Santé corps et esprit

Pourquoi une femme devient castratrice ?

Pour comprendre pourquoi une femme devient castratrice, vous avez été extrêmement nombreux à nous contacter ces deux dernières années!

Tout d’abord surpris, il nous est vite apparu incontournable de traiter le sujet malgré son caractère polémique. D’autant plus que le phénomène concerne en réalité autant les hommes que les femmes. Le sujet n’est donc pas si sexiste qu’il en a l’air puisque le problème touche les deux sexes de façon équitable ! 😉

D’autre part, une femme ne devient pas castratrice par hasard ou pour le plaisir, elle y est indirectement encouragée par la culture dominante et parfois même, par son propre partenaire. Il faut dire que le système actuel tout entier est largement construit sur des valeurs masculines : virilité, sens de la compétition et agressivité prédominent notre monde moderne. La femme fatale est d’ailleurs constamment mise en avant dans la publicité, l’art ou le cinéma: elle fait bien plus rêver et vendre que la femme fragile, bienveillante, maternelle et empathique ! Et pourtant, il s’agit d’attributs féminins par excellence, qui pourraient tout aussi bien être mis en avant. Car bien évidemment les femmes ont besoin d’être reconnues et soutenues aussi dans leur vulnérabilité, tout comme les hommes d’ailleurs.

Toutefois, nous sommes encore bien loin de la racine même du problème de la castration dans le couple. Celui-ci est très très ancien, et tout à la fois culturel et énergétique. Dans cet article, nous allons donc nous concentrer sur l’origine de la castration dans le couple, pour comprendre comment on peut se retrouver piégé dans une situation asphyxiante, voire dangereuse, qui avait pourtant bien démarré…

La castration dans la tradition judéo-chrétienne

Il ne faut pas oublier que notre civilisation hérite d’une tradition judéo-chrétienne multimillénaire, fondée sur l’Ancien Testament qui exalte un Dieu Tout puissant, inspirant la crainte et la soumission:

« Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme. Car Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal.»

Ecclésiaste‬ ‭12:15-16

Notre société laïque se réclame libre de toute subordination à un Dieu auquel elle vouerait une foi aveugle (et aveuglante), mais elle a oublié que le schisme avec l’Église est très récent ! En effet, la loi sur la laïcité en France date tout juste du 9 décembre 1905… Notre indépendance est donc une toute jeune pousse qui prend racine dans un sol nourri depuis plus de 5000 ans par la culture judéo-chrétienne. Nous nous berçons d’illusions si nous imaginons que notre pensée est totalement libre de toute influence biblique ! En réalité, tout ce que nous faisons et jusqu’à notre manière de penser, de vivre, de ressentir et de juger est encore largement (et inconsciemment) conditionné par les écritures, en particulier par l’Ancien Testament puisqu’il s’agit du texte fondateur. Cela peut donc paraître incroyable mais le concept même de castration vient de là. Les premières écritures ont en effet pour la première fois introduit les principes de crainte et de soumission et les ont érigé comme des devoirs de base pour tout croyant digne de ce nom, comme si on ne pouvait pas aimer, respecter et avoir foi en Dieu tout en restant libre et maître de soi. Ajoutez à cela des millénaires de culpabilisation, d’autoflagellation, de mortification, de délation, d’inquisition et j’en passe… Cette vision menaçante et écrasante d’un Dieu colérique et impulsif, a produit par la force des choses des individus castrés et craintifs. Comment notre civilisation pourrait-elle enfanter des individus libres, indépendants et doués pour le bonheur ? Nous sommes malgré nous le produit de cette histoire.

Le Christ tenta avec audace de réformer les valeurs et l’ordre établit par l’Ancien Testament en apportant un tout nouveau message, ce qui ne fut pas très bien accueilli comme chacun le sait. Véritable hippie avant l’heure, Jesus prônait l’Amour, la fraternité, la libération (saine) des mœurs, l’épanouissement individuel et la communion des âmes… Son discours était puissamment contraire au conditionnement général et fut jugé provocateur. Au passage, pensez-vous que ce soit vraiment un hasard si l’Église a décidé de joindre au Nouveau Testament l’Ancien ? Ces écrits n’ont absolument rien à voir dans le fond, ils prônent des idéologies, des valeurs et une vision de Dieu totalement opposées. C’est une véritable aberration d’avoir lier les deux textes. Mais ça n’a pas choqué l’Église à l’époque, qui eut la brillante idée d’utiliser la force puissamment castratrice contenue dans les premières écritures, pour déviriliser les fidèles et mieux les maîtriser. Le sacrifice du Christ pour amener une foi plus saine, libératrice et épanouissante fut ainsi trahi sans vergogne.

Le jeu de soumission/domination qui gouverne totalement notre identité la plus intime et les rapports humains s’enracine donc la culture judéo-chrétienne. Ainsi, le couple, véritable prolongement de cette culture, ne fait que lui emprunter ses propres armes pour soumettre l’autre et le conserver sous emprise. Mais pour quoi faire au juste ? C’est ce que nous allons explorer à présent.

Le couple : un enclos castrateur

Pour comprendre comment une femme devient castratrice ou un homme tyrannique, il nous faut comprendre la nature du couple, son origine et son rôle. Nous allons donc volontairement laisser de côté la vision romanesque ou psychanalytique de l’amour pour nous intéresser à son rôle de base : la reproduction de l’espèce et l’épanouissement énergétique.

Qu’est-ce que le couple si ce n’est tout d’abord une construction phéromonale et sexuelle ? Pas de quoi à la base en faire toute une histoire! Qu’ils en aient conscience ou non, les hommes et les femmes se rapprochent parce que le mode de reproduction sur notre planète passe par la sexualité. Et ce processus se met en route à notre insu, même lorsque l’on n’envisage pas une seconde de concevoir un enfant… et même lorsque l’on est déjà parent depuis longtemps! D’ailleurs, si on pouvait faire un enfant sans passer par le sexe, le désir de « faire Un avec l’autre » à travers l’accouplement n’existerait même pas. Le désir de fusion avec l’autre (tout partager à chaque instant) n’existerait pas non plus. Il ne va donc pas de soi que deux partenaires de reproduction forment une entité inséparable des années durant, voire toute leur vie. C’est notre culture qui a fait du couple le lieu du drame, de l’obsession et de la castration.

Le couple en tant que construction culturelle

Dans notre société occidentale, la cellule familiale se compose d’un homme et d’une femme, cette structure est la seule admise pour accueillir un enfant et l’élever dans les meilleures conditions possibles, ce qui n’est pas le cas de toutes les sociétés. Et encore une fois, nous héritons cet ordre des choses de la tradition judéo-chrétienne qui impose le couple homme-femme comme étant le seul ordre possible « sain » et désiré par Dieu. Rappelons que selon la Bible, l’histoire humaine commence par Adam et Eve… Et pourtant, comme on le sait, la famille peut revêtir différents visages selon l’endroit et l’époque où nous naissons. Par exemple, dans certaines sociétés claniques, l’enfant est élevé par le groupe, il n’appartient pas à ses parents qui sont considérés comme de simples géniteurs, mais à la communauté. Les « parents » ne sont donc pas tenus de rester ensemble. Outre le « souffle » que ce type d’éducation très ouverte apporte à cet enfant, celui-ci va s’enrichir tout au long de sa croissance des uns et des autres et découvrir peu à peu ses propres spécificités et son rôle, encouragé par les épreuves et les rites initiatiques du clan, qui lui permettront de rencontrer sa propre dimension et vocation, indépendamment des projections étouffantes de ses parents.

On n’y songe jamais mais grandir dans une famille biparentale, peut vite devenir asphyxiant ! On y vit en huis clos une vingtaine d’année ou plus, sous l’autorité castratrice et toute puissante de deux personnes qui partagent une vision forcément limitée de la vie et imposent leurs propres valeurs comme étant la règle. Une fois adultes, nous n’avons d’autre choix que de reproduire ce schéma : le couple homme-femme. Nous voyons donc que d’emblée, notre conditionnement culturel nous place dans une situation castratrice : à nouveau, nous retombons dans la prison que nous avons connue dans notre enfance. Le couple homme-femme est déjà en soi une structure fermée, une configuration qui enferme et assujettit à la volonté de l’autre, ce qui ne favorise pas franchement l’épanouissement sur le long terme. Imaginez à présent, par exemple, que vous ayez grandi dans une société où il est jugé normal et même sain, d’être élevé par trois parents ou plus ! Ne serait-ce pas un grand bol d’air ? En effet la présence d’une tierce personne « brise » le huis clos imposé par le couple, elle « ouvre » et crée une circulation d’idées et d’énergie beaucoup plus dynamique qui rafraîchit et revitalise en permanence la cellule familiale. On ne peut plus exiger des droits absolus sur l’autre puisqu’il faut le partager, et celui-ci n’est plus là non plus, pour satisfaire en permanence notre volonté capricieuse et tyrannique, au détriment de sa liberté et de son épanouissement. Le couple encourage en effet l’égo inférieur qui exige continuellement du confort psychologique, affectif et sexuel, et est par excellence égoïste. Dans le couple, nos besoins se développent et deviennent tout puissants, c’est cela qui nous appauvrit et nous enchaîne à l’autre, nous conduisant à le séquestrer pour ne pas « perdre » les satisfactions et la sécurité qu’il nous apporte. Le but ici n’est pas de faire l’apologie de la polygamie ou du « polyamour » mais d’essayer, par un effort d’imagination, de se représenter à quel point le couple homme-femme est en lui même un piège qui crée nécessairement de la castration et de l’étouffement. Ainsi, outre l’aspect culturel, nous nous lions, et je dirais même, nous nous « enchaînons » à notre partenaire pour assurer notre bien-être et épanouissement personnel. Voilà pourquoi nous exigeons tous et toutes le monopole sur l’énergie de l’autre.

Le couple : un enjeu énergétique

Le couple se base sur la complémentarité. On cherche chez l’autre un équilibre, une source d’épanouissement, il est là pour nous encourager, pour nous révéler, combler nos lacunes, nous stimuler, nous nourrir… y compris au niveau spirituel. Il nous permet de nous revitaliser car nous avons tous besoin de nous renouveler. Et cela passe par les échanges énergétiques intenses que nous avons avec notre partenaire (le dialogue est aussi une forme d’échange énergétique). L’être aimé, c’est donc avant tout une manne d’énergie extrêmement précieuse. Lorsque le couple est « sain », c’est-à-dire équilibré et équitable, chacun des partenaires partage équitablement son énergie et devient une source d’épanouissement pour l’autre. À partir de cet équilibre, chacun va pouvoir se construire et s’élancer dans la vie. Un couple « gagnant », c’est un couple capable de créer une belle dynamique, suffisamment constructive et exponentielle. Pas étonnant que la recherche du bon partenaire revête une telle importance à nos yeux ! Alors une fois que nous avons trouvé cet oiseau rare, que la symphonie phéromonale a commencé, et que cela « sonne bien », on s’abandonne totalement. Le cœur et le sexe, centres énergétiques majeurs, s’ouvrent, et on laisse entrer l’autre en soi, son énergie, son esprit. La communion énergétique et sexuelle est un acte d’une puissance telle qu’on peut le comparer à un puissant sortilège, comme je l’écrivais dans un article précédent. Si vous avez envie de comprendre l’aspect « sorcier » du phénomène amoureux, je vous invite à lire cet article.

Donc à travers l’ouverture et la fusion, on laisse entrer l’autre en soi, on vit alors un renouveau énergétique merveilleux, sans pareil, un pur moment d’extase qui peut se prolonger des mois durant, voir quelques années. L’autre nous transmet généreusement sa plus belle énergie tandis que nous l’abreuvons du meilleur de nous-même. Mais une fois que l’autre est entré en soi et que l’on se sent bien – on a trouvé un équilibre, on a nourri les besoins affectifs, sexuels et spirituels – on referme les portes bien vite ! On se referme comme une huître, de peur que l’autre ne s’en aille ! Quitte à se castrer soi-même, du moment que notre moitié continue de nous apporter ce qui fait notre Bonheur. Enfin épanoui, on entend bien le rester et conserver tous les bienfaits que l’on obtient de notre compagnon/compagne. L’autre reste ainsi piégé en nous, tout comme nous restons piégé en lui. C’est à ce moment là que les choses se compliquent, vous vous en doutez, et dans les deux sens… C’est équitable !

La belle envolée énergétique des débuts est terminée puisque l’on a tout refermé. On passe d’une sensation de libération extrême à une atmosphère de plomb.

La castration dans le couple, est à la fois un mode de défense et de possession de l’autre. Car si on laissait notre partenaire libre de batifoler à droite et à gauche, pleinement confiants en notre amour et sereins, celui-ci ou celle-ci ne sentirait pas castré(e). Seulement, comme je l’écrivais plus haut, on veut à tout prix conserver le monopole sur l’énergie de l’autre. Chacun sort donc l’artillerie lourde, développe des stratégies et des chantages pour qu’il n’aille pas voir ailleurs : on le charme, on le sustente de jeux sensuels, on le cajole, on le gâte avec des petits plats, des dîners aux chandelles, des cadeaux surprises, des week-ends en amoureux… On fait tout pour lui plaire et le retenir. Sans même s’en apercevoir, on est devenu un vrai metteur en scène qui tente chaque jour de tisser le scénario idéal sur mesure, et dans lequel on se prend soi-même, un scénario mêlé de beaucoup de sensualité évidemment : c’est ce que l’on pourrait appeler « le piège du miel ». Une fois que le moucheron est pris dans la toile, il est castré, c’en est fini pour lui, il ne pourra plus voler. Et voilà l’histoire éternelle du couple, qui se répète !

La montée en puissance de la castration dans le couple

Les deux partenaires vont alors se phagocyter mutuellement et se vampiriser. Ils s’appartiennent désormais l’un à l’autre, pour le meilleur et pour le pire. Mais vous n’êtes plus vraiment satisfait(e). Plombé(e), vous ne retrouvez pas l’enthousiasme des débuts et la morosité s’installe dans votre cœur. Et oui ! En laissant entrer l’autre en vous, vous avez également accueilli tout un tas de choses dont vous ne vouliez pas. Si vous avez pu, dans un premier temps, jouir de ses qualités, vous devez à présent composer avec ses défauts. Son humeur, sa négativité, sa violence intérieure, ses blessures d’enfance… tout se révèle au grand jour. Le partenaire devient de plus en plus exigeant, maussade et désagréable. Son humeur et ses problèmes existentiels non résolus déteignent sur vous et influencent votre façon d’être et de penser. Vos projets ne vous appartiennent plus tout à fait. Envahi(e) de l’intérieur, vous ne vous sentez plus très bien, plus tout à fait vous-même.

Votre conjoint(e) a clairement changé. Il y a chez lui/elle quelque chose d’intrusif, de pervers et de possessif, constamment mécontent et irritable, qui vous cherche, vous scrute, vous ligote dans l’invisible, et s’octroie des droits sur vous. Cela aussi, vous le sentez. D’où vient cette sombre et invasive autorité ? Il faut savoir que l’être humain porte en lui des forces archaïques, il en est ainsi depuis l’aube de l’humanité. Ces « forces » sont fondamentalement grossières et primitives : possessives, dominatrices, castratrices, agressives, intrusives, perverses, matérialistes, lubriques… Elles modifient le caractère et le comportement d’une personne. Mais je ne m’attarderai pas sur ce sujet ici car nous avons traité cet aspect « occulte » de l’humanité dans d’autres articles (en bas de page vous trouverez les liens). Toujours est-il que cette « intelligence parallèle » vous a à l’œil, vous castre et vous assombrit. Alors vous commencez à vous plaindre…

La dépendance affective encourage la castration

S’il est vrai que les deux acteurs du couple sont complices de cette castration, il y a cependant toujours une personne qui en pâtit d’avantage. Le couple fonctionne beaucoup en terme de dominant/dominé. Alors messieurs, si vous voulez comprendre pourquoi votre femme devient castratrice et vous rend la vie impossible, regardez du côté de votre mère : quel type de femme est-elle ? Et quelle relation entretenez-vous avec elle ? Si vous avez été grandi dans une forte dépendance à votre mère, vous allez reproduire cette situation de dépendance, c’est une faille majeure qui vous prédispose à subir la castration. Si votre mère était qui plus est, une femme forte et dominatrice, il y a de fortes chances pour que les femmes qui vous attirent aient le même profil. À l’inverse, une femme douce, voire effacée, aimante et bienveillante vous fera fuir, même si elle a mille qualités pour vous séduire. Vous ne resterez pas longtemps avec elle ou tenterez de la changer. Certaines femmes peuvent ainsi se transformer sous l’effet de ce chantage invisible : « si tu ne deviens pas plus sexy (c-a-d une femme fatale, dure et dominatrice), je te quitterai pour une autre qui aura plus de caractère ». Observez-vous d’avantage également : êtes vous un homme plutôt « couillu », affirmé, sûr de lui, qui n’a pas peur de défendre ses opinions et ses valeurs ? Ou un homme doux et effacé, peu sûr de lui et très dépendant affectif ?

Évidemment, ces questions sont tout à fait applicables si vous êtes une femme et que vous partagez votre vie avec un conjoint trop autoritaire et destructeur, interrogez-vous sur votre père, sur votre rapport à celui-ci et sur vous: quelles sont vos failles et quel est votre profil ? Voilà des questions incontournables lorsque l’on est régulièrement en prise avec un partenaire dominateur et castrateur. Attention également aux apparences : une personne introvertie et douce peut aussi s’avérer une redoutable castratrice.

Avec « le piège du miel », on met du temps à réaliser que l’on vit sous le diktat d’une créature castratrice, tant notre peine revêt dans les premiers temps la douceur du miel. Mais au cours des années qui suivent, notre prison dorée perd rapidement de son éclat pour révéler son vrai visage car votre partenaire ne se cache plus et que vous devenez visiblement l’ombre de vous-même. Ses vieux démons de famille s’imposent de plus en plus (les fameuses forces archaïques) et vous ne le reconnaissez plus. Votre conjoint(e) se transforme en un geôlier redoutable et adopte les mêmes attitudes et stratégies que ses parents. Car la façon dont nous oppressons et dominons l’autre nous vient à la fois d’un héritage karmique familial et de « l’enseignement » transmis par nos parents… Bientôt, vous ne pouvez plus vous voiler la face, vous êtes en train de vous éteindre littéralement ! Si vous êtes un homme, c’est à ce moment là probablement que vous commencez à arpenter les sites internet en quête de réponses : Pourquoi la femme devient-elle castratrice, non de non ?? C’était si bien parti ! Et c’est toujours le même scénario qui se reproduit ! Vous regrettez le paradis perdu des débuts, qui n’était qu’un joli piège vous l’aurez compris, vous regrettez votre liberté envolée, et vous vous demandez s’il est encore possible de faire des rencontres « sympas » sans subir de toute cette pression infernale.

Les femmes, de votre côté, vous vivez bien souvent une véritable descente aux enfers lorsque vous êtes amoureuses. Votre gaieté et votre vie se dérobent à vous, sans que vous puissiez rien y faire. Obsédées et bientôt englouties par votre relation, vous ne vous reconnaissez plus. Vous aimeriez aimer autrement, plus « justement », plus dignement, et rencontrer un homme plus sain, constructif et aimant, mais vous en êtes incapable et cela vous gâche la vie. La dépendance vous aveugle, vous assujettit, vous transforme et vous dégrade. Et quand tout va bien, le prince charmant enflammé des débuts devient subitement froid et distant sans que vous puissiez comprendre quelle mouche l’a piqué. Cet article vous aura sûrement éclairé sur les raisons de cette perte d’enthousiasme. Les hommes n’aiment pas se sentir pris au « piège du miel », ce qui est bien compréhensible. Mais cela n’explique pas tout. Leur brusque volte face est également une stratégie pour reprendre l’avantage, une stratégie que certaines femmes adoptent également, et qui mérite une attention particulière.

Une technique de castration et de vampirisme redoutable

La technique que je vais décrire est à la fois une technique de défense et de soumission, qui renforce en plus la dépendance de l’autre, d’une pierre deux coups. Cette technique est extrêmement perverse puisqu’elle vous rejette tout en vous maintenant pieds et mains liés dans la relation. Cela permet à celui ou à celle qui l’utilise de conserver les gains énergétiques, sexuels et affectifs de la relation tout en se préservant des inconvénients. Vous voyez qu’ici, on est bien loin de l’amour !…

Une fois que l’ouverture du cœur a eu lieu et que l’autre est entré en vous, autrement dit, une fois que vous l’avez dans la peau, l’être aimé se referme subitement, sans raison apparente, et cesse de vous exprimer son amour. C’est un gros choc pour le cœur, vos sentiments sont cruellement atteints. Mais l’effet est stratégique, car dès ce moment, l’intérêt que vous allez lui porter va redoubler, tourner à l’obsession et vous rendre malade. Vous allez paniquer intérieurement et perdre confiance en vous. En vous laissant gagner de la sorte, vous êtes absorbé(e) dans la spirale de l’autre qui avale goulûment – à distance et sans rien faire – votre énergie. Plus vous pensez à lui/elle, plus vous êtes au désespoir ou en colère, plus vous lui envoyez d’énergie. Tandis que vous vous transformez en zombie, son pouvoir se renforce : il domine véritablement la relation. Mais de votre côté, la peur de faire mal et de mériter pire encore castre désormais votre pouvoir personnel. Vous êtes piégé(e).

En conclusion

Nous pourrions décrire bien d’autres techniques encore de castration et de soumission énergétique de l’autre mais ça n’est pas tout à fait le propos de cet article. Si vous voulez approfondir le sujet, je vous conseille les lectures suggérées en bas d’article. Ce qui nous intéresse ici c’est de comprendre l’enjeu énergétique de toute relation et l’aspect culturel de la castration. Si vous prenez en compte ces paramètres, vous prendrez de la hauteur et sortirez du jeu de l’autre ainsi que du rôle de victime. Vous observerez les attitudes apparemment irrationnelles et injustifiées de votre partenaire avec plus de recul et celles-ci vous apparaîtront de plus en plus sous leur vrai jour : de simples stratégies pour vous soumettre, même si il ou elle en est parfaitement inconscient(e). Cependant, comme je le soulignais dans la première partie de cet article, il est difficile voire impossible de supprimer la cause-racine de la castration dans le couple car elle est le fruit d’un conditionnement multimillénaire. Nous avons affaire à une programmation extrêmement puissante et très enracinée. Il est néanmoins envisageable de mieux l’identifier et de la « rejeter » de soi en ayant recours à certaines plantes chamaniques, si vous le faites dans de bonnes conditions, et avec une sérieuse préparation au préalable. Car ces plantes, enseignantes, visionnaires et guérisseuses, ont la capacité de cibler ce type de programmation et de les déloger du corps et de l’esprit pour nous permettre de nous reconfigurer plus sainement. Nous gagnons en liberté intérieure (et en dignité) et cessons alors de réagir de façon conditionnée dans notre vie amoureuse. Plus d’info

Développez le sens de la liberté!

Avant de nous quitter je vous lance un défi : cesser de vivre sous le diktat de la castration. Chaque jour, essayez de repousser au maximum vos limites. Lorsqu’un interdit surgit en vous, une pensée ou une émotion qui vous empêche d’agir, de prendre plaisir à ce que vous faites, ou vous ordonne ce que vous devriez faire, faites exactement l’inverse de ce qu’elle vous suggère! Exercez-vous à développer un féroce esprit de contradiction! La castration est omniprésente, vous le constaterez rapidement, chez l’autre, dans la société, mais elle siège d’abord et avant tout en nous-même. Alors, faites vous du bien, rendez justice à votre vie, courte et précieuse, envoyez balader la castration, soyez plus forts que cet esprit de mort. SOYEZ LIBRES !

Iori, avec la participation de Ganji et Iurikan

Développement personnel, Santé corps et esprit,

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