriser leur vision du monde et de l’Au-delà, à lire en eux-mêmes les astres et les vérités divines. Ainsi les astrologues Incas vivaient l’astrologie non comme une rationalisation, mais comme une lecture intérieure: un rapport extraordinaire s’établissait entre l’individu et le Divin. Leur extrême pureté et discipline quotidienne leur permettaient cela : devenir le parfait reflet du corps Divin pour pouvoir lire en eux les intentions divines. Incroyable n’est-ce-pas ?!
Ainsi donc le premier critère pour acquérir les compétences, la « pureté » et l’intensité énergétiques nécessaires à la pratique des sciences spirituelles et ésotériques, était le renoncement à toute forme de vie sexuelle et sentimentale profane. Le désir du jeune prêtre, son énergie sexuelle, ses élans, étaient entièrement et définitivement dévoués au spirituel. La dévotion sexuelle était utilisée comme tremplin vers le Divin. Les jeunes prêtres ne pouvaient pas mentir à cette époque, leurs pratiques intimes se lisaient directement : la vibration entre l’énergie du prêtre et celle du Divin devait être optimum, sans quoi la lecture s’en trouvait altérée, voire impossible. De plus, il devenait vulnérable aux forces occultes qui règnent dans le monde invisible, que les Incas nommaient Uku Pacha, « monde souterrain » ou « monde d’en bas ». L’influence des forces du monde souterrain était néfaste, elle pouvait corrompre les prêtres, ils s’en méfiaient énormément et les tenaient à l’écart en respectant une hygiène de vie et une discipline spirituelle exemplaires.
C’est pourquoi la pratique de l’astrologie était prise extrêmement au sérieux car l’avenir, le bien-être et les intérêts des peuples Incas dépendaient directement de ce lien avec le Divin, le Monde d’en haut. Ce contact rapproché avec la science divine transmettait aux Incas des savoirs, des connaissances et des capacités incroyables, que nous qualifierions aujourd’hui de surnaturelles. C’est ainsi qu’ils parvenaient, entre autres choses, à gérer les éléments naturels de façon « magique » : en appréhendant la structure énergétique de la matière à travers la lecture des astres.
Régulièrement, le prêtre astrologue se rendait dans un temple pour rendre publique ses visions et déclarations. Ils propageait ainsi la science et les plans divins à travers toute l’assemblée ; le peuple entier pouvait en bénéficier et les gens redistribuaient à leur tour cette énergie et ce savoir dans la cité. Le plus édifiant, et difficile à croire, c’est que nul ne se soustrayait à ces conférences! Aussi étrange que cela puisse paraître, toutes les classes sociales et professionnelles s’y rendaient, y compris les empereurs et hauts personnages politiques ou scientifiques.
Le monde souterrain Uku Pacha
La connaissance de l’existence des forces occultes obscures dont nous parlons ici fait justement partie de ce savoir ésotérique extrêmement précieux pour l’humanité que nous avons délibérément perdu au fil des millénaires. La barbarie et la bêtise des civilisations chrétiennes ont eu raison de ce savoir ancestral qui permettait aux Incas, comme à d’autres civilisations spirituelles puissantes, de gérer et de contenir le pouvoir destructeur des forces.
Les Incas connaissaient en effet parfaitement les forces noires (entités négatives évoluant dans la dimension invisible) et leurs pouvoirs. Ils ont su structurer toute leur société, l’éducation, le labeur, le religieux, l’amour, la famille… autour de la science astrologique divine. De ce fait, ils n’étaient pas, comme nous, des proies aveugles et passives des forces noires. Ils les dominaient et les géraient. Ils étaient au courant de toutes les interconnexions entre les trois dimensions : le monde divin, le monde terrestre et le monde souterrain. Ainsi chaque fois qu’il y avait pénétration et infiltration des forces noires dans leur société, ils en étaient immédiatement conscients et sonnaient l’alerte, grâce à eux des mesures prises pour contenir la menace.
On imagine bien le désarroi des Espagnols qui, arrivés en conquérants, se retrouvèrent nez à nez avec cette civilisation surpuissante, infiniment plus raffinée et évoluée. Ils ne comprenaient rien, et ne voulurent rien comprendre, ils n’en étaient pas à la hauteur. Il était plus simple de réduire toute cette science à de la sorcellerie, à « l’œuvre du diable » et de traduire toutes les expressions de cette civilisation exceptionnellement brillante en termes vulgaires et dégradants. C’est ainsi que la destruction de la civilisation Inca fut bêtement et aveuglément programmée par la sauvagerie des conquistadors espagnols. » IURIKAN
La civilisation fondatrice de la culture Inca
La civilisation Inca était brillante, nous l’avons dit, mais pourquoi ? D’où tirait-elle un tel génie spirituel et scientifique ?
Loin d’être une société idéale, la civilisation Inca fut tout de même l’une des plus belles civilisations qui a jamais existé dans le monde. Son secret : elle fut engendrée par la civilisation-mère de Iurikan (voire l’article consacré). Si vous êtes passionnés par les grandes civilisations de l’histoire humaine (égypte antique, mésopotamie, Inca…), vous avez sûrement remarqué que celles-ci ont souvent représenté les pères fondateurs de leurs civilisations comme des êtres venus de l’espace, une lointaine civilisation extraterrestre. Comme vous le découvrirez à lecture de l’article consacré à la civilisation de Iurikan (lien plus bas), et de son récit Les Fils de l’Aurore en vente dans notre librairie (consulter un extrait), Iurikan a fait partie de cette civilisation venue s’installer sur Terre il y a plus de 40 000 ans.
Les êtres de son peuple était très grands, ils avaient des crânes assez haut et développés, comme vous pouvez le voir sur certaines représentations. Cette civilisation était extrêmement avancée sur les plans technologique et ésotérique et a donné naissance à 5 grandes colonies de part le monde : en Amérique centrale, en Amérique du sud (les Incas), en Chine, en Mésopotamie et en Égypte. C’est elle qui leur a transmis sa science et des connaissances extrêmement poussées en ésotérisme. Bien que fortement contestée par la communauté scientifique, cette théorie est entièrement validée et expliquée en détails dans le récit vibrant de Iurikan, qui relate comment sa communauté, inadaptée à la vie terrestre, a créé « in vitro » le premier Homo Sapiens. Retrouvez l’intégralité du récit dans Les Fils de l’Aurore sur notre librairie en ligne.
Iurikan, Ganji, Julien, Iori
Développement Spirituel, Histoire et civilisations,
Conditionnement, Médium, Spiritualité